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Passant, souvient toi !

Article publié le : Lundi 2 janvier 2012. Rédigé par : eucharis


La mémoire collective est construite par un groupe, une société, c’est une mémoire partagée. A l’inverse la mémoire individuelle est propre à chaque individu.  L’État se doit d’entretenir le souvenir des souffrances subit par la population dans le passé: le devoir de mémoire. Par quelques des recherches j’ai pu soulever des problèmes concernant de devoir de mémoire, qui n’échappe pas à la bienséance politique…

Pour cela j’ai choisi de travail sur deux événements tragiques survenu à Paris, par la police française. La rafle du vélodrome d’hiver et la répression du 17 octobre 1961.

Vous trouverez ICI un rappel des faits.

Malgré une volonté de rendre hommage aux victimes, ses actions politiques posent problèmes. L’installation de plaques commémoratives placées « stratégiquement », des monuments aux morts déplacés des faits. Cela met en place une distance entre les faits commémoratifs et les faits historiques. Mais les faits commémoratifs (places, monuments …) sont là pour rendre hommage et garder en mémoire, mais celle-ci sont, dans leurs géolocalisations, déplacé.

En effet on peut facilement trouver des documents écrits ou photographiques montrant l’entrée du vélodrome rue Nélaton et non boulevard de Grenelle. Ainsi l’inscription « dans le vélodrome d’hiver qui s’élevait ici ». Si l’on compare les photos d’archives et l’actuelle architecture, on remarque que l’entrée du Vélodrome se situe quasi au même endroit que l’entrée du ministère de l’intérieur rue Nélaton. Ainsi certes le vélodrome s’élevait ici mais il aurait été plus juste et exact de disposer la plaque à l’entrée principale



La rafle du Vél ‘ d’hiv’ reste pour les parisiens et les français le souvenir de l’occupation Nazis et du régime de Vichy. Un symbole qui doit rester en mémoire.

De même pour l’évènement du 17 octobre 1961. En effet la plaque commémorative est certes sur l’un des ponts où s’est produit les événements mais cette plaque est mal située.

L’image la plus connue reste la photographie du graffiti « ici on noie les Algériens ». Ici c’est en face de l’institut de France, haut lieux de connaissance. Ainsi dans l’esprit populaire c’est cette image qui symbolise l’événement. Sans rien montrer du massacre, cette photographie témoigne avant tout d’une réaction politique. «  Déroulé sur une dizaine de mètres de quai, comme sur une banderole, le slogan « ici on noie les algériens » ne désigne pas seulement un acte de répression mais bien une politique de disparition systématique. Les noyades y sont dénoncées à la fois comme instrument de terreur et comme stratégie de dissimulation de la terreur. Toute la puissance d’évocation et de dénonciation du document repose donc sur la formulation et la syntaxe même du slogan, inscrit in situ, « en présence du lieu même » ; l’article défini révèle la signification masquée du massacre : ce sont bien « les » Algériens, c’est-à-dire l’idée d’une nation algérienne indépendante, que la répression entendait supprimer. »(1)

Dans mon projet j’ai tenu à remettre à sa place ses différents éléments. Ainsi le lieu retrouve une mémoire, visible de tous.

Mais je ne voulais pas passer que par l’image de la plaque commémorative, ainsi j’ai voulu ajouter une installation sonore afin d’attirer l’attention du spectateur, et redonner une voix à ces faits.

Un dispositif de projection de la plaque commémorative sur la façade du bâtiment remettrait le lieu avec les faits.

Pour la rue Nélaton, une projection sur la façade de l’annexe du ministère de l’intérieur permet de replacer la plaque sur l’entrée d’origine du vélodrome d’hiver, et faire écho avec la responsabilité de l’Etat français.

