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Double fiction

Article publié le : Lundi 4 juin 2012. Rédigé par : martina
 
 Un B-movie à la Défense
 
 

Je trouve le quartier de La Défense assez stimulant visuellement. Comme point de départ de mes recherches pour ce projet, je me suis appuyée sur des photos que j’ai faites l’an dernier. Je me suis rendue dans cette « jungle de bâtiments » pour trouver des stimuli et concevoir une sorte de projet artistique. Je me rappelle très bien des émotions que j’ai ressenties quand j’ai vu ce quartier haut et majestueux depuis la Tour Eiffel. De là haut,  la brume terne de la journée rendait l’atmosphère encore plus irréelle, et surlignait ce regroupement monumental au dessous de l’horizon. Par contre, quand je me suis baladée au milieu de ces bâtiments la nuit, absorbée par un autre type de brouillard (que je décrirais comme « électrique ») j’ai crée mon propre chemin, sans avoir aucune idée de l’endroit vers lequel m’orienter. J’étais complètement dépaysée.

 

La Défense vue par la Tour Eiffel pendant la journée
 
 
Bâtiments illuminées la nuit à la Défense
 

Premières hypothèses

Les sensations recueillies lors de ma première approche sur le terrain et mes recherches sur le thème m’ont inspiré : la ville fantôme, la fenêtre vécue et non vécue, les ruines des grands bâtiments historiques comme vestiges du passé de la ville de Paris… Je voulais entamer un projet sensible aux caractéristiques du lieu qui s’intéresse  à la vie de ses habitants (temporaires) de chaque journée.

Un chemin possible à parcourir serait de développer un projet qui narre une histoire des façades. Prenant inspiration de la vision des bâtiments fermés et silencieux, qui se reflètent l’un l’autre, jour et nuit, et sans rien cacher et qui témoignent de ce qui se passe au delà de leur murs, je souhaitais travailler sur l’aspect visuel de ces « boîtes » magiques, leur « violence symbolique » et leur présence majestueuse.

J’ai beaucoup aimé cette vidéo, qui représente très bien cette atmosphère que je voudrais transmettre avec pour point de départ : Hee Won Lee – Phone Tapping, 2009.

On voit ici une idée de voyeurisme, de détournement par l’architecture de la ville, le contraste/interférence entre ce que l’on voit et ce que l’on écoute. La ville nous fascine dans son aspect magnétique et sa puissance énergique.

Gordon Matta-Clark avait fait la même chose (avec des outils plus vintage..) avec sa vidéo Chinatown Voyeur en 1971. Un autre travail qui m’inspire est celui du photographe Ugo Mulas, L’ingrandimento dalla mia finestra ricordando la finestra di Gras (L’agrandissement par ma fenêtre en souvenir de la fenêtre de Gras), 1972. Dans la collection permanente du Centre Georges Pompidou.

 

   

Gordon Matta-Clark – Chinatown Voyeur (1971) et Ugo Mulas – L’ingrandimento dalla mia finestra ricordando la finestra di Gras (L’agrandissement. Par ma fenêtre en souvenir de la fenêtre de Gras), 1972.

Une autre photographe encore qui a travaillé beaucoup sur le rapport entre sujet et surfaces verticaux, comme les miroirs, les vitrines et les fenêtres c’est Saul Leiter.

   

Deux images de New York par Saul Leiter, années 50-60

Un chemin alternatif possible serait de développer l’idée de la « ville nouvelle » dégénérée et à la fin de ses jours. Elle pourrait être vue comme une ruine d’un héritage du passé du à sa position dans l’histoire de la construction de Paris, où l’on retrouve des monuments visuellement très différents de ceux que l’on voit à la Défense. Amener le quartier à un état de ruine pourrait ainsi résoudre ses problèmes d’affluence, car on sait bien que les ruines sont une des attractions majeures pour les touristes. C’est inévitablement un paradoxe que je veux établir, mais il serait étrange de voir éparpillés dans le quartier des signaux et des affiches indiquant les directions vers la boutique des souvenirs où les visites guidées du lieu…

Un autre parcours que j’ai suivi, pendant mes expérimentations et recherches, est celui des villes fantômes. Prenant des cas spécifiques de certaines villes abandonnées éparpillées dans le monde entier, je cherche à transporter La Défense vers un état de vestige/ruine d’un complexe architectural ayant un histoire importante et marquante. Ici j’ai integré une presentation des idées que ce parcours avait éveillé.

 

 

Un bâtiment abandonnée en Ontario (Canada), piscine à Pripiat Tchernobyl (Ukraine), Sanzhi Ufo Houses (Japon)

 

Qu’est-ce qu’est La Défense?

Toutes ces idées stimulaient ma fantaisie, mais je n’arrivais pas encore à trouver une solution pour matérialiser les images que j’avais dans ma tête en un projet consistant et réel. J’ai donc arrêté toutes mes divagations pour faire un brainstorming et mettre sur papier tous les sentiments et les concepts qu’un lieu comme la Défense pouvait évoquer en moi :

 

C’est depuis cette réflexion que j’ai trouvé un parcours possible pour concrétiser mes idées sur La Défense.

