Archive for the ‘Cinéma des séries’ Category

Cory Arcangel

Mardi, décembre 1st, 2009


Cory Arcangel, Drei Klavierstücke, op.11, 2009.
Voir aussi son blog

“Selons vous, quelle est la place du folklore et des arts et des traditions populaires dans l’art contemporain ?
Les deux se transmettent des “informations” à l’autre, mais cela marche surtout dans un sens : l’art contemporain ou savant (high) est influencé par le vernaculaire, il l’a toujours été et j’imagine qu’il en sera éternellement ainsi.”

Propos de Jeremy Deller, artiste, recueillis par Jean-Marie Gallais et Nadège Lecuyer,a vril 2009. In Insiders, exposition Arc en rêve centre d’architecture + CAPC Musée d’Art Contemporain. Entrepôt, Bordeaux, 09.10.2009 > 07.02.2010.

Des chaînes en séries…

Mercredi, décembre 5th, 2007

Les vidéos présentent un film dont la durée originale de une à deux heures est réduite à quelques minutes.
Les 5 secondmovies sont des vidéos parodiques qui prennent que quelques images transformant de célèbres films en quelques secondes.

Un polyclip est une vidéo où le réalisateur apparait plusieurs fois à l’écran en interprétant différentes versions, instruments et voix d’un même morceau. Chaque vidéo est synchronisée, mis à l’échelle et positionnée en split screen.

Des films à voir plus d’une fois

Mardi, novembre 20th, 2007

Le DVD-Rom Compétent dans sa branche d’Olivier Bosson se compose d’une trentaine de films courts (« Bocal de cornichon », « Caméra », « Vin du Sénégal » ou « Juste une image »). Cette compilation de morceaux, qui ne sont pas liés à une structure linéaire ou en arborescence, se consulte comme on écouterait les titres d’un juke-box. Cet apparent désordre donne un rapport de connivence et d’affinité entre les trente saynètes du DVD. On observe sans cesse les petits rapports qui se créent entre les films par des objets récurrents. Le spectateur prend autant de plaisir à se perdre qu’à se retrouver dans la mémoire de ce sommaire où la scène précédente s’éclipse après la perception d’une autre. Ce procédé engendre un nouvel état d’oubli, par la multitude des possibilités qu’il nous offre pour y accéder. Il sollicite le désir de revisiter les morceaux, en cherchant à nous confronter au souvenir du déjà-vu. Olivier Bosson dit qu’il filme pour sauver les images de l’oubli, pour les « rédimer » (verbe synonyme de « racheter ») : « Je vous filme pour vous sauver. Je vous offre un salut, ou un rédimade comme aurait dit Duchamp. »

Nicolas Boone, comme Olivier Bosson, explore les possibilités d’écritures numériques d’un cinéma stocké sur DVD. Fuite de Nicolas Boone a été conçu comme un jeu où chaque montage apporte de nouveaux éléments à l’histoire. Fuite présente un sommaire dont chaque élément (chapitre) est un film, mais donne à voir un nouveau montage : « […] Les sept films du DVD Fuite sont des pistes, fragments d’un tout perdu et fragments d’un tout a découvrir. » Le film se compose pour être vu plus d’une fois : « Plus nous le regardons, plus on le comprend, ou au contraire il devient confus. […] Un DVD c’est un film destiné à être revu, à être appris par cœur ! »*

*Nicolas Boone, Approche sur FUITE, http://www.nicolasboone.net/fuite/index.htm#aproch