 

 

 

 

 

 

La projection n’étant efficace que la nuit, un dispositif de haut parleur disposé sur le parvis diffuserait durant la journée des pistes audio attirant l’attention. J’ai choisi comme piste un extrait du film d ‘Alain Guesnier d’après la pièce de Philippe Ogouz basée sur les récits de Maurice Rajsfus. Le spectateur est obligé de rester prés des enceintes pour écouter tout le texte.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour l’institut de France, un projecteur placé en haut de la coupole permettra de projeter la plaque commémorative sur la seine.Dans ce cas c’est donc une institution d’État qui reconnait les faits et donne à voir la reconnaissance de ces tors. Le fait de le projeté sur l’eau fait écho au graffiti « ici on noie les Algérien ».

Pour le son j’ai choisi un extrait sonore issu d’une vidéo sur le site : http://www.politis.fr/17octobre1961.com . Comme pour le précédant d’idée est d’attirer l’attention du spectateur et de le rendre attentif.

 

 

 

(1) http://www.cairn.info/revue-geneses-2002-4-page-140.htm, consulté le 25 décembre 2011.

 ANNEXES

Rappel des faits : 17 octobre 1961 et la rafle du vélodrome d’hiver.

La rafle du Vél’ d’Hiv’ – Vent printanier.

En juillet 1942, l’opération « Vent printanier » est orchestrée et effectuée par la police française alors sous le régime de Vichy. Des rafles furent organisées dans trois lieux français: Paris, Nancy, et la Marne, respectivement le 16, 19 et 20 juillet 1942. Ces rafles visaient les juifs étrangers de France. Ces rafles furent considérées comme un échec par le régime Nazi qui demandais le double d’arrestation.

Le 16 juillet 1942, 13 152 juifs étrangers dont 4 000 enfant et environ 6000 femmes, furent arrêtes et conduits au vélodrome d’hiver, rue Nélaton. Après 4 jours sans eau ni nourriture, ils sont conduits dans un camp de transit dans la Loiret. Après quelques semaines les adultes sont déportés, les enfants les rejoindront en aout. Toutes les personnes furent déportées vers les camps de concentration à l’est, majoritairement à Auschwitz.

Seul 52 rentreront vivants des camps.

En 1959 le vélodrome d’hiver de Paris fut détruit. Un immeuble d’habitation et une annexe du ministère de l’intérieur furent construits sur le même emplacement. En 1994 fut construit un lieux commémoratif nommée square de la place des Martyrs-Juifs-du-Vélodrome-d’Hiver, situé sur le quai Grenelle ainsi qu’une plaque boulevard de Grenelle ou l’on peut lire :

« Les 16 et 17 juillet 1942,

13 151 juifs furent arrêtés dans paris et sa banlieue.

Déportes et assassinés à Auschwitz.

Dans le vélodrome d’hiver qui s’élevait ici.

4 115 enfants.

2 916 Femmes.

1 129 Hommes.

Furent parqués dans des conditions inhumaines

Par la police du gouvernement de Vichy,

Sur ordre des occupants Nazis.

Que ceux qui ont tente de leur venir en aide

Soient remerciés.

Passant, souvient-toi ! »

17 octobre 1961 – Ici on noie les Algériens.

En pleine guerre d’Algérie, et sous un climat tendu en métropole le préfet de police Maurice Papon lance un communiqué le 5 octobre 1961 en ces termes :

« Dans le but de mettre un terme sans délai aux agissements criminels des terroristes, des mesures nouvelles viennent d’être décidées par la préfecture de police. En vue d’en faciliter l’exécution, il est conseillé de la façon la plus pressante aux travailleurs algériens de s’abstenir de circuler la nuit dans les rues de Paris et de la banlieue parisienne, et plus particulièrement de 20h30 à 5h30 du matin. (…)
D’autre part, il a été constaté que les attentats sont la plupart du temps le fait de groupes de trois ou quatre hommes. En conséquence, il est très vivement recommandé aux Français musulmans de circuler isolément, les petits groupes risquant de paraître suspects aux rondes et patrouilles de police. Enfin, le préfet de police a décidé que les débits de boissons tenus et fréquentés par les Français musulmans d’Algérie doivent fermer chaque jour à 19 heures . »

Ce couvre-feu est fortement critiqué  par les syndicats, les partis de gauche, et le FLN directement visé.

