Atelier Art et Internet

Du 16 juillet au 31 août 2009

L’art contemporain indien est en pleine effervescence depuis quelques années (tout comme l’art contemporain chinois) et cette exposition illustre bien ce qui se passe. Elle n’a aucune prétention et expose des œuvres indiennes contemporaines, qui racontent, chacune, à sa manière, une histoire de l’Inde. Globalement, peu de Chinois visitent les musées contemporain et ce sont surtout des étrangers. Toutefois, j’ai pu croiser de nombreux jeunes Chinois lors de ma visite dans le musée.

Les artistes présentés sont un melting pot de ce qui se trouve en Inde artistiquement parlant (selon moi).

Il y avait des peintures, des sculptures, des installations, des vidéos…

Voici quelques vues de l’exposition :

Voici un petit aperçu des œuvres qui m’ont interpellée, plu, bouleversée….

Jitish Kallat, Universal Recipient 2, 2008/2009

Riyas Komu, Take Away; 2009

L’artiste est partie de la carte de la Chine qu’il a reproduit en de nombreux exemplaires en métal avec marqué « TAKE AWAY » et une étoile.

Hema Upadhyay, Yours sincerely, 2008

Bidonville miniature qui m’a rappelé l’immense morceau de caoutchouc à la Saatchi Gallery (exposition : UNVEILED:NEW ART FROM THE MIDDLE EAST du Jan 30th - May 9th 2009) de Marwan Rechmaoui, Beirut Caoutchouc ou aussi le travail de Wafa Hourani, Qalandia 2067 .

Marwan Rechmaoui, Beirut Caoutchouc, 2004/2008

Wafa Hourani, Qalandia 2067

Jitish Kallat, Aquasaurus, 2008

Le catalogue de l’exposition est sobre et très bien fourni ! Il est très agréable à regarder et à lire (eh oui, c’est en anglais et en chinois).

Toutes les photographies présentes ici ont été faites par moi même.

Cindy Théodore

Curators:

Alexander Keefe

Diana Freundl

Artists:

Anju Dodiya, Chitra Ganesh, Fariba Alam, Hema Upadhya, Jagannath Panda, Jitish Kallat, Justin Ponmany, Mithu Sen, Probir Gupta, Reena Kallat, Riyas Komu, Subodh Gupta, Schandra Singh, Suhasini Kejriwal, Suryakant Lokhande, Susanta Mandal, Thukral and Tagra, TV Santosh, Vivek Vilasini, Vibha Galhotra

Info ici: http://www.mocashanghai.org/index.php?_function=exhibition&_subFunction=currentExhibition

http://www.martinlechevallier.net/
De jeu vidéo en serveur téléphonique, de cédérom en vidéos interactives, Martin Le Chevallier propose des représentations critiques et ironiques de notre époque au moyen des outils qui la caractérisent. Ces représentations sont autant d’expériences que le spectateur est invité à éprouver en participant à des dispositifs dont les contraintes nous racontent les idéologies contemporaines. Ces mises en situation relèvent tantôt du détournement (faux jeu-vidéo, faux serveur téléphonique, fausse bande-annonce…), tantôt de l’invention formelle, notamment lorsque, par le truchement de l’interactivité, il revisite le récit cinématographique. À travers les expériences qu’il nous propose, se manifeste une réflexion sur la position du spectateur. Qu’il soit joueur, cobaye, vigile, promeneur ou bourreau, le rôle qui lui est assigné sert de révélateur au propos de l’artiste.

Né en mai 68, Martin Le Chevallier vit et travaille à Paris. Après avoir exercé comme graphiste, il entreprend à partir de 1996 des recherches personnelles autour de questions sociales et politiques. Ces recherches débouchent sur des affiches diffusées en affichage sauvage puis sur le cédérom Gageure 1.0 (1999), une mise en forme labyrinthique du discours de l’entreprise. Il réalise ensuite Flirt 1.0 (2000), un jeu de séduction constitué d’extraits de films noirs américains, et un jeu de vidéo-surveillance, Vigilance 1.0 (2001). Il est pensionnaire de l’Académie de France à Rome d’octobre 2000 à septembre 2001 où il se consacre à l’évocation d’une société utopique, à travers un film interactif : Félicité. Cet éloge de l’oisiveté suscite la conception d’un autre film interactif, Oblomov (2001), dans lequel il confronte l’inertie du personnage à l’impatience du spectateur. Il explore ensuite à nouveau ce support avec Une minute de silence (2003), un dispositif qui propose une déambulation parmi les pensées et les perceptions de personnes réunies après le 11 septembre 2001. En 2003, il réalise deux nouveaux projets critiques : Safe society, une vidéo parodiant l’idéologie sécuritaire et Doro Bibloc, un serveur téléphonique à l’écoute de nos pulsions consuméristes. En 2004, il met en scène les revirements existentiels du Papillon (2005), sa nouvelle vidéo interactive.

Sobralasolas! 1er épisode, relancé le 18 août 2009 par Ohm Avatar, Quebec.

