Dispositifs

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Harun Farocki,
Deep Play, 2007.
Voir, sur ce site, l’article : http://www.arpla.fr/canal20/adnm/?p=269; et le texte d’Anne Zeitz : http://www.arpla.fr/canal20/adnm/?p=271


Harun Farocki,
Immersion, 2009.
Sur cette pièce, commentaires à venir.

Photos dans l’exposition du Jeu de Paume le lundi 6 avril 2009 par JLB.

Mots clés :

Esthétique de la relation. 1
Pour une étude et une discussion de la notion de relation en art et particulièrement dans les arts des nouveaux médias.

Jean-Louis Boissier, « L’image-relation », 2003 et « La perspective relationnelle », 2008.
Ces deux textes ayant trait à l’esthétique de la relation sont disponibles par téléchargement.

Télécharger deux textes ayant trait à l’esthétique de la relation :

« L’image-relation », 2003
« La perspective relationnelle », 2008

Cliquer > [pdf]

Documents complémentaires de référence :

Watteau, Voulez-vous triompher des Belles ?, circa 1717, Wallace Collection, Londres. (DR)

Dan Graham, Opposing mirrors and video monitors on time delay, 1974 (Vidéo à la Biennale de Venise, 2003 par JLB)


No comment (pour l’instant) mais une dizaine de réactions trouvées aléatoirement sur le Net. Un premier commentaire malgré tout, à rattacher au précédent article (critique de la notion de temps réel) : le temps réel, c’est la vitesse de la synchronie subjective, et c’est finalement le temps des autres. Une question : peut-on prendre cette équation (égalité entre deux expressions algébriques contenant une ou plusieurs inconnues) pour base d’une philosophie du temps (les inconnues pourraient être perdue et retard).


RATP, ligne 13, arrivée à la station Saint-Denis Université, 17 février 2009, 11h30. (Photo JLB)

Commentaires

Le site sur la campagne de « communication comportementale » de la RATP :

 /></a></p></blockquote> <p>Le site de la RATP sur cette campagne :<br /> <a href=

Trouvés sur le Net :

1.
http://gelim.net/blog/index.php?2009/02/15/20/41/42-campagne-de-pub-ratp

2.
http://www.blogencommun.fr/2009-02-une-seconde-de-perdue-du-retard-sur-toute-la-ligne/

http://www.blogencommun.fr/2009-02-une-campagne-sur-la-regularite/
3.
http://www.paperblog.fr/1573427/l-art-du-voyage-conseils-pour-les-simplets-selon-la-ratp/

4.
http://www.bakchich.info/article6574.html


©Nardo/Bakchich

5.
http://www.bd-cine.fr/blog/?p=199

6.
http://gouinette.canalblog.com/archives/2009/02/18/12601248.html
7.
http://www.chezvinz.org/index.php/2009/02/26/la-ratp-communique-pathetique/
8.
http://prisedebec.over-blog.com/article-28561012.html
9.
http://morningmeeting.wordpress.com/2009/02/15/les-autocollants-de-la-ratp-ou-comment-prendre-les-usagers-pour-des-cons-en-une-lecon/
10.
http://www.metro-pole.net/actu/article1065.html
11.
http://www.blogitexpress.com/twitt/17071/40002

12.
http://dominiquehasselmann.blog.lemonde.fr/2009/02/16/c%E2%80%99est-le-voyageur-qui-gene-la-ratp/

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1. Relativité de la simultanéité dans l’information

On s’intéressera à des éléments de l’« actualité » du mois de janvier 2009 (ou, plus précisément entre le 16 et le 20 janvier), la guerre à Gaza, l’investiture du président des États-Unis à Washington.

Lors du rendez-vous téléphonique d’une émission de la télévision israélienne avec un médecin accoucheur palestinien, la simultanéité met cruellement en évidence la disymétrie de l’information dans la guerre à Gaza. On retrouve cet écart dans Google Earth : l’opération technologique, commerciale, culturelle et politique autour de l’investiture de Barack Obama à Washington actualise les images satellitaires avec des images en haute définition et en fait la promotion sur Internet. Les images de la bande de Gaza restent quant à elles identiques, elles datent de 2007.

