Archive for the ‘Cinéma miniature’ Category

Staring at you staring at me

Jeudi, février 4th, 2016

STARING AT YOU – STARING AT ME

http://www.staringatyoustaringatme.com/

staringatyoustaringatme

staringatyoustaringatme

6 Février 2016 – 12 Mars 2016

Exposition

Vernissage vendredi 5 février 18-21h à Ygrec

Commissariat : Éric Maillet & Jinsang Yoo
Avec Yann Bougaret & Arnaud Mirman, Sung-min Hong, Dong-hyun Kim, Je-hyun Shin, Byung-seo Yoo et Mok-yon Yoo

Cette série d’expositions explore les appropriations, usages critiques et détournements des flux vidéo (webcams, vidéos en streaming sur le web, vidéosurveillance, etc) qui peuvent être opérés dans le champ de l’art. Plusieurs générations d’artistes ainsi qu’une large palette d’approches témoignent de la grande vivacité de ce questionnement au sein de la scène artistique française et coréenne.

Ce projet a été imaginé conjointement par Jinsang Yoo (critique d’art, commissaire d’exposition, enseignant en art) et Éric Maillet (artiste, commissaire d’exposition, enseignant en art à l’ENSAPC). Il fait suite à une collaboration engagée entre les deux depuis plusieurs années, s’étant concrétisée jusqu’à là par des expériences pédagogiques (J. Yoo est enseignant à Kaywon University of Art and Design, É. Maillet enseignant à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy). Ainsi, suite à des workshops et des échanges, différents événements publics et expositions ont eu lieu (à Paris : Ygrec, Espace Khiasma ; à Séoul : Digital Media City, Gallery 27). Le Nam June Paik Art Center a déjà été associé à ces événements.

Ces expériences pédagogiques et workshops ont été menés sur une réflexion globale, à savoir la place des technologies et médias numériques, et leur appropriation ou détournement dans le champ de l’art. Loin de toute approche technophile ou « geek », il s’agit de penser les usages et la critique des usages par l’art.

Par ailleurs, la question du détournement des circuits et flux vidéos est, depuis deux ans, un l’axe de travail de l’Atelier de Recherche et Création Écran Total, mené par Jeff Guess et Éric Maillet, à l’École Nationale Supérieure d’Art Paris-Cergy (ENSAPC). Pour l’année scolaire en cours, se sont joints à Écran Total un enseignant de l’École Nationale Supérieure école d’ingénieurs ENSEA, Sylvain Reynal, et quelques-uns de ses étudiants. Ainsi, une sélection de travaux d’étudiants produits dans ce cadre seront inclus dans les expositions Staring at you staring at me. Il s’agit de réalisations collectives mêlant étudiants en art et en ingénierie, et elles sont parfaitement pertinentes et abouties. Il est important de noter qu’aucune distinction ni hiérarchie ne sera établie entre les travaux d’artistes « professionnels » et les travaux d’étudiants.

Plus globalement, l’ensemble des travaux retenus, que ce soit d’artistes ou d’étudiants, portent en eux une dimension de recherche. Un questionnement y est présent, motive le travail, sans pour autant entrer en contradiction avec la dimension visuelle et de plaisir. Ces œuvres nous transportent, nous captivent, nous surprennent, et en même temps nous amènent à nous questionner sur notre relation aux images qui saturent notre quotidien et conditionnent nos relations sociales.

Manifestation organisée dans le cadre de l’Année France-Corée 2015-2016

A partir du 4 février à l’ Espace Khiasma
A partir du 5 février à Ygrec
A partir du 6 février aux Grands Voisins

Plus d’infos

ENSAPC YGREC
20, rue Louise Weiss
75013 Paris
M° Chevaleret ou Bibliothèque François Mitterrand

PEER-TO-PEER

Vendredi, décembre 5th, 2014

PEER-TO-PEER
(journées thématiques)

Palais de Tokyo, samedi 13 décembre, 14h – 00h
Niveau -1 / Le Point Perché et salle 37

PEER-TO-PEER s’articule autour de l’exploration du nouveau monde créé par le réseau, par l’idée que la compréhension de notre monde va passer par sa duplication intégrale sous forme de données.

Conférences : Le Point Perché
14h00 – Abraham Poincheval
15h00 – Eva et Franco Mattes par Margherita Balzerani
16h00 – Eric Sadin
17h00 – Benjamin Gaulon, alias Recyclism
18h00 – Emilie Brout & Maxime Marion

Performance : Salle 37
19h30 – Nicolas Maigret – The Pirate Cinema

Musique live : Le Point Perché
21h00 – Méryll Ampe

Mobile Tube

Mardi, juin 10th, 2008

   Mobile Tube est un projet collectif impliquant des étudiants en master arts plastiques de l’université Paris 8 d’après une mise en scène de Gwenola Wagon.

