Jeux

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Si le jeu Pusued s’appuie, pour un jeu d’explorations et d’aventures, sur les images Google Street View (http://pursued.nemesys.hu), GeoGuessr (http://geoguessr.com/), du développeur suédois Anton Wallén, projette de façon très radicale le joueur vers un point quelconque de la planète Google, avec pour but de l’inciter à découvrir l’identité géographique de ce lieu, avec le maximum de précision — c’est à dire à replacer son point de départ sur la carte — et celà sans autre indication que ce qui peut être décrypté dans les images au cours d’une exploration absolument « libre ». On peut constater qu’une telle pureté de l’enjeu et de la jouabilité est parfaitement démonstrative de l’esthétique qu’ont pu mettre en place les jeux informatiques. Avec cette singularité de « détourner » une base de donnée ordinairement reçue comme utilitaire pour la placer au point de jonction de l’attrait pour le document authentique et du plaisir de se perdre et de se retrouver véritablement.

guessr asturies enfants
guessr asturies cheval
Copies d’écran GeoGuessr. Un exemple de deux vues successives rencontrées sur un trajet dans les Asturies (Espagne), avec ici un goût du pittoresque et du fortuit que l’on a, à un degré extrême, dans les collections de l’artiste canadien Jon Rafman (http://9-eyes.com/). JLB, jeu du 7 juillet 2013.

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La préface de J.-B. Pontalis à Jeu et réalité. L’espace potentiel de D. W. Winnicott, traduction de Claude Monod et J.-B. Pontalis, Gallimard, 1975 est proposée à la lecture pour le séminaire du 24 novembre 2009.

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Télécharger le fac-similé pdf de la préface

L’intervention s’attardera sur l’étude de différentes formes du joueur contemporain. Je propose donc en guise de titre donné à cette intervention  « Jeu et réalité – les joueurs du virtuel ». S.D.

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Après avoir été laissé en suspens quelques mois, AdNM inaugure une nouvelle maquette, une nouvelle formule, avec un nouveau collectif de rédacteurs.

En guise de transition et dans la perspective du séminaire « Jeu et réalité » du mardi 24 novembre 2009, la chanson de Cat Stevens, Where Do The Children Play ?, en concert en 1971.

Where Do The Children Play ?
de l’album de Cat Stevens,  Tea For The Tillerman
1970, Label A&M

Well I think it’s fine, building jumbo planes.
Or taking a ride on a cosmic train.
Switch on summer from a slot machine.
Get what you want to if you want, ’cause you can get
anything.

I know we’ve come a long way,
We’re changing day to day,
But tell me, where do the children play?

Well you roll on roads over fresh green grass.
For your lorry loads pumping petrol gas.
And you make them long, and you make them tough.
But they just go on and on, and it seems you can’t get off.

Oh, I know we’ve come a long way,
We’re changing day to day,
But tell me, where do the children play?

When you crack the sky, scrapers fill the air.
Will you keep on building higher
’til there’s no more room up there?
Will you make us laugh, will you make us cry?
Will you tell us when to live, will you tell us when to die?

I know we’ve come a long way,
We’re changing day to day,
But tell me, where do the children play?

Bonus. Écouter le disque entier :

cat-stevens-tea-for-the-tillerman
http://www.deezer.com/music/cat-stevens/tea-for-the-tillerman-246341?provider=website

Supplément gratuit. Une photo d’époque :

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1971

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Matt Mullican, Five Into One, 1991. (©Mullican 1991. Collection iconographique de JLB)

En 1990, l’artiste américain Matt Mullican montre à Imagina (« Festival des nouvelles images » organisé par l’Institut national de l’audiovisuel à Monte-Carlo depuis 1981), une œuvre en images de synthèse, The City Project. Ses images ont été calculées à Hollywood sur une Connection Machine (avec Karl Sims), et il envisage de les croiser avec la « téléprésence » (de Scott Fisher). Matt Mullican est sculpteur, il développe une cosmologie personnelle, dans les médiums les plus divers, du bas relief de béton à la bannière de tissu, du bois laqué au parterre de fleurs, de l’objet archéologique au pictogramme le plus minimal. Son œuvre est faite de signes et de projections mentales, elle relève en définitive de la performance. La même année, on le voit au Magasin, à Grenoble, dans un état proche de l’hypnose, une longue baguette en main, décrire en un flot de paroles un immense frottis mural qui est comme le mandala de son univers. Lire la suite »

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Second Life, nouveau territoire d’expérience artistique immatérielle ?

Lundi 14 avril 2008 à 15h00, École nationale supérieure des beaux-arts, chapelle des Petits-Augustins ou dans Second Life sur l’île Verte. Lire la suite »

Troy Innocent

Troy Innocent est un artiste dont l’œuvre s’apparente au design des jeux informatiques. En utilisant toute une gamme de médias, il a acquis une reconnaissance internationale pour ses œuvres qui explorent le « language de l’informatique”. Depuis une dizaine d’années, il a combiné l’animation par ordinateur, les systèmes génératifs, le multimédia et l’interactivité pour la conception de mondes virtuels. Ces mondes sont pour lui un moyen de faire vivre ensemble des objets, des personnages et des icônes qui semblent venir des jeux vidéo, de la musique électronique et des arts numériques.
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