Archive for novembre, 2012

UPGRADE! HORS-SÉRIE “SOUS INFLUENCE” #3

Lundi, novembre 19th, 2012

MARDI 20 NOVEMBRE 2012 - 19h30 > 22h00 / La Gaité Lyrique, auditorium - entrée libre

Littérature SF/Art numérique : de l’invasion du fantastique dans la vie réelle

Performance, Conférences, Projection

Organisé par Julie Morel et Jean-Nöel Lafargue

Avec Chistophe Fiat, Jean-Nöel Lafargue, Thoma Léon, Damien Simon, Adelin Schweitzer

Infos et stream

http://www.gaite-lyrique.net/evenement/upgrade-litterature-sf-art-numerique-de-l-invasion-du-fantastique-dans-la-vie-reelle

et

http://incident.net/upgradeparis/2012/10/sf/

À l’occasion de la sortie du numéro hors-série du magazine Sous Influence, Julie Morel, Jean-Noël Lafargue et leurs invités mènent une investigation sur l’irruption du fantastique.

La littérature SF et les arts ont toujours entretenues des relations de voisinages, cette soirée, envisage un des aspects souvent développés par ses deux champs artistiques : l’invasion du fantastique dans la vie réelle. Réunissant performeurs, artistes et théoriciens cette session de Upgrade! Paris remontera le temps ou anticipera sur celui ci pour tisser des liens et explorer de possibles trajectoires entre ces différentes formes d’écritures.

19h30 : « Le cri de Godzilla » de Christophe Fiat
20h15 : « L’Homme le plus doué du monde » de Jean Noël Lafargue
21h : « Living in the Ice Age » de Thomas Léon
21h40 : « De Masticatione mortuorum in tumilis » de Damien Simon
22h30 : « Du Cyberpunk à l’Iphone5 (le réel de la fiction.) » de Adelin Schweitzer

(Merci d’être à l’heure car la performance de Christophe Fiat débutera à 19h30!).

• 19h30 : « Le cri de Godzilla » de Christophe Fiat
(Performance / durée 30 minutes)

Suite à un séjour au Japon, un mois après la catastrophe du 11 mars 2011, Christophe Fiat se rend à Iwaki, à 40 kilomètres de la Centrale nucléaire de Fukushima.  Il en revient avec un livre, Retour d’Iwaki (Gallimard, 2011) et une pièce, Daikaiju Eiga – films de monstres japonais (Théâtre Komaba Agora, 2011, repris au Théâtre de Gennevilliers en 2013).
Une fiction radiophonique est aussi en préparation pour France Culture. Le Cri de Godzilla condense cette  expérience bouleversante dans une lecture électrique à mi-chemin entre la poésie sonore et la rock attitude.
Godzilla, ce monstre de cinéma japonais né des essais atomiques américains dans le pacifique en 1954 surgit ici comme un avertissement. Il incarne l’horreur provoquée par la pollution nucléaire.
(Performance artistique créée au Plateau, Frac Île de France en juillet 2012).

• 20h15 : « L’Homme le plus doué du monde » de Jean Noël Lafargue
(Conférence, 45mn + questions)

Edward Page Mitchell (1852-1927), qui a été le rédacteur du New York Sun, aimait régulièrement offrir à ses lecteurs, de manière anonymes, de courts récits de science-fiction dans la veine d’Edgar Alan Poe. Souvent visionnaire, il s’est attaqué à certains thèmes comme le voyage dans le temps ou l’invisibilité non-magique avec une avance de dix ou quinze ans sur Herbert George Wells. Dans « L’homme le plus doué du monde » (1879), l’auteur imagine tout à la fois l’ordinateur, la pensée mécanique et le cyborg.

• 21h : « Living in the Ice Age » de Thomas Léon
(Projection, vidéo de 20 minutes)

La vidéo est une invitation à traverser une idée. Un bâtiment utilitaire à l’abandon, souvenir fantomatique des flux de marchandises qui l’ont traversé, cohabite avec une architecture verticale de verre et d’acier évoquant la gestion de flux financiers présents, tout aussi invisibles.

(Coproduction Conseil général de la Seine-Saint-Denis, Ville de Pantin, Le LABO).

• 21h40 : « De Masticatione mortuorum in tumilis » de Damien Simon
(Conférence, 45mn + questions)

Les différentes inventions ayant trait aux télécommunications, qui émaillèrent la seconde moitié du 19ème siècle,  nourrirent largement l’imagination des contemporains  de Thomas Alva Edison et d’Alexander Graham Bell.  En effet, télégraphes, téléphones, radios et autres appareils nourris d’électricité, donnèrent aux vivants un privilège jusqu’alors réservé aux défunts : faire entendre sa voix en l’absence de tout corps physique.  Les littérateurs, par leurs écrits à la charnière de la fiction et du récit scientifique, se sont faits les témoins de ces progrès et des croyances  qu’ils ont générées ou revitalisées.