Sous un appel du FLN, une manifestation pacifique est organisée le 17 octobre 1961. Environ 25 000 algérien se dirige vers les point de rassemblement (place de l’Etoile, boulevard saint Michel et les grand boulevard) vêtu de leurs habits du dimanche. Il vont devoir faire face à une répression violente et meurtrière des agents de police, obligeant certains à ce jeter dans la seine, poussés, tombés, ou fuyants; l’estimation du nombre de morts allant de 35 à 200.

La photographie « ici on noie les Algériens », prise en novembre 1961 fut publiée tardivement, au milieu des années 80, à la une du journal « L’Humanité ». Elle deviendras dans les années 1990 l’emblème des associations qui lutte contre l’oubli de ce 17 octobre et plus globalement de la guerre en Algérie.

En 2001 la maire de Paris, Bertrand Delanoë, inaugure une plaque en mémoire des Algériens tués durant la manifestation, pont Saint-Michel, au croisement du quai du Marché-Neuf, côté Seine, avec comme inscription :

« A la mémoire

des nombreux algériens

tués lors de la sanglante

répression

de la manifestation pacifique

du 17 octobre 1961. »

 

L’ombre de la ville

Article publié le : Lundi 2 janvier 2012. Rédigé par : dubovskaya

1. Idée du projet

Mon idée est de créer une série photo dans mon quartier et puis accrocher des images dans des lieux où elles ont été prises.

Pour cela je veux créer un personnage, (je vais me déguiser moi-même), une sorte de l’ombre de la ville, je l’ai appelé comme ça. Je vais m’habiller toute entièrement en noir, avec un colon noir sur la tête aussi, pour ne pas avoir aucun endroit d’autre couleur que noir sur mon corps (voir l’image 1 sur le croquis, page 4).

Puis, déguisée comme ça, je vais aller dans des différents endroits communs de mon quartier pour faire des photos. Je vais demander de l’aide à deux amis pour me photographier et filmer.

Quelques idées des endroits où je veux réaliser mes images : m’asseoir sur la terrasse d’un café à coté de quelqu’un (voir l’image 2), me mettre par terre sur la route devant les voiture arrêtées au feu rouge (voir l’image 3), me mettre assise par terre à coté du trottoir comme des gens sans abri (voir l’image 4), m’asseoir sur un arrêt de bus (voir l’image 5), etc., etc..

Mon projet a trois phases. Première – provoquer des gens et voir leur réaction pendant la réalisation des images. Deuxième –  créer un travail plastique photographique. Troisième – accrocher des images produites dans le quartier près des endroits où elles ont été prises.

J’ai remarqué il y a longtemps, que, quand on fait des photos dans la rue, même si on n’est pas forcement déguisé d’une manière inhabituelle, ça attire l’attention des gens. Parfois ils commencent à parler, à demander quelque chose ou même à donner des conseils. Je veux voir ce qui va se passer cette fois et l’enregistrer en vidéo.

2. La réalisation du projet : impressions de l’action

Je suis sortie de la maison déguisée entièrement en noir et j’ai commencé à marche dans les rues de mon quartier en m’approchant des gens, en me mettant à la même table dans des cafés et restos, en suivant des gens qui courraient, en faisant la queue etc. J’ai demandé mes deux amis qui photographiaient et filmaient de se mettre à la distance de 10 mètres de moi pour ne pas créer un group et pour que les gens ne voient pas toute de suite que je suis enregistrée.

Quand je marchais dans la rue, suivais les gens qui courraient, faisais la queue ou me mettais sur un arrêt de bus, les gens me regardaient mais ne me parlaient pas. Je n’ai presque pas eu de réaction des gens.

