Archive pour la catégorie '10. «I read»'

artreview

Lundi 28 juillet 2008

Lorenzo Rudolf: «Aujourd’hui, c’est le marché qui fait les artistes»

Dimanche 27 juillet 2008

Lorenzo Rudolf: « Aujourd’hui, c’est le marché qui fait les artistes »
Libération samedi 26 et dimanche 27 juillet 2008
w.e. entretien d’Henri-François Debailleux avec Lorenzo Rudolf.

Né en 1959 à Berne, et installé à Lugano dans le Tessin, Lorenzo Rudolf a dirigé pendant dix ans la Foire de Bâle, Art Basel, a aussi initié Miami-Bâle et lancé à Shanghai, Sh.Contemporary, The Asia Pacific Contemporary Art Fair, (2e édition du 10 au 13 septembre dans le Shanghai Exhibition Center.


Le Shanghai Exhibition Center, en 2007, Public viewing…

«Q: Avant de quitter Bâle, vous avez aussi été l’initiateur de la foire Miami-Bâle?

LR: C’était une décision stratégique. Cela faisait longtemps que j’avais l’idée de faire quelque chose en Amérique dans le domaine de l’art contemporain et à ce moment-là j’ai eu envie de lancer cette foire pour protéger celle de Bâle en Europe.
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Marchel Duchamp: «The great artist of tomorrow will go underground»

Vendredi 11 juillet 2008

«La passion semble s’être réfugiée dans le web, dans les blogs tenus par des acharnés. Dans un univers culturel où règnent surproduction et confusion, sans doute faudrait-il reconstruire des caves… A la fin de sa vie, Marchel Duchamp n’avait-il pas énoncé cette étrange prophétie: “The great artist of tomorrow will go underground”» Nicolas Bourriaud, Beaux-Arts, novembre 2007, n°281, p. 40.

«The great artist of tomorrow will go underground» est effectivement la phrase de conclusion de la communication de Marchel Duchamp donnée le lundi 20 mars 1961, lors du colloque titré «Where do we go from Here ?», organisé au Philadelphia Museum of College of Art.

La communication est reprise dans le catalogue Marcel Duchamp, Bompiani, 1993; Jennifer Gough-Cooper, Jacques Caumont, Ephemerides on and about Marcel Duchamp and Rrose Sélavy, 1887-1968, page du 20 March :

«In the evening, with Katherine Kuth as moderator, Duchamp, the sculptor Louise Nevelson, and two painters, Larry Day and Theodoros Stamos, are members of a panel to discuss “Where do we go from Here ?”  [Où allons-nous?] at the Philadelphia Museum of College of Art.
Of the panellists, Duchamp is the only one to make a brief, prepared statement.» Lire la suite de cet article »

Musée d’art de Shanghai — From the Academia to Impressionism

Dimanche 29 juin 2008

Master pieces of the 19th Century European Paintings at the Pérez Simon Collection
Une collection privée nous est présentée ici. Elle est constituée de peintures datant du 19e siècle.

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Allée menant au musée d’art de Shanghai

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Gùgōng (Cite interdite -故宫 ) à Beijing — Napoléon Ier et son temps

Samedi 28 juin 2008

Du 4 avril au 3juillet 2008

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Passe pour entrer dans l’exposition

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Art - Esprit, es-tu là ?

Samedi 21 juin 2008

Cette article est un des plus intéressants parus sur cette exposition.

Art - Esprit, es-tu là ? Par Catherine Golliau (Publié le 01/05/2008 N°1859 Le Point)
Comment l’art peut-il témoigner du besoin de transcendance dans une société qui ne veut plus de Dieu ? Enquête sur les « Traces du sacré », l’exposition du Centre Pompidou.
ps. Interview avec Jean de Loisy -> http://br.mytrace.tv/video/iLyROoafYzxu.html

Catherine Malabou: «les médiacultures, un changement de paradigme»

Samedi 14 juin 2008

C’est l’esprit de notre workshop *(2)!
Catherine Malabou**, in Libération, samedi 14 et dimanche 15 juin 2008, p. VIII:

«Interroger la possibilité d’une critique numérique revient à prendre acte du déplacement considérable que connaît aujourd’hui, avec les “médiacultures”, le concept traditionnel de critique. La pratique des blogs, des pages personnelles, du Web 2.0 en général témoignent de ce que l’internaute n’est pas un simple consommateur d’informations, mais un acteur, un producteur de jugement et, par là, de normes esthétiques et culturelles. La prolifération et la fragmentation de ces normes dérangent la notion de “domination”, qui a longtemps été le nerf de la critique sociologique française. Héritée de Marx, prolongée par l’Ecole de Francfort et la sociologie de Bourdieu, la “critique” a longtemps trouvé son site dans l’espace du partage. L’opposition entre mainstream culture et subcultures est aujourd’hui obsolète. Le débat consistera à interroger, à partir de la reconnaissance nécessaire de ces changements de paradigme, le devenir de la critique lorsqu’elle se confond avec l’”individualisme expressif”.

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The Blogger as Producer

Vendredi 13 juin 2008

C’est l’esprit de notre workshop!

The Blogger as Producer, Eduardo Navas

Chaque fleur a son univers

Jeudi 12 juin 2008

Pourquoi les motifs floraux? J’ai posé la question à Florence Wang (un prénom français issu du verbe latin floreo, fleurir), elle m’a répondu en chinois, «Parce que j’aime dessiner des fleurs.»

Le trait de fleur
Ces fleurs s’épanouissent sur des T-shirts dont les lignes fines sont influencées par l’esquisse à l’encre de la peinture chinoise traditionnelle, Bai Miao (traces en monochrome), dans lequel il ne s’agit pas simplement de tracer la forme de l’objet, mais d’écrire sous la forme du dessin comme la calligraphie chinoise puisque chaque ligne a son unique trait. Ce que le peintre dessine/écrit est sa propre observation, et dans un sens «pourrait être occasion de voyage, de contemplation».
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Dark Vador: icône pop-culturelle New Age

Jeudi 12 juin 2008

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A propos de
Last Manœuvres in the Dark, Palais de Tokyo, 2008

In Slavoj ZIZEK, Fragile absolu, Pourquoi l’héritage chrétien vaut-il d’être défendu, Flammarion, 2008, pp. 118-119:
«… l’affrontement des matrices symboliques élémentaires de l’Occident et l’Orient.
[...] La position lacanienne vis-à-vis de l’idée orientale de nirvana est donc claire: le choix réel n’est pas celui entre le désir (pour quelque chose d’illusoire) et le renoncement (l’extinction). Il existe une troisième option, et c’est le désir du Rien lui-même, c’est-à-dire le désir pour un objet qui représente le Rien. La position lacanienne ne consiste pas à valoriser la position bouddhiste en la réservant à ceux qui sont assez forts pour éteindre leur désir, alors que nous, pauvres Occidentaux prisonniers de la dialectique du désir, nous en serions réduits à la psychanalyse.
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