15 juin 2008
Rédigé par Cline Lemaire | Publié dans Artistes, Institutions, Workshop (1) |
14 juin 2008
C’est l’esprit de notre workshop *(2)!
Catherine Malabou**, in Libération, samedi 14 et dimanche 15 juin 2008, p. VIII:
«Interroger la possibilité d’une critique numérique revient à prendre acte du déplacement considérable que connaît aujourd’hui, avec les “médiacultures”, le concept traditionnel de critique. La pratique des blogs, des pages personnelles, du Web 2.0 en général témoignent de ce que l’internaute n’est pas un simple consommateur d’informations, mais un acteur, un producteur de jugement et, par là, de normes esthétiques et culturelles. La prolifération et la fragmentation de ces normes dérangent la notion de “domination”, qui a longtemps été le nerf de la critique sociologique française. Héritée de Marx, prolongée par l’Ecole de Francfort et la sociologie de Bourdieu, la “critique” a longtemps trouvé son site dans l’espace du partage. L’opposition entre mainstream culture et subcultures est aujourd’hui obsolète. Le débat consistera à interroger, à partir de la reconnaissance nécessaire de ces changements de paradigme, le devenir de la critique lorsqu’elle se confond avec l’”individualisme expressif”.
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Rédigé par Liliane | Publié dans 10. «I read», Workshop (1) |
13 juin 2008
Rédigé par Yi-hua Wu | Publié dans 10. «I read», Workshop (1) |
12 juin 2008
Pourquoi les motifs floraux? J’ai posé la question à Florence Wang (un prénom français issu du verbe latin floreo, fleurir), elle m’a répondu en chinois, «Parce que j’aime dessiner des fleurs.»
Le trait de fleur
Ces fleurs s’épanouissent sur des T-shirts dont les lignes fines sont influencées par l’esquisse à l’encre de la peinture chinoise traditionnelle, Bai Miao (traces en monochrome), dans lequel il ne s’agit pas simplement de tracer la forme de l’objet, mais d’écrire sous la forme du dessin comme la calligraphie chinoise puisque chaque ligne a son unique trait. Ce que le peintre dessine/écrit est sa propre observation, et dans un sens «pourrait être occasion de voyage, de contemplation».
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Rédigé par Nan Liu | Publié dans 10. «I read», Workshop (1) |
12 juin 2008
A propos de Last Manœuvres in the Dark, Palais de Tokyo, 2008
In Slavoj ZIZEK, Fragile absolu, Pourquoi l’héritage chrétien vaut-il d’être défendu, Flammarion, 2008, pp. 118-119:
«… l’affrontement des matrices symboliques élémentaires de l’Occident et l’Orient.
[...] La position lacanienne vis-à-vis de l’idée orientale de nirvana est donc claire: le choix réel n’est pas celui entre le désir (pour quelque chose d’illusoire) et le renoncement (l’extinction). Il existe une troisième option, et c’est le désir du Rien lui-même, c’est-à-dire le désir pour un objet qui représente le Rien. La position lacanienne ne consiste pas à valoriser la position bouddhiste en la réservant à ceux qui sont assez forts pour éteindre leur désir, alors que nous, pauvres Occidentaux prisonniers de la dialectique du désir, nous en serions réduits à la psychanalyse.
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Rédigé par Liliane | Publié dans 10. «I read», Artistes, Institutions, Workshop (1) |
11 juin 2008
Below are the 15 points Alain badiou discussed at the drawing center in New York. December 4, 2003
The question: how can contemporary art avoid being formalist romantic?
This was the question he started his talk with. The following points were addressing this question. By form he possibly means organization, anything you need to make art with, in the general sense of the word. It is not form as opposed to content. By romantic he means for example when one considers our reality to be bad, when one strives a better reality, when nihilism is the dominant mode of thinking. (romanticism-nihilism)
15 thèses sur l’art contemporain ( from: Fifteen Theses on Contemporary Art)
[...]
1. L’art n’est pas la descente sublime de l’infini dans l’abjection finie du corps et du sexe. Il est au contraire la production, par le moyen fini d’une soustraction matérielle, d’une série subjective infinie. Lire la suite de cet article »
Rédigé par Yi-hua Wu | Publié dans 10. «I read», Workshop (1) |
10 juin 2008
Info before to go:
En dehors des institutions d’arts plastiques, d’autre modes de production artistique sont possibles, aussi captivants.
Pascal Rambert, directeur du théâtre2gennevilliers is a real one but not a ghost. Il a refait un théâtre autant en artiste qu’en producteur/curator. Il écrit dans son livre (GENNEVILLIERSroman07/08, Editions Les Solitaires Intempestifs):
— Faire se rencontrer des gens qui ne devaient pas se rencontrer.
— sous formes de formes.
— Faire des formes nouvelles en remettant du sens dans les gestes de ceux qui les font.
— Je viens mettre en présence ce qui n’est pas en présence. Je viens faire se rencontrer ce qui ne devait pas se rencontrer.
— Les artistes vivants et qui, en danse, en théâtre, ou pour le cinéma, sont les auteurs ET les metteurs en scène de leur pièce. Les auteurs ET les réalisateurs de leur films …..
Il avait invité Los Angeles Poverty Department à produire une superbe pièce >Red Beard, Red Beard< au Théâtre de Genevilliers.
Interview du metteur en scènce: John Malpede et Henriëtte Brouwers au Théâtre de Gennevilliers - mardi, 10 juin 2008 © Théâtre de Gennevilliers
Rédigé par Yi-hua Wu | Publié dans Workshop (1) |
10 juin 2008
Rédigé par Liliane | Publié dans 10. «I read», Workshop (1) |
10 juin 2008
1. Baldessari Sings LeWitt, 1972, 15 min, b&w, sound
2. Sol LeWitt, «Paragraphs on Conceptual Art», (forme manuscrite) in Artforum, juin 1967 (voir dans la liste d’articles de la page)
3. in Art en théorie, 1900-1990, une anthologie par Charles Harrison et Paul Wood, Hazan, 1997.pp. 913-914. Ces [35]«Paragraphs on Conceptual Art» furent publiés dans Art-Language, vol. 1, n°1, Coventry, may 1969:
1. Les artistes conceptuels sont plus mystiques que rationalistes.
2. Les jugements rationnels succèdent aux jugements rationnels.
3. Les jugements illogiques amènent à une nouvelle expérience.
4. L’art formel est essentiellement rationnel.
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Rédigé par Liliane | Publié dans 10. «I read», Workshop (1) |
10 juin 2008
Michel Foucault: «On essaie souvent de caractériser la modernité…» in «Qu’est-ce que les Lumières?», 1984. FOUCAULT, Michel. Dits et écrits II, 1976-1988, quarto, Gallimard, 2001. pp. 1388-1390:
«1) On essaie souvent de caractériser la modernité par la conscience de la discontinuité du temps: rupture de la tradition, sentiment de la nouveauté, vertige de ce qui se passe. Et c’est bien ce que semble dire Baudelaire, lorsqu’il définit la modernité par le «transitoire, le fugitif, le contingent».
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Rédigé par Liliane | Publié dans 10. «I read», Workshop (1) |