Par contre, il a été très intéressant l’expérience avec des cafés. J’ai toujours eu de la réaction des gens, et à chaque fois une réaction différente. Voila quelques exemples. Café N1 : je me suis assise à la table avec une dame. Elle m’a salué très gentiment, et, quand elle a vu que mes amis faisaient des photos elle a dit « Ah, c’est pur vous les photos, je dois m’en aller ? » et elle a fait le mouvement pour se lever et s’en aller, je l’ai arrêté, et elle est resté. Café N2 : je me suis assise à la table avec 3 autres personnes. Toute de suite tous les trois ont commencé à me regarder et à parler avec moi, très gentiment, comme si on était des amis. Ils voulaient comprendre qu’est-ce que se passe et ils faisaient des hypothèses : performance, enterrement de jeune fille. J’ai trouvé cela très intéressant, parce que, si on s’assoit, habillé normal, à la table avec des autres personnes inconnus, peu de chance qu’ils commencent à discuter avec toi, qu’ils acceptent tant vite ta compagnie. Café N3 : je me suis assise à la table avec 3 autres personnes. La fille en face de moi à commencé à parler un peu avec moi, mais elle ne savait pas trop quoi dire, elle a commencé donc à dire à son ami « Vas’ y, parle avec elle, tu parles avec tout le monde toi, on doit lui parler, c’est pas gentil ». Son ami faisait le contraire, il ne me parlait pas et il ne me regardait pas, il a tourné la tête à la direction opposée à la mienne. J’ai trouvé très curieux que la fille d’une part était gênée et d’autre part se sentait obligée à me parler. Café N4 : je me suis assise à la table avec 2 autres personnes, une fille et un garçon blacks. Le garçon était en train de raconter quelque chose à la fille. Quand je suis venue il m’a regardé un peu avec le sourire et a tout de suite continué à raconter quelque chose à la fille sans être gêné que j’étais en train d’écouter leur conversation privée. J’ai trouvé très intéressante sa réaction. Café N5 : je me suis assise à la table avec 2 autres personnes, une fille et un garçon. Ils étaient un peu gênés par ma présence, puis ils on commencé à poser pur les photos, des gestes gênés encore, puis le garçon à dit que c’est 200 euros la photo avec lui.

Je me suis approchée à 2 personnes qui étaient arrêtés en train de parler dans la rue, une fille et un garçon blacks.  Ils ont commencé toute de suite me parler avec des grosses sourires, la fille voulait absolument comprendre pourquoi je fais ça. Elle m’a demandé 6 fois de suite avec une sourire « Mais pourquoi vous faites ça ? Pourquoi vous faites ça ? »

Je me suis assise par terre à coté d’un sans abri : il a été très content d’avoir quelqu’un qui l’écoutait, il m’a chanté, puis il m’a remercié. Il a pensé qu’on le regardait chanter, il était content de l’attention et il s’en fichait complètement que j’étais habillée bizarrement.

Quand je me suis mise lentement par terre sur la rue au feu rouge devant les voitures, un peu avant que les gens ont commencé à la traverser, la réaction était très tranquille : comme ils ont eu du temps pour se préparer, ils se sont écartés vite en me laissant au milieu, et personne n’a rien dit. Je me suis sentie insatisfaite de ne pas avoir de réaction et j’ai décidé de le faire d’une manière plus brusque. Je me suis jeté brusquement par terre au milieu des gens qui étaient en train de traverser la rue. Ainsi j’ai eu de réaction de beaucoup de gens : tout le monde m’a regardé, ils ont commencé à parler entre eux, « elle est folle », « regardez ce qu’elle fait ». Et c’était la seule fois pendant toute mon action quand j’ai eu de la réaction négative.

