Céline Ahond

Céline Ahond, « Comment apprendre à apprendre ? »

Performance – marche – lecture aux «Grands voisins»

Lundi 16 novembre, 15h30-17h30

Friche de l’ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul.
82, Avenue Denfert-Rochereau 75 014 Paris
http://lesgrandsvoisins.org/

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visuel-celineahond 1- World wants word – performance – 30 mars 2013 –  Public Fiction, Los Angeles – crédits : Charlie Jeffery

La démarche artistique de Céline Ahond trouve son origine en 2001 à l’École supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg dans le cadre de l’enseignement, dit le groupe 3, de Eléonore Hellio, Pierre Mercier et Franscisco Ruiz del Infante. En 2015 pour valider son Diplôme supérieur de recherches en art à l’École supérieure d’art de l’agglomération d’Annecy, elle met en œuvre une série d’entretiens prospectifs qui deviennent aussi l’occasion de revisiter par la parole son parcours artistique de performeuse dans l’espace public, son expérience d’artiste intervenante en milieu scolaire avec les ateliers Qu’est ce qu’on fabrique ensemble ? et la réalisation du 1% J’aimerai pourvoir apprendre en bougeant au collège Pierre de Ronsard à Mer. A l’occasion de ce rendez-vous du lundi 16 novembre 2015 Céline Ahond partage avec les étudiants de Paris 8 sa réflexion sur les pouvoirs émancipateurs d’une œuvre qui prend en compte dans son processus créatif et par son rapport au réel la rencontre avec l’autre. Comment apprendre à apprendre à être spectateur, amateur, acteur, regardeur, co-créateur, interlocuteur, complice, performeur, artiste ?

Céline Ahond mène un travail de performeuse depuis 2003. Initialement ses prises de parole se font à partir de ses montages d’images et s’organisent sous forme de diaporamas projetés. Puis en 2007 elle s’extrait des lieux de projection, monte sur un Speaker corner orange et ouvre un territoire pour poursuivre l’invention d’un langage. Pas de texte écrit ici mais une trame précise et répétée dans laquelle la parole libre répond à la nécessité de l’adresse. La parole liée aux images constitue ainsi la seule « écriture » de ses performances. En 2010, elle abandonne les images imprimées pour construire un parcours où le paysage de chaque étape devient l’image à traverser avec le public. En 2011, elle introduit le médium vidéo dans l’élaboration même de la performance, questionnant la représentation de l’image dans son rapport à la réalité. Son travail a été présenté à la fondation Ricard, à Piano Nobile à Genève, à l’espace Khiasma, La Box, au MacVal à Paris, à L’institut français d’Amsterdam.

http://celineahond.com/