On peut noter que les deux « événements » sont liés dans le temps, Israel entendant conduire la guerre à Gaza avant l’investiture du nouveau président américain.

Surcroît d’images encore pour l’opération de CNN et Microsoft qui joue sur la proximité temporelle et spatiale de centaines de photographies prises par les spectateurs-participants de la cérémonie de Washington pour produire la « photographie immersive » d’un « moment » historique.

L’expérience du « webdocumentaire » Gaza-Sderot La Vie malgré tout sur Arte travaille quant à elle sur la durée, sur une certaine synchronie, sur la répétition autant que sur la séparation qu’exerce la frontière.

2.1. GAZA

Enregistrement vidéo du journal télévisé de la 10e chaîne de la télévision israélienne, le 16 janvier 2009, disponible sur YouTube:

Shlomi Eldar, présentateur de la télévision israélienne, en direct à l’antenne, en conversation téléphonique avec Izz el-Deen Aboul Aish, médecin palestinien à Gaza.

Ci-dessous, un extrait de l’article que donne à cette occasion Pierre Haski dans le journal en ligne Rue89:


TÉMOIGNAGE
La douleur d’un père palestinien, en direct à la TV israélienne
Par Pierre Haski | Rue89 | 18/01/2009 | 01H53

Cela restera peut-être l’image la plus marquante de cette guerre, la plus inhumaine et la plus humaine aussi: cette scène, en direct à la télévision israélienne, avec au téléphone un médecin palestinien hurlant sa douleur car ses trois filles viennent d’être tuées par un obus israélien. Le duplex était prévu, mais l’attaque du char israélien ne l’était pas.
Sur son blog Chroniques orientales, sur le Figaro.fr, Delphine Menoui raconte l’histoire:

« Izz el-Deen Aboul Aish est un médecin connu des spectateurs israéliens. Ce gynécologue palestinien, qui parle parfaitement l’hébreu, exerce à la fois dans un hôpital de Tel Aviv et dans la bande de Gaza, où vit sa famille. Depuis le début des raids, il y a 21 jours, il était resté à Gaza. L’accès des journalistes étant strictement contrôlé, il fut très vite sollicité par les média israéliens pour témoigner des conditions de vie sur place. »

Mais lorsque la télé l’appelle, vendredi soir, à l’heure de grand écoute, ce n’est plus le témoin qui est en ligne, mais un père effondré par la mort de ses filles, et qui implore Dieu. Le journaliste le laisse parler, tente de le calmer, de lui promettre une ambulance (qui viendra d’aileurs plus tard), et, visiblement ébranlé, ému, il préfère quitter le plateau avec le téléphone portable encore branché, plutôt que d’interrompre le flot de sanglots de cet homme.

2.2. BANDE DE GAZA, 14 JUIN 2007

Images satellitaires accessibles par Google Earth en février 2009


Le nord de la bande de Gaza et Israel (14 juin 2007).


La côte au sud-ouest de la ville de Gaza (14 juin 2007).


La frontière entre la bande de Gaza et l’Égypte à Rafah (14 juin 2007).

2.3. WASHINGTON DC, 20 JANVIER 2009, SYSTÈME DE VUES SATELLITAIRES GEOEYE ET GOOGLE EARTH

Images satellitaires accessibles par Google Earth en février 2009


Image avec une résolution de 0,50 mètre du Capitole, Washington D.C, États-Unis, saisie par le satellite GeoEye-1, le 20 janvier 2009, au cours de la cérémonie d’investiture de Barack Obama. (3,4 M°)


Cette image dans Google Earth.


Détail de l’image.

Pour accéder, dans Google Earth, à l’image en haute définition, télécharger le fichier kml en cliquant ici, puis ouvrir ce fichier kml (il faut avoir préalablement installé Google Earth: http://earth.google.fr/).

