Voici la fanfiction que nous avons écris, sur un des personnages principaux du jeu Animal Crossing, Tom Nook.
TOM NOOK
Tom Nook est un petit raton laveur qui s’occupe de l’agence immobilière du village. C’est lui qui accueille les nouveaux habitants, leur montre les environs, comment bien gérer sa vie mais surtout, comment se ruiner. À chaque nouvelle personne, il va lui montrer comment faire agrandir sa maison, et qui ne rêve pas de vivre dans une grande maison, une villa voire un château ! La somme à payer est toujours incroyablement démesurée mais tout le monde accepte et Tom Nook continue de s’enrichir.
Voici comment se déroule une journée banale dans la vie de Tom Nook :
Je sors de chez moi en courant, pour pouvoir attraper mon train; mais lorsque j’arrive à la gare, je le vois partir au loin… Quatrième fois de la semaine que je le rate, et nous sommes que jeudi !
En arrivant à l’agence, je vois qu’il y a déjà mon client préféré qui m’attend :
- “Vous êtes encore en retard ! Comment suis-je censé vous payer si vous n’êtes pas là ?
- Je vous prie de bien vouloir m’excuser Monsieur Racine, mon train est encore parti sans moi ce matin hm… J’ouvre l’agence et je vous accueille dans mon bureau.”
Après 13 minutes de blabla et un accord de clochettes, Monsieur Racine sort de mon bureau et je me retrouve seul avec un petit sac rempli de ce qui fait mon bonheur.
Lors de ma pause-déjeuner, je retrouve mes neveux, petits jumeaux qui tiennent le magasin à côté. Leurs parents leur ont légué la boutique de meuble dès lorsqu’ils ont compris que Méli et Mélo avaient le sens des affaires. Eux n’ont pas de pause car les clients viennent sans cesse acheter des meubles, mais je passe seulement pour vérifier si le seuil de 100 000 clochettes est atteint.
Je retourne à l’agence après avoir acheter à manger et me pose dans mon siège de bureau, seul. Aucun habitant n’est venu me voir dans l’après-midi… Aucune clochette en plus dans mes poches… Juste les 75 000 clochettes de Monsieur Racine… Mais pas plus…
Je retourne à la gare en début de soirée pour prendre mon train. Je croise Lazar, le chef de gare de la seule gare de cette ville. Je crois qu’il me doit des clochettes, il doit me payer le loyer de sa petite maison, il me doit 52 000 clochettes, peut-être 152 000… Je ne sais plus… Je décide d’aller le voir pour lui en parler mais il nie les faits, peut-être qu’il a oublié… Je le rappellerai demain depuis mon bureau.
Arrivé chez moi, je me retrouve seul, encore. Je décide donc d’appeler Méli et Mélo pour leur proposer de dîner avec moi :
- “Hey salut les gars ! Comment ça va depuis tout à l’heure hm ?
- Oh bah tu sais la routine Mélo s’occupe d’une cliente actuellement que veux-tu ?
- Je vous propose de venir manger à la maison ce soir hm. J’ai acheté des navets à Porcella dimanche dernier et elle m’a dit qu’ils seraient délicieux à partir de jeudi hm. Et devine quoi ! Nous sommes jeudi ! J’ai concocté un petit repas avec des…
- Tom un nouveau client vient d’arriver à la boutique je vais devoir te laisser et m’occuper de lui désolé mais je pense qu’on va être occupé toute la soirée on a reçu une nouvelle collection de meuble cet après-midi et ils se vendent comme des petits pains.
- D’accord hm. Pas de soucis hm. J’espère que les clochettes coulent à flot hm. Bonne soirée hm.”
Je n’ai rien préparé, je n’ai même pas de navet… Je décide donc de ne pas manger et de monter directement dans ma chambre. J’ouvre la porte et là se tient sur mon bureau, près de mon ordinateur, ma seule fierté: mes clochettes. Bien évidemment il n’y a pas toute ma fortune chez moi, sinon je n’aurais pas de place pour marcher ! Mais je garde toujours 10 000 clochettes chez moi en sécurité, même si cela ne représente pas grand chose.
Je me couche avec mon sac de 10 000 clochettes sur le côté. Je sors du tiroir de ma table de chevet mon livre favoris, “Comment gagner des clochettes”, et commence à lire. Méli et Mélo me l’ont offert lors de la dernière rénovation de l’agence, qui date d’il y a plus de 2 ans, mais c’est déjà la 176e fois que je lis ce chef-d’oeuvre.
Avant de dormir, je pose le sac sur mon bureau près de la fenêtre, ouvre celle-ci, repose mon livre dans le tiroir et éteint la lumière. Je m’endors sous le doux son des clochettes qui s’entrechoquent, tout en pensant au nombre de clochettes que je vais obtenir demain.
Inas Loumi et Arielle Razafinjatovo.