Le projet sera visible in situ le samedi 14 et le dimanche 15 de 16h à 18h pendant le festival Pocketfilms qui se déroulera au Centre Pompidou.

Equipe de réalisation : Gabriel Ariyanayagam, Caroline Bergoin, Christel Beriot, Gary Burgi, Cristhian Galeano, Claudia Gomez, Dominique Gonin-Peysson, Margot Jayle, Burçay Karakus, Tom Kronheim, Vesna Lhoumeau, Claire Maes, Benoît Maincent, Azzedine Mellouk, Danaé Papaïoannou, Christina Reyes, Sandra Suarez, Shang Lin Wu, Shui-Jou Wu, Tong Zhao.
Mobile Tube prend la forme d’une collection de vidéos dont une version est consultable depuis un appareil mobile autour de la Place Beaubourg.
Chaque vidéo présente la trace d’un parcours, d’un événement ou d’une performance s’étant déroulée sur la place. Les histoires peuvent se découvrir en suivant un trajet ou en restant immobile dans un emplacement cartographié.Les vidéos sont des invitations à suivre : un trajet mystérieux, une correspondance amoureuse, les pulsions refoulées d’une jeune fille au court d’un trajet, une performance orchestrée par les indications dictées par téléphone, une simulation d’attentat terroriste, des miracles opérés par une vierge inconnue, les habitants d’une cité visitant pour la première fois les collections du musée d’art moderne, les pérégrinations d’une caméra volée par un pickpocket, les mouvements vertigineux d’un téléphone portable jusqu’à sa chute finale, les descriptions d’autres places à Istanbul, Bruxelles, Genève et Séoul chuchotées à l’oreille, etc.

Caméra-œil, caméra-main et caméra de l’invisible

Dimanche, mars 30th, 2008

La dernière séance fut consacrée à une recherche sur la miniaturisation des caméras cinéma, vidéo et numérique. Les appareils de prise de son et de prise de vue, en relation avec les supports d’enregistrement deviennent plus léger, plus petit et maniable. Avec la miniaturisation des outils, la caméra devient un objet plus proche du corps maniable et transportable. Tout utilisateur peut aujourd’hui trouver facilement des cameras miniatures dont la taille est si petite qu’elles se dissimulent dans des valises, stylos, casquettes. Les micros et objectifs peuvent se porter devant les yeux, aux poignets, entre les doigts de la main ou attachés sur des vêtements.Deux mouvements se dessinent au fil des inventions et transformations des outils de captation du réel ; La caméra devient un outil, une prothèse qui se porte à la place du regard ou bien elle peut se tenir au bout des doigts. La caméra prolongerait un organe comme l’œil humain ou  deviendrait une extension de la main. L’œil greffé de Robocop contient une caméra qui filme et enregistre ce qu’il voit et entend. Il peut superposer sur la vue réelle, la vue précédemment prise. L’enregistrement se compare à la vue présente en temps réel.

  

Robocop et Total Recall de Paul Verhoeven, Tornado Night vision, (en bas à droite). 

Nos caméra ne sont pas encore directement reliées à nos organes et fonctionnent diversement de l’œil humain. Cependant certaines caméras peuvent s’accrocher à la place des yeux ou sur la tête comme une lampe torche frontale. Ces outils servent à filmer dans des circonstances où l’utilisateur a besoin d’avoir les mains libres. Lorsqu’il filme en pédalant, surfant, skiant, plongeant ou escaladant. Dans ces circonstances, la caméra œil sert à palier à l’absence de prise en main.

  

Caméra espion (en haut à gauche), caméra Hero (en haut à droite), caméra pilotée par hélicoptère (en bas à gauche et à droite).

Avec la caméra-main, la vue se manipule par la main. La main trace, cadre, temporalise la scène. La main se saisit du réel, attrape, cueille la vue et se ressaisit de l’objet capté. Dans Minority Report, toutes les vues présentes, passées et futures sont jouées par les mains des policiers chargés de lutter contre la pré-criminalité. John Anderton en déplaçant les deux mains dans l’espace, rembobine, rejoue, change de plan, choisi et cadre les images reçues à partir d’une interface projetant sur des écrans transparents. 

Minority Report par  Steven Spielberg, 2002 et caméra 360°

Enfin, si le nombre de caméras dépasse largement le nombre d’êtres humains sur la planète, d’autres utopies perdurent. Tout en étant à la fois caméra-œil et caméra main, la caméra  filmerait l’invisible, (du plus petit au plus grand) captant ce que l’œil ne peut voir. Capter une scène malgré une absence de luminosité, dans le but de percevoir mieux que l’œil humain. Etre pilotée par des nano-robots ou des mini-hélicoptères, être un œil total qui enregistre une totalité spatiale, tous les côtés en même temps, devant, derrière, à gauche, à droite, au dessus et en dessous.

Liens cinema miniature

Dimanche, octobre 7th, 2007

http://del.icio.us/Cinema_miniature