Site de Google Earth 

2.4. WASHINGTON DC, 20 JANVIER 2009, SYSTÈME PHOTOSYNTH ET CNN


20 janvier 2009, « moment » de la cérémonie d’investiture de Barack Obama. Copie d’écran du système de navigation entre les images envoyées par le public et assemblées dans un espace virtuel 3D par Photosynth (Microsoft).

À voir sur le site CNN :
http://edition.cnn.com/SPECIALS/2009/44.president/inauguration/themoment/

après avoir installé le logiciel Silverlight :
http://www.microsoft.com/silverlight/resources/install.aspx

2.5. GAZA-SDEROT, DOCUMENTAIRE INTERACTIF DIFUSÉ PAR ARTE


Copie de l’écran d’accueil.

Sur le site de la chaîne de télévision Arte, Gaza-Sderot La Vie malgré tout, documentaire interactif : Gaza (Palestine), Sderot (Israel), 2 villes, 3 km de distance, 2 vidéos par jour 40 épisodes (80 vidéos). Le programme des prises de vues s’est déroulé du 26 octobre au 23 décembre 2008.

Rue89 écrit:
« La nouveauté de ce programme (coproduit par Upian, qui travaille notamment pour Rue89) est qu’il est réalisé (par Ayelet Bachar à Sderot et Khalil Al Muzayyen à Gaza) quasiment en temps réel : les images sont diffusées sur le web dès le lendemain de leur tournage. »

2. Esthétique critique du temps réel

Si le temps est fondamentalement une dimension relationnelle, l’expression, somme toute étrange, de « temps réel » peut être comprise comme relative à un processus. On parle en effet de temps réel pour qualifier la capacité de l’ordinateur à traiter le flux des informations qui lui arrive. Autrement dit, l’artefact incluant le calcul numérique opère dans le cadre temporel imposé par son cycle d’utilisation. La notion de temps réel, attachée aux notions de vitesse opératoire et de synchronisme relatif, est donc étroitement liée à celle d’interactivité aussi bien interne qu’externe. L’interactivité étant ce qui place l’utilisateur dans la position de dialogue avec la machine, il convient que cet échange se fasse dans une temporalité psychologiquement acceptable, perçue comme directe, sans retard. On peut rappeler que l’ordinateur est fondamentalement une horloge et que sa « vitesse d’horloge », c’est-à-dire la fréquence des pulsations de son processeur, conditionne sa puissance. Cette horloge s’instaure d’ailleurs comme horloge universelle par la simultanéité qu’assurent les réseaux, et l’on notera, à l’inverse, que tous les appareils au fonctionnement numérique tendent à se constituer en réseau, ne serait-ce que par leur synchronisme.

Dans le champ du design et de l’art, le temps réel est donc une qualité des instruments mais aussi de certaines œuvres. D’une façon générale, une œuvre interactive possède, au moins pour une part, cette capacité de réponse en temps réel. Ainsi, son interface, ses capteurs comme son dispositif d’apparition — affichage d’images et de textes, émissions de sons et de lumières, etc. —, inscrivent leur cycle d’événements dans un régime de temporalité en adéquation avec celui des spectateurs.

L’esthétique du temps réel est à même de dépasser celle du pur spectacle. Avec les œuvres interactives, elle porte en effet sur l’expérience d’un processus en train de se faire, d’une actualisation et, qui plus est, d’un acte opératoire perçu comme dialogue ou comme jeu. C’est le cas des diverses propositions qui ont valeur d’instrument, génératrices de sons ou de traces graphiques, d’événements sonores et visuels, de textes, etc.

La « réalité artificielle » conçue, dès les années soixante-dix, par Myron Krueger, joue de la possibilité d’une rétroaction instantanée de la vidéo captant le geste du spectateur. Le temps réel est donc la condition d’une synchronie d’actions qui est aussi l’aspect premier des projets performatifs ou encore, par exemple, à l’échelle d’une ville et d’une collectivité et dans un dispositif imbriquant actuel et virtuel, de Can You See Me Now de Blast Theory. De façon paradoxale, c’est parce qu’elle peut être ressentie comme un processus du temps réel qu’une interactivité interne se séparera subtilement du mode ordinaire du spectacle. C’est ce que met en œuvre Masaki Fujihata avec sa série de Field-Works, y compris Landing Home in Geneva. Le vaste espace virtuel où s’affiche une collection cartographiée d’innombrables séquences vidéo est perçu comme pouvant être exploré librement, ce qu’il est potentiellement de par sa nature technique, mais l’auteur a choisi d’en fixer le parcours sur une simple ligne, nous le donnant comme une option parmi d’autres.