• 22h30 : « Du Cyberpunk à l’Iphone5 (le réel de la fiction.) » de Adelin Schweitzer
(Conférence, 45mn + questions)

Adelin Schweitzer présentera, à travers une sélection de ces travaux, notamment le dispositif A-reality, les liens qui le rattache à la culture SF. Il abordera ces liens qui ont influencés sa démarche et continuent d’alimenter son univers artistique.

++++++++++++++++++++

/// Upgrade! Paris est organisé par Marika Dermineur et Julie Morel, incident.net, RYBN.

http://incident.net/theupgrade

/// Upgrade! Paris « Sous influence »est la série d’ateliers et conférences organisée par Upgrade! Paris dans le cadre de la résidence Laboratoire Ouvert à la Gaîté Lyrique (avril 2012 – mars 2013).

++++++++++++++++++++

Mal au Pixel 7. Dominic Gagnon. FILMMAKING

Lundi, novembre 5th, 2012

Mal au Pixel 7

Pour sa 7e édition, Mal au Pixel, festival dédié aux cultures « open source », déploie une exposition, des ateliers pratiques et une série de rencontres à la Gaîté Lyrique. Le festival invite artistes, chercheurs, hackers et activistes internationaux pour un ensemble d’installations et de prototypes qui détournent de manière ludique les technologies de surveillance et de contrôle.

NETWORK HACK
Mal au Pixel s’attache cette année à mettre en tension ces problématiques et à dévoiler les détournements opérés au croisement des arts et du hacking, à travers une exposition thématique réunissant les travaux de : !Mediengruppe Bitnik, Julian Oliver & Danja Vasiliev, Telekommunisten, Timo Toots et Benjamin Gaulon.

PROJECTIONS
Des projections thématiques accompagnent l’exposition, avec les films de Manu Luksch, Gorgomancy.net, Dominic Gagnon et Gwenola Wagon.

CONFERENCES
Lors des weekends d’ouverture et de clôture du festival, 2 séminaires rassemblant chercheurs, artistes, activistes et théoriciens, afin de mieux cerner les enjeux des technologies de la surveillance.

ATELIERS HEBDOMADAIRES
En marge de l’exposition, et en collaboration avec “Laboratoire Ouvert”, Mal au Pixel organise une série d’ateliers pratiques, de rencontres et de démos, tous les mardi du 30 octobre au 18 décembre 2012.

ATELIER FILMMAKING

mardi 13 novembre
Dominic Gagnon.

Rip-in-Pieces

Filmaking in the Age of Internet:

Tous les scénarios d’acquisition de matériel sur Internet en vue d’une production film-vidéo seront explorés.

POURQUOI LE W.W.W.?

Aujourd’hui, c’est Internet qui génère et inspire, plus que tout autre forme médiatique, les nouvelles formes et la base de progrès en audio-visuel. Des forums tels que YouTube, Dailymotion et Vimeo permettent l’exposition du public à toutes les entreprises artisanales de l’audiovisuel. Ce nouveau royaume médiatique a eu un impact incroyable sur le monde de l’image et influence actuellement la vision du monde de nombreuses personnes.

« C’est une histoire de communauté et de collaboration sur une échelle jamais vue auparavant. Le réseau de million de personnes du site YouTube qui reçoit 50 000 heures de vidéo par jour en est un bon exemple. Cela va non seulement changer le monde, mais aussi changer la façon dont le monde change. » Lev Grossman

De plus, la «numérisation» et la démocratisation achevée de la production vidéo a permis d’élargir la base d’intérêt et stimuler la créativité de gens qui tentent de documenter et représenter ces nouvelles réalités technologiques et sociales.

Ce qui attire également vers le web sont ces nouvelles méthodes de visualisation, ces nouvelles sources de matériaux, ces changements important de perspective documentaire et surtout ces nouveaux lieux de l’existence à explorer et à documenter.

D.G.
Pour Dominic Gagnon, le cinéma est une discipline du chaos ou un moyen de mesurer l’incommensurable. Depuis qu’il a partiellement perdu l’usage de son œil droit, il tire la matière de ses films à même le World Wide Web.
Depuis 1996, DG fait des présentations publiques d’images en mouvement, invente des machines, crée des œuvres sonores, construit des installations et performe dans différents contextes. A travers toutes ses pratiques, il revalorise les principes du détournement, du collage et de la manoeuvre, parfois anonyme, en art.