«Sobralasolas! 1er épisode du radio opéra réalisé par Jérôme Joy, Caroline Bouissou (Caroline), Dinahbird (Bird), Björn Eriksson (Miulew), Jérôme Joy (Jerome), Kaffe Matthews (Mlle Jaune), Gregory Whitehead (TêteBlanche) est pensé comme une collection d’épisodes, entre concert musical, œuvre radiophonée et dispositif en réseau, qui combine les sons montés, mixés, composés, improvisés et streamés. Les participants ont soit placé un micro ouvert dans leur quotidien afin de le capter, de l’enregistrer ou de le streamer en direct, soit enregistré leur voix décrivant des histoires probables de leur environnement. Gregory Whitehead à Seattle soliloque à distance sur les termes les plus usités dans les médias et sur les anagrammes du mot Sobralasolas, Caroline déploie ses rêves qui hallucinent nos impressions quotidiennes, Dinahbird raconte ses yellow sticky thoughts (pensées post-it) issues d’observations furtives, Kaffe Matthews streame à partir de chez elle à Londres toutes les variations liées à la couleur jaune filtrant son environnement, Björn Eriksson place ses micros ouverts en direct sur Internet dans la cuisine de sa maison à Solleftea en Suède, explique Jérôme Joy. Ces protagonistes se découvrent aux auditeurs au fur et à mesure dans cette glossolalie improbable sans scénario, chacun élaborant son histoire au fil de l’écoute.»

Sobralasolas! ep.1 public presentations :
Premiered at SonoR Festival - JetFM, Lieu Unique, Nantes (F),Thursday March 29, 2007. (performed by Jérôme Joy, 80mn version)
August 2007: episode 1, Das Kleines Field Recording Festival, Berlin (G). (proposed by Björn Eriksson, and broadcasted in Second Life, Odyssey Island, 80mn version) http://odysseysounds.blogspot.com/
October 2007: episode 1, Festival Radiophonic Brussels (B), Chapelle des Brigittines. (performed and live spatialized by Jérôme Joy, and aired on Silence Radio, 60mn version)
February 2008: AV Festival Abroad Cast, Newcastle (UK). (aired by Dinahbird, short 30mn version)
May 2008: episode 1, performed and live spatialized by Jérôme Joy, Festival Indisciplines Sonores, Nice (F).
July 2008: episode 1, radio program, Festival EXPO, Brighton (UK).
December 2008: episode 1, radio program, FreeRadioSAIC, Chicago (USA).
January 2009: episode 1 (final version), performed and live spatialized by Jérôme Joy, une Journée Sonore,  Médiathèque de Mouans-Sartoux (F).
August 2009 : cd release, Ohm Avatar Quebec.

Sobralasolas ! is produced in collaboration with Locus Sonus http://locusonus.org/, The Thing NYC (Historique par Jérôme Joy sur son site), nujus.net, creacast.com, and Radiowne.org.

©Nathalie Hamard-Wang, 28/09/2008

Lou dessine sur une enveloppe et va l’envoyer à Pierre Alechinsky. Dans l’exposition d’Art postal: Dominique Penloup Pastiches et mélanges à partir de Pierre Alechinsky, 15 juin au 28 septembre 2008 Orangerie des Musées de Sens. Blog de Dominique Penloup

interview vidéo par designboom Youtube 2007

Sites : http://www.tonyoursler.com
Dia center project : Fantastic Prayers, 1995

http://www.ubermorgen.com/2007/index.html

http://gwei.org/index.php

http://www.amazon-noir.com/index0000.html

Télécharger le dossier de presse en pdf

Le questionnement sur le destin de l’homme mis en place dans cette exposition, nous permet de suivre l’évolution de la relation que maintient l’art avec la spiritualité en Occident le long du 20e siècle. Chaque œuvre s’inscrit dans l’histoire et l’histoire s’inscrit dans l’œuvre, façonnant ainsi l’esthétique du 20e siècle.

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L’installation présentée au palais de Tokyo, Last Manœuvres in the Dark, de Fabien Giraud et Raphaël Siboni dans le cadre de l’exposition Superdome —en hommage aux réfugiés de l’ouragan Catherina—, marque nos esprits par l’empreinte de l’ange noir, incarné  par le méchant de la trilogie Star Wars: Dark Vador.  Lire la suite de cet article »

L’exposition Superdome au Palais de Tokyo se découpe en cinq parties. Après avoir franchi la petite roulotte-caisse du musée, on peut en avançant, commencer à entendre le bruit assourdissant de  Last manœuvres in dark, qui bien que n’étant pas l’œuvre la plus évidente à dénicher visuellement, l’est en tout cas auditivement. Lire la suite de cet article »

… Gioni then asked: What do you think will happen to your Adolph Hitler?

Cattelan: This time I wanted to destroy it myself. I changed my mind a thousand times, every day. Hiter is pure fear; it’s an image of terrible pain. It even hurts to pronounce his name. And yet that name has conquered my memory, it lives in my head, even if it remains taboo. Hitler is everywhere, haunting the specter of history; and yet he is unmentionable, irreproducible, wrapped in a blanket of silence. I’m not trying to offend anyone. I don’t want to raise a new conflict or create some publicity; I would just like that image to become a territory for negotiation or a test for our psychoses.

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