Intégré à une dimension spatio-temporelle, le temps réel participe aux effets d’immersion que l’on attend des environnements virtuels ou des jeux. Il en va de même d’installations dont la référence est le miroir. En ce sens, avant même le numérique, le circuit vidéo a pu s’affirmer comme le modèle du temps réel. Morel’s panorama de Masaki Fujihata est ainsi une hybridation de la vidéo directe avec le traitement numérique de l’image.

Le live (le spectacle vivant du théâtre, de la musique, de la danse, etc.) confronte des temporalités naturellement synchrones. On se dispense dans ce cas de la notion de temps réel, mais elle peut être prise en référence, pour ses qualités de vécu partagé, de nouveauté au sens fort, de singularité, d’imprévu ou d’improvisation. Le cinéma a gardé, de son dispositif théâtral, la part vivante du public, mais, pour l’essentiel il tient son originalité et sa pertinence de la répétition d’un enregistrement. Un spectacle interactif peut, dans certaines circonstances, ménager une exécution directe, mais s’en remet généralement à la programmation — y compris générative de nouveauté, « intelligente » — et au feed-back du public dans l’œuvre. S’il participe à l’idée d’immersion, le temps-réel peut, au même titre, faire l’objet d’une critique de ses revers, s’accompagner d’une distanciation qui, sans l’annuler, le donne à comprendre pour ce qu’il est, notamment comme construction artificielle.

Au début des années 1990, devant la généralisation de l’immédiateté des commutations homme-machine, Paul Virilio souligne que le temps réel tend à substituer à la profondeur d’espace de la perspective géométrique la « profondeur de temps » d’une « perspective du temps réel ». Il met en garde contre l’assujettissement du regardeur dans cette « transparence spatio-temporelle ». Ainsi parlera-t-on d’une dictature du temps réel. N’est-il pas le plus souvent — toujours ? — celui des autres. Interrogation prémonitoire, c’est en travaillant au retard de l’affichage de la vidéo qui capte l’image du visiteur que Dan Graham met en scène, dans ses installations des années 1970, une distanciation radicalement troublante, une critique de la transparence d’une représentation directe. C’est aussi à une prise de conscience dialectique de la « flèche du temps » — qui donne son nom à l’une de ses installations —, que Piotr Kowalski s’attache dans sa Time Machine (1981). Saisissant l’instant vécu du spectateur, il tente d’approcher l’utopie d’un temps que l’on pourrait travailler, inverser, en temps réel.

J.-L.B. Extrait adapté d’un ouvrage à paraître sur vidéo et interactivité


[photo JLB]

Lundi 9 février 2009, l’amphithéâtre Richelieu de La Sorbonne est le lieu d’une conférence destinée aux enseignants-chercheurs où s’expriment les présidentes et présidents de 9 universités (Paris-3 Censier, Paris-4 Sorbonne, Paris-8 Saint-Denis, Paris-10 Nanterre, Paris-13 Villetaneuse, Montpellier-3, Besançon, Rouen et Grenoble-3, auxquelles s’est associé l’Institut national des langues et civilisations orientales), membres de la Conférence des présidents d’universités (CPU — Aujourd’hui, La Conférence regroupe 82 universités, 3 universités technologiques, 3 Instituts Nationaux Polytechniques, 4 Ecoles Normales Supérieures, 3 Instituts Nationaux des Sciences Appliquées et 8 Grands Etablissements, CNAM, Observatoire de Paris, Inalco, etc.).

En conclusion de la conférence, Pascal Binczak, Président de l’université Paris-8 Vincennes, lit la déclaration suivante :

« Les présidents d’université et les représentants d’université présents en Sorbonne appellent les deux ministres de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche à retirer tous les projets de réforme controversés, condition nécessaire à l’ouverture de véritables négociations et à la relance du nécessaire processus de réforme auquel doit être associé l’ensemble de la communauté universitaire ».