J’ai d’abord mis cote à cote toutes les images connues et réelles du quartier et celles qui appartiennent à un imaginaire diffèrent, fictif et drôle comme pourrait être celui des films B-movies des années 60-70. C’est depuis ce chevauchement entre réel et fictif que j’ai démarré mon projet sur La Défense, devenu lieu de tournage de mon prochain film « The real aliens ».

 

 

Développement de l’idée

Le quartier de la Défense se distingue sur le skyline de la ville de Paris par son importante majestuosité, comme un symbole de pouvoir enfermé dans les murs des gratte-ciel et des palais qui se dessinent.

Au sein de mon récit, que j’ai élaboré à partir de sentiments ressentis en voyageant vers le site et en analysant comme une exploratrice ses pistes et différentes facettes, je trace une double

histoire. Ma vision initiale est constituée d’une photographie réelle du lieu, comme il se présente aux yeux de ceux qui y travaillent et de ses visiteurs ; puis d’une image issue de mon expérience personnelle du lieu. Enfin le résultat se présente comme un conte imaginaire dans lequel la Défense devient un scénario apocalyptique, hanté par des hommes-automates qui se cachent derrière leurs capsules architecturales et conduisent en secret leurs vies dans une routine uniforme.

L’histoire et les images mêlent le fictif au réel, en constituant une séquence animée, le film « The real aliens – or how the human race conquered the earth ». Ce film ne sera jamais montré en entier, mais je le présenterais à travers autres outils typiques dans procèdé de diffusion des pellicules : un trailer, une séquence animée plus longue (trailer – extended version) et des affiches.

Dans la réalisation de la vidéo, je reprends l’esthétique de la science fiction des années ’60 et ’70, où le burlesque et le dérisoire se mélangeaient à la perfection aux visions surréalistes des futurs impossibles et délirants. L’objectif étant de créer une sorte de parodie du monde des travailleurs  contemporains et plus spécifiquement du site de la Défense.

 

Ci dessous vous trouverez la bande annonce du film imaginaire d’une durée  de 53 secondes.

 

Ce clip suggère, avec peu d’images d’impact, l’atmosphère du film, en stimulant l’imagination du spectateur et évoquant les émotions d’angoisse et de névrose que le récit veut récréer.


Ce Trailer a été extrait depuis la version longue de la présentation du film, que j’inclurait ci dessous et qui rassemble presque un vidéoclip musical et où certains détails du récit sont parfois mieux expliqués.

Ce clip, qui dure 4.36 minutes, raconte une  journée classique de travail “ruinée” par une invasion imminente d’aliens qui veulent reconquérir leur territoire. La surprise finale du spectateur sera de découvrir que les envahisseurs ne sont finalement pas, comme souvent dans les films, de simples méchants, mais qu’ils ne sont autre que des humains qui veulent ré-apprivoiser de leur habitat. La Défense, serait désormais peuplée par ce qu’on peut comparer à de vraies aliens : les travailleurs.

J’ai enfin intégré la production de ces deux clip avec deux affiches qui pourraient bien faire la publicité de mon film, en restant toujours dans un langage très série B et film dérisoire.

Affiche n°1:

 

Affiche n°2:

En espérant avoir réussi à vous amuser avec mon interprétation personnelle et artistique du quartier de La Défense, je vous souhaite une bonne séance !

Site archéologie

Article publié le : Jeudi 31 mai 2012. Rédigé par : Kyoo-seok Choi

1. La Défense

La Défense est une ville fondée sur les bétons en couvrant l’ancien terrain. C’est une des raisons que cette ville semble une ville sans histoire. Autrement dit, à la Défense, il semble que le passé a été effacé, et qu’il ne reste que le présent ou le présent du futur[i]. Cette ville peut être un résultat de la réalisation de plusieurs projets architecturaux, en fait elle semble ressembler à un grand projet lui-même. À la Défense, on pourrait sentir, on est entré dans un espace virtuel qui illusionne un grand projet architectural[ii].

2. Espace public

À la Défense, il semble qu’il y a partout des espaces publics comme le parc, le lieu mémorial, et le lieu pour l’art ; malgré tout, dans cette ville, je sens que je ne fais pas partie de public. Ces lieux peuvent être des espaces de reposer pour des gens qui y habitent ou travaillent, ou des espaces de visiter pour des touristes ; ces lieux semblent des espaces préparés pour ces fonctions, donc fixer et limiter son usage par le projet de la ville. Dans ces espaces, ce n’est pas facile de trouver le sens communicatif et politique de l’espace public[iii]. Paradoxalement, dans une ville où il y a partout des espaces publics comme la Défense, on pourrait remarquer que l’espace public ne signifie pas toujours un espace qui est ouvert à tout le monde. Plutôt ces espaces pourraient fonctionner pour effacer l’histoire et pour cacher un certain caractère de la Défense : un lieu excrément privatisé. Si l’espace public est ouvert pour tout le monde, ces espaces ne serraient pas d’abord des lieux pour des gens qui ne possèdent pas leurs espaces privés ? À la Défense, des gens qui demandent la nourriture ou l’argent s’installent des endroits plus coincés que des autres quartiers, ils sont donc moins visibles.

