game art

https://thedarksideofzelda.wordpress.com

Hugo Richard et Jérémi Su

La culture japonaise prend de plus en plus place dans notre vie remplaçant peu à peu la culture américaine qui nous a envahi au fil de ces décennies. Le japon soutient son soft power et souhaite donc exporter sa « pop culture » comme ses mangas, ses animes, ses jeux-vidéo et sa musique (J-pop).

Cette culture récente renforce la précédente « vague » de soft power qui mettait en avant sa culture plus traditionnelle telle que les estampes ( Ukiyoe ), la cérémonie du thé ( Chado ), le sumo et la cuisine. Maintenant le Japon cherche à se donner une image « cool » ou « chic ».

Aujourd’hui la France est le deuxième plus gros consommateur de manga au monde derrière le Japon. Les français adorent cette culture hors du commun qui dépayse. Nous avons donc voulu montrer au travers de ces trois montages ce à quoi pourrait ressembler Paris dans un futur proche après que la pop culture japonaise nous ait envahis.

Dans ces montages nous avons inclus de nombreux panneaux publicitaires japonais, des femmes en Kimono, des cosplays de manga et quelques références à des animations japonaise connues. ( Veuillez cliquer sur les montages pour les avoir en meilleur qualité et ainsi pouvoir zoomer sur ceux-ci ).

Dans cette oeuvre, il y est représenté Jésus contrôlant notre monde d’une manière bien particulière: sur un ordinateur en jouant aux Sims, ce jeu de simulation de vie très populaire où le joueur contrôle la vie entière d’êtres virtuels qu’il aura créé lui-même. Habillé dans un style très casual en pull/jeans et enfermé dans le noir en passant son temps devant son écran, ce Jésus est l’image type du joueur lambda.

Après avoir joué un certain temps, ces mêmes joueurs peuvent trouver le jeu ennuyeux et décider de faire subir à leurs êtres virtuels toutes sortes d’activités machiavéliques. Noyade dans la piscine, emprisonnement entre 4 murs, provoquer un incendie avec le four de la cuisine; la seule limite est l’imagination du joueur.

Un rapprochement entre le personnage divin et le joueur est donc tout à fait possible, où les deux sont créateurs et décident du destin de leur création. Dans le cas où Jésus s’ennuierait, il pourrait alors tout à fait provoquer tsunamis, pluies de météores et autres cataclysmes mais aussi créer des êtres vivants et leur donner le destin qu’il désire: virus mortel ou bien dictateur fou, tout est réalisable en un claquement de doigts (ou quelques pressions de touches pour le joueur). Avec le même but pour les deux: s’amuser en regardant les conséquences de leurs créations.

Enfin, l’importance accordée aux décisions et leurs conséquences est nulle. Ces créateurs ne risquent rien car ils seront toujours observateurs de leurs expériences et n’entrent jamais dans la réalité de leur création, comme des scientifiques examinant des rats de laboratoire. Le concept de vie et de mort perd tout son sens étant donné leur capacité de recréer ou détruire à l’infini ce qu’ils souhaitent. Pour eux, la vie n’est qu’un jeu.