Cette conférence a valeur de conférence de presse puisque la déclaration attendue a une importante signification dans l’actualité du mouvement en cours. Mais, dans une assemblée telle que celle-ci, les enregistreurs et appareils de communication sont désormais innombrables. Il faudrait pouvoir repérer la destination de tous ces documents et de toutes ces conversations et mettre en évidence les effets informationnels et politiques de ces réseaux et foyers décentralisés d’opinions et d’initiatives.

• Un échantillon d’une minute pris dans l’intervention d’ouverture par Georges Molinié, Président de l’université Paris-4 Sorbonne :


[vidéo sur téléphone : JLB]

• Un exemple de compte-rendu publié très rapidement ce lundi soir sur le site EducPros.fr : http://www.educpros.fr/nc/rss/article-rss/a/mobilisation-des-universites-neuf-presidents-appellent-au-retrait-des-reformes.html

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Exif_JPEG_PICTURE
Berlion, 4 février 2009, galerie [DAM]Berlin, 37 Tucholtskystaße, dans le contexte de Transmediale Berlin 2009. La pièce conçue par Christoph Korn (*1965) en 2008, intitulée NON Maschinen, consiste en cinq ordinateurs. La 1ère application éteint l’ordinateur après 11 jours sans rien produire auparavent. La 2ème gère une « simple NO Machine » (?). La 3e est plus complexe, sans bouton de démarrage. La 4e qui compte jusqu’à cinq pendant trois jours. La 5e consiste seulement en un bouton OFF. Site : http://www.christophkorn.de

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Dimanche 1er février 2009, consultant, parmi d’autres sites, Le Monde.fr, je trouve dans la rubrique « La guerre à Gaza », une vidéo intitulée « Dans une école de l’ONU, à Gaza » — cette vidéo est aussi accessible dans les rubriques « vidéos », ou bien « archives ».

http://www.lemonde.fr/archives/video/2009/01/30/dans-une-ecole-de-l-onu-a-gaza_1148504_0.html

Dans une école de l’ONU, à Gaza
Durée : 1mn 31s. Images : Images : Euronews / No Comment TV
Les 221 écoles gérées par l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens dans la bande de Gaza ont rouvert depuis une semaine. Jeudi 29 janvier, les élèves ont reçu en liquide la somme de 100 shekels israéliens (environ 20 euros) qui est allouée chaque mois par l’ONU aux familles les plus pauvres dont elle a la charge.

Il s’agit d’une émission de la chaîne Euronews, de la rubrique — bien connue — intitulée « No Comment » en date du 30 janvier 2009. La vidéo est hébergée et diffusée par Dailymotion. On peut donc y accéder directement, en qualité HQ, sur Dailymotion, avec peut-être une chance de conserver le lien plus longtemps que sur Le Monde.fr :
http://www.dailymotion.com/video/x873zp_dans-une-ecole-de-lonu-a-gaza_news

Le « prix à payer » est alors de voir une publicité de LCL (Banque Le Crédit Lyonnais). Outre le « permalien », le code d’un « lecteur exportable » est disponible. Je le recopie ci-dessous en ajustant la largeur de l’image à 450 pixels, largeur de la colonne de texte. Remarquons que les commentaires sont « désactivés ». C’est le cas dans la plupart des médias pour ce qui concerne la guerre à Gaza depuis la fin du mois de décembre 2008.

Et si le lien venait à être coupé, si ce document était enlevé de Dailymotion ?

Il existe des logiciels qui copient ce qui s’affiche localement sur l’écran. J’utilise, sur un Macintosh, iShowU (20 $, http://store.shinywhitebox.com/store/shop.php).
iShowU permet de définir la zone de l’écran à copier, on choisit un rectangle de 300 x 400 pixels, qui recoupe légèrement l’image telle qu’elle s’affiche sur Le Monde.fr. L’enregistrement est lancé. Dès la fin de la vidéo, le fichier QuickTime est disponible. Sous QuickTime Pro, on supprime les moments fixes au début et à la fin.
Il reste à transformer ce QuickTime en FLV, vidéo ayant les caractéristiques de Flash, apte à être insérée dans une page Web. On utilise le logiciel Flash Video Encoder en choisissant de réduire la taille de l’image à 320 x 240 pixels, pour avoir un fichier plus léger.