 

3. Conclusion

Je peux dire que mon projet a beaucoup évolué depuis l’idée du départ. Si au début c’était plutôt un projet photographique, pendant la réalisation je me suis rendue compte que le processus de la réalisation, l’action elle-même, était la partie la plus intéressante et la réaction des gens était la chose très importante.

Je m’approchais des gens, j’imposais ma présence et puis je regardais sans parler, c’étaient les gens qui me parlaient. Ils étaient gentils et curieux à la plupart. C’était intéressant de voir combien de temps les personnes peuvent te parler sans recevoir aucune réponse.  J’imposais ma présence d’une manière très brusque, peu discret, en attendant la réaction négative, mais c’était plus souvent positive ou neutre, personne n’a réagi mal.

J’ai reçu la réaction très variée à mon action selon des gens différents et selon les lieux divers. Cela m’a fait réfléchir sur les notions de l’espace public/espace privé. Les gens définissent très net leur espace privé et réagissent, entrent en contact que lorsqu’on entre dans leur espace privé. Par exemple, si je marche dans la rue, ou si je fais la queue, les gens ne réagissent presque pas, au moins si je ne fais pas clairement quelque chose très inhabituelle, une action bizarre et violente, comme par exemple, me jeter par terre au milieu des gens qui sont en train de traverser la rue. Mais, si je m’approche à un groupe des gens arrêtés dans la rue à discuter ou si je m’assois sur la même table de café, ils commencent à parler avec moi.

Je pense qu’en analysant la réaction des gens il faut aussi prendre en compte le fait que les gens à Paris sont habitués à tout genre des actions, certains m’ont parlé de performance même. Il serait très intéressant pour moi de continuer ce projet et de faire la même action dans des pays différents. Je pense que dans mon pays, en Russie, j’aurais eu beaucoup plus de la réaction négative, puisque les gens d’un coté sont moins habitués à ce genre d’actions et d’autre coté sont plus agressifs et violent que les français.

Au niveau technique il y a des choses à améliorer aussi, des choses dont je n’ai pas pensé avant de commencer l’action. Première chose, au niveau esthétique des photographies : la couleur des vêtements. En hiver beaucoup de gens sont habillés en noir, cela a fait peu de contraste avec moi dans les photographies. Je pense qu’en été cela aurait été plus spectaculaire et peut être il y aurait eu plus de réaction de gens aussi, grâce à une meilleure visibilité et contraste entre les gens et moi. Deuxième chose importante : la vidéo. Le fait de filmer de loin n’a rien donné d’intéressant. Cela aurait été très intéressant d’enregistrer la réaction des gens, ce qu’ils parlaient, en ayant une caméra cachée avec moi.  Troisième chose : j’aimerais faire un costume meilleur, tout noir complet en un morceau. J’ai du travailler en Photoshop les photographies prises pour obtenir l’effet désirable.

Grâce à ce travaille j’ai pu étudier les comportements, les réactions humaines, réfléchir sur la communication entre les gens. J’ai eu des réactions très variés, je ne m’attendais même pas à cela, ça montre comme on est tout différent et combien il y a des réactions, des visions possibles au même  événement. Cela montre aussi que parfois on a peur ou on attends quelque chose qui en réalité ne se passe pas, on attend souvent le pire, on ne va pas au contact avec des gens inconnu facilement par la peur, par la gêne, en se méfiant d’être mal prise, refusés ou maltraités, mais, comme a montré cet expérience, les choses sont plus simples et les gens acceptent plus facilement le contact avec un inconnu qu’on l’aurait penser. C’était important ce travail pour moi personnellement, ça m’a permis d’apprendre des choses sur moi et sur le monde. Je pense c’est ça qui est important finalement pour un artiste, il se découvre soi même chaque fois en réalisant une œuvre, il apprend des choses. Ce sont des objectifs de l’art aussi : apprendre, réfléchir, penser, expérimenter et faire penser, réfléchir et apprendre aux autres.

Polina DUBOVSKAYA