3. Site Archéologie

Le titre de projet « Site archéologie » est métaphorique[iv] ; Site archéologie est un lieu où les archéologues travaillent pour chercher des objets ou des bâtiments anciens qui pourraient avoir une certaine valeur historique. Si dans un espace, certaines traces particulières sont découvertes, le sens de cet espace pourrait changer, même si la fonction de cet espace a été déterminée comme les espaces publics de la Défense. On peut imaginer certaines activités qui permettent de trouver ou retrouver un sens communicatif ou politique pour ces espaces.

4. Préparation

Le sens de l’espace public pourrait être changé par rapport au sujet qui y est. Dans l’espace public de la Défense, je suis un des publics, et quelqu’un qui veut réinterpréter le sens de cet espace. L’activité de la réinterprétation est limitée par la spécificité du sujet. Par exemple, je suis un étudiant étranger non un artiste connu, donc pas de budget disponible ; dans cette limite, j’ai choisi une façon de la réalisation du projet dont je fabrique quelques objets, et puis je les pose, en anonyme[v], dans certains espaces publics de la Défense.

 

Les objets : 1.Peinture, 2. Sculpture, 3. Manuscrit gravé sur la plaque argentique, 4. Manuscrit gravé sur la plaque cuivrique (les photos ci-dessus de gauche à droite 1-4)

Le premier et le deuxième objet portent les visages. Le troisième objet est une citation gravée sur la plaque argentique sans indiquer la référence : « Si le visage est bien le Christ, c’est-à-dire l’Homme blanc moyen quelconque, les premières déviances, les premiers écarts-types sont raciaux : homme jaune, homme noir, hommes de deuxième ou troisième catégorie. Eux aussi seront inscrits sur le mur, distribués par le trou. Ils doivent être christianisés, c’est-à-dire visagéifiés. Le racisme européen comme prétention de l’homme blanc n’a jamais procédé par exclusion, ni assignation de quelqu’un désigné comme Autre : ce serait plutôt dans les sociétés primitives qu’on saisit l’étranger comme un « autre ». Le racisme procède par détermination des écarts de déviance, en fonction du visage Homme blanc qui prétend intégrer dans des ondes de plus en plus excentriques et retardées les traits qui ne sont pas conformes, tantôt pour les tolérer à telle place et dans telles conditions, dans tel ghetto, tantôt pour les effacer sur le mur qui ne supporte jamais l’altérité (c’est un juif, c’est un arabe, c’est un nègre, c’est un fou…, etc.).[vi] » Dans le quatrième objet, le texte de citation est gravé, également sans indique de la référence : « La vrai frontière à remettre en question se situe entre la douleur muette et le désespoir du véritable étranger. L’art peut-il servir à passer ce type de frontière de façon expressive, interrogative et révélatrice ?[vii] »

5. Réalisation

Le premier objet a été posé sur le muret, dans un endroit entouré par la plante grimpante, autour d’un passage. Le deuxième objet a été posé, avec un mis en scène, dans un endroit entouré  des routes sous le pont. Le premier espace est un endroit construit pour les publics du coup il a y beaucoup de fréquentation des gens. Le deuxième espace est plutôt un endroit  délaissé, après avoir fini d’autres constructions, autour duquel il n’y pas de gens en revanche, beaucoup de véhicules y circulent. Le troisième objet a été posé devant un monument pour la Grande Arche, où il y a beaucoup de passages. Quatrième objet a été posé dans la sculpture Slat (2007) de Richard Serra où il n’y a pas de gens, mais également beaucoup de véhicules circulent.

6. Propos sur l’intervention

L’intervention a été faite dans chaque espace d’une manière différente, mais aussi en construisant un contexte sur ce projet. Le premier objet a été posé comme un objet perdu ; deuxième objet a été mis comme un objet trouvé par quelqu’un[viii]et  qui paraît une annonce dont il y aurait prochaine intervention. Le texte gravé sur le troisième objet porte une réflexion sur le visage, il peut être donc une réflexion sur la première et la deuxième intervention. Selon le point de vue de racisme européen, il n’existe pas des autres ; s’il y a pas des autres, il n’y aurait pas de problème de la discrimination. Une certaine manière, les espaces publics de la Défense ressemblent le visage d’Homme blanc que Deleuze a décrit : ces espaces sont établis en effaçant les traces anciennes, et ils effacent le sens communicatif et politique de l’espace public[ix]. Le texte gravé sur le quatrième objet porte une question sur la frontière et l’identité, et s’