Par l’intermédiaire du protocole FTP (logiciel Fetch), le film gaza_onu.flv est envoyé dans un dossier conservant les vidéos du blog AdNM sur le serveur d’arpla.fr. Ce serveur est situé à Paris, chez Idianet. Une image fixe correspondant au début du film, gaza_onu.jpg est mise dans le même dossier, elle s’affichera sur la page avant que la vidéo soit lancée.

Une ligne de code, de type [ flv:http://www.arpla.fr/canal20/adnm/wp-flv/nom.flv 320 240 ] est placée dans la page de ce blog, faisant appel au plugin pour blogs WordPress nommé FLV-Embed (http://downloads.wordpress.org/plugin/flv-embed.1.2.1.zip). On peut enfin ajouter une légende, et rédiger divers commentaires à cette vidéo tirée de « No Comment ». Mais ceci est un autre travail.

Dans une école de l’ONU, à Gaza (EuroNews, No Comment, 30 janvier 2009).

J.-M.G. (voir commentaire) nous indique que l’on peut récupérer directement tous les documents d’une page consultée sous Safari par le biais du menu : Fenêtre puis Activité. Appliquant cette méthode à la vidéo DailyMotion qui nous intéresse, on peut repérer dans la liste des URL le nom de cette vidéo. En double-cliquant; on la télécharge. Il s’agit dans ce cas d’un fichier dans le codec .on2. Il reste encore à la transcoder en mp4 en utilisant un logiciel gratuit nommé PEnGUIn puis en .flv avec Flash Video Encoder, ce qui permet de recadrer légèrement la vidéo et de la mettre  au format 450x 338 qui est le format optimum pour le blog AdNM (ci-dessous) :

Dans une école de l’ONU, à Gaza (EuroNews, No Comment, 30 janvier 2009).

Note : Le billet de 100 shekels que l’on voit dans les mains des jeunes Palestiniennes figure Yitzhak Ben-Zvi (en hébreu : יצחק בן צבי), né à Poltava, Ukraine en 1884 et mort à Jérusalem en 1963, qui fut président de l’État d’Israël de 1952 à 1963.

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Boris Yankovsky, formes de sons de voix humaines et de différents instruments de musique. Recherches acoustiques sur les spectres et formants. Tracé original du système d’enregistrement de son Kinap de Shorin, 1935.

À voir au Palais de Tokyo (jusqu’au 18 janvier 2009)

Dans la très intéressante exposition « D’une révolution à l’autre. Carte blanche à Jeremy Deller », on peut s’intéresser de près à la section « 1918 – 1939 Son Z /» qui documente un aspect trop mal connu des recherches des domaines croisés des arts et des technologies dans la Russie (l’URSS) des années 1920. On y reconnaitra des préoccupations typiques du Constructivisme : l’alliance, voire la fusion des divers arts entre eux; l’harmonisation des relations entre sciences, arts, économie, politique et société.

Dans le domaine musical, c’est tout un ensemble de découvertes primordiales qui portent sur les ondes électromagnétiques, les sons synthétiques et électroniques. Le cinéma, art de technologies nouvelles à l’époque, est notamment le lieu de diverses tentatives de création optiques de sons.

Ces artistes et scientifiques, qui anticipent de nombreuses innovations des domaines de la communication, de la cybernétique, de la psychologie, la sémiotique, etc. autant que du domaine de l’art et des sciences et technologies attachées à l’art, seront réprimés par le pouvoir, rentreront dans le rang, tenteront d’effacer leur participation aux recherches et expérimentations de l’« avant-garde ».

Lire : André Smirnov & Lubov Pchelkina, « Expérimentations sonores et musique électronique dans la Russie du début du XXe siècle. », Palais/, n° 7, automne 2008, pp. 67-77.

Le variophone d’Evgeny Sholpo, 1934, utilisant des disques découpés.
[Photographies faites dans l’exposition par J.-L.B.]

Ci dessous, un extrait du Dossier pédagogique à télécharger ici dans sa version complète en pdf.

Effervescence

Réalisée par Jeremy Deller en collaboration avec Matt Price, écrivain et éditeur de Birmingham, maintenant installé à Londres pour le compte de la Albion Gallery, et Andrei Smirnov, fondateur et directeur du Centre Theremin à Moscou, cette partie interroge les différentes collaborations qui ont existé dans la Russie des années 20 entre avant-garde, innovation technologique et recherche scientifique, ainsi que leurs conséquences sur les nouvelles modalités de production artistique et industrielle. Cette section comprise en 1918 et 1939 commence avec la fin de la Première Guerre mondiale et se termine au moment où commence la Seconde Guerre mondiale. Lire la suite »


Concert de Signal, Centre Pompidou, 19 septembre 2008 [photo JLB]

Carsten Nicolai (aka Noto ou Alva Noto), rencontré une première fois à Tokyo en 2000 à Canon ArtLab, pour l’installation immersive et sonore Polar, conçue avec Marco Peljhan, puis de nouveau à Tokyo, ICC, en avril 2008 pour le vernissage de Open Space où il expose Invertone, est au centre de cette photo prise à Beaubourg le mercredi 19 septembre 2008.

Le groupe Signal — Carsten Nicolai (1965), ider.de/about.html » target= »_blank »>Frank Bretschneider (1956) aka Komet, Olaf Bender (1968) aka Byetone, tous les trois orinaires de Karl-Marx Stadt (aujourd’hui Chemnitz) — donnait Robotron, 45 minutes en deux parties. La vidéo, prise avec l’appareil photo habituel, malgré l’interdiction d’enregistrer, en restitue la transition. Les sons s’originent dans des enregistrements de bruits. Le flux graphique dans sa contrainte à n’être qu’horizontal et vertical, garde quelque chose de cet ancrage dans des bruits « naturels ». Il se confond à la présence corporelle des 3 musiciens-performers et leur restitue la gestuelle dont prive ordinairement le laptop. L’expérience audible et visible s’étend par nappes et trames, pulsations et chocs, jusqu’à inclure tout l’auditoire.

Extrait (3 mn) de Robotron, 19 septembre 2008, [DR].


Polar
, 2000 [DR]


Wellenwanne
, 2000 [DR]

Vue en 2003, dans l’exposition Nano à la galerie Fraîch’Attitude à Paris, Wellenwanne, une installation de Carsten Nicolai : quatre grandes plaques d’aluminium supportant une pellicule d’eau, posées sur quatre haut-parleurs. Trames mouvantes en interférences.

Pravin Bhat, diplômé de l’Université de Washington (Seattle, États Unis), publie sur Vimeo certains résultats de ses recherches en matière d’algorithmes de « retouche » de la vidéo.

Exemple : « Utiliser des photographies pour renforcer les vidéos de scènes statiques »

« Il s’agit d’un système pour produire automatiquement une grande variété d’améliorations dans la vidéo et les effets visuels. À la différence des logiciels d’effets visuels (par exemple, After Effects, Shake, Boujou, etc.), ce système n’est pas complètement automatique et un certain travail à la main est nécessaire. La principale  limite de ce système est qu’il ne peut actuellement traiter que les scènes statiques (c’est-à-dire des vidéos tournées avec une caméra mobile mais avec aucun mouvement interne). »

Plus de détails sur la page correspondante du GRAIL, Graphics and Imaging Laboratory of the University of Washington’s Department of Computer Science and Engineering.

Voir aussi le projet Photosynt.

Ou encore, le système de retouche vidéo Unwrap Mosaics: A new representation for video editing.

Il est remarquable que ces recherches, soutenues notamment par Microsoft, visent le grand public amateur.


Pravin Bhat

Microsoft Research Fellows

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