Article 2, Animal Crossing et projet photo prévu

Nous avions un projet à rendre pour le cours de Game Art de Sophie Daste qui comprenait un projet pratique et un article décrivant nos choix et nos références artistiques. Faute d’organisation le projet n’a pu aboutir. Mais je tenais quand même à vous parler de cette idée qui me paraissait tout de même intéressante.

L’idée principale de ce projet tournait autour du jeu vidéo Animal Crossing qui est basé sur un dessin animé/ manga japonais. Nous désirions faire une série de photographies plutôt humoristiques autour des règles et du principe de ce jeu. En effet, dans ce jeu, le joueur emménage dans un village où habitent des animaux. Le but est de rendre le village le plus accueillant possible et les habitants heureux, tout en créant des vêtements, des décorations et en collectionnant des objets. Le jeu se déroule en temps réel, et les saisons filent au même rythme que dans la vie, en se synchronisant avec l’heure et la date de la console.


Ce jeu utilise donc l’anthropomorphisme, et aussi un certain côté « kawaï » propre au style japonais. On peut tout de suite penser à la symbolique des animaux comme dans les fables de La Fontaine. On peux par exemple noter que le renard, qui a une boutique au centre ville dans le jeu, vend des contrefaçons, ce qui correspond au caractère rusé et beau parleur que Jean de la Fontaine évoque dans ses fables. On peut également noter les stéréotypes attachés à certains de ces animaux. En effet, le chien tenant le salon de coiffure dans le centre ville se trouve être un caniche rose. Cela peut être l’idée qu’on se fait du chien qui fait des compétitions de beauté. Enfin, il y a également des caractéristiques physiques attachées aux animaux, comme les couturières, des hérissons, qui vendent les vêtements dans le village. En effet, ces animaux ayant des piquants sur leur dos, ils peuvent représenter les aiguilles de la couturière.

Notre idée était de prendre une série de photographies montrant des personnes effectuant les actions d’Animal Crossing dans la vie réelle. Par exemple, secouer des arbres pour ramasser des fruits, puis aller les vendre à l’épicerie du « village ». Ou encore, peut être pêcher dans la seine pour attraper un poisson.

Il est dommage que ce projet n’ai pu aboutir car il montrait un intérêt aussi bien artistique que ludique.

Estelle Katsaros