juillet 2016

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De 2002 à 2005, les conférences mensuelles organisées par l’Atelier de recherches interactives*, (ARi, post-diplôme de l’École nationale supérieure des arts décoratifs) avec le  Centre interdisciplinaire de recherche sur l’esthétique du numérique de l’Université Paris 8, (Ciren**), à l’École nationale des arts décoratifs, ont été dédiées à la recherche et à la création dans le champ de l’interactivité et du numérique.

Mercredi 30 mars 2005, dans l’amphithéâtre Rodin de l’École nationale des arts décoratifs, sous le titre Retour sur Les Immatériaux, il s’agit de témoigner de cette exposition, tout juste vingt ans après son ouverture le 28 mars 1985 au Centre Pompidou, et de considérer le destin théorique et historique de ces «immatériaux», qui désignent non pas simplement ce qui est immatériel mais, de façon ouverte, «un matériau qui disparaît comme entité indépendante», un matériau où «le modèle du langage supplante celui de la matière» et dont le principe «n’est plus une substance stable mais un ensemble d’interactions».

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Son de la cassette « dossier de presse » des Immatériaux. Voix de Michael Lonsdale. Coll. JLB.

En 1984, au Centre Pompidou, Jean-François Lyotard est appelé à prendre la direction intellectuelle d’une exposition prévue sur le thème «matériaux nouveaux et création», et entend mettre en question chacun de ces trois termes en la nommant Les Immatériaux et en proposant d’agencer l’exposition selon les mots matériau, matière, matrice, matériel, maternité. L’exposition donnera au visiteur «le sentiment de la complexité des choses» car «une nouvelle sensibilité naît» alors que «dans la création apparaissent de nouveaux genres d’art reposant sur les nouvelles technologies».

Retour sur Les Immatériaux propose deux sessions, présentées par Manuela de Barros:


Manuela de Barros, retour sur les Immatériaux 30 mars 2005 from TRANSPORTS on Vimeo.

Préambule aux Immatériaux par Manuela de Barros

Télécharger le préambule sous format pdf

15h-17h30 : Première session  «L’image des Immatériaux» par quatre de ses participants directs.


Philippe Délis (scénographe de l’exposition), enregistrement vidéo de sa communication et documents photographiques.


Jean-Louis Boissier, à propos du Bus, 1984-1985, (vidéodisque-installation) enregistrement vidéo de sa communication.


Liliane Terrier, à propos de Toutes les copies (copy art-installation), site de l’exposition des Immatériaux, enregistrement vidéo de sa communication et fichier pdf des documents projetés.


Marie-Hélène Tramus revient sur sa participation aux Immatériaux (Gastronomica, film 3D), enregistrement vidéo de sa communication.

18h30-21h : Deuxième session «L’écriture des Immatériaux» par deux de ses participants directs questionnés par Paul Devautour.


Christine Buci-Glucksmann, Jean-Pierre Balpe et Paul Devautour; enregistrements vidéo des communications de Christine Buci-Glucksmann, de  Jean-Pierre Balpe et de Paul Devautour puis de la conversation finale.

 

* Conférences ARi/Ciren http://www.arpla.fr/odnm/?page_id=5673
**Site du Ciren http://www.ciren.org

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Mardi 5 juillet 2016, 13h30, mercredi 6 juillet 2016, 13h30, Zürich. De l’artiste Jorinde Voigt, née en 1977 à Francfort, professeur à Berlin, une œuvre produite pour Manifesta 11 : Stress und Freiheit. Selon le principe « Joint Venture » de la manifestation (http://m11.manifesta.org/fr/art-artistes/concept-curatorial), l’artiste s’associe à un autre producteur. Ici, le fabricant Melchior Bürgin des bateaux de courses Stämpfli. Référence est faite à Rousseau, à son idée de la liberté vécue dans sa barque de l’Île de Saint-Pierre du lac de Bienne, à travers ce qu’en dit Peter Sloterdijk dans son livre Stress und Freiheit, 2011. Au Löwenbraükunst, le bateau qui date de 1920 donne sa longueur à la série de dessins, tentative de figuration d’un état de sensations, de sentiments, d’idées. Dans l’atelier Stämpfli, Seestrasse (http://www.staempfli-boats.ch), au bord du lac au sud de la ville, ce sont des dessins préparatoires, dont une barque dorée.

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Mercredi 6 juillet 2016, midi, Zürich. Pour Manifesta 11 à la Wasserkirche, l’artiste russe Evgeny Antufiev décline l’activité de Vladimir Nabokov comme lépidoptériste. La collection de papillons de Nabokov ne peut pas sortir du Musée de zoologie de Lausanne qui la conserve (http://www.zoologie.vd.ch/collections-et-publications/collections/acquisitions-et-collections-particulieres/) mais on voit des exemples de leurs enveloppes et de leurs boîtes.

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Mercredi 6 juillet 2016, 11h30, Zürich. Integral Ruedi Baur Zürich (http://jlggb.net/blog/?p=5711), avec sa typographie et sa signalétique noir sur blanc, intervient par une œuvre à part entière dans Manifesta 11. Un ensemble omniprésent de personnages en pictogrammes, identifiables quant à leur position sociale, professionnelle, culturelle, habitent la ville. Ils se réfèrent à l’incontournable code d’information visuelle ISOTYPE, produit dans les années trente par le sociologue autrichien Otto Neurath et par le graphiste allemand Gerd Arntz dans une intention à la fois universelle et critique. À la Wasserkirche — qui fut longtemps une bibliothèque —, le principe de « Joint Venture » de la manifestation semble apparaître dans une conjonction sur la pierre : une impression soigneusement collée et un blason historique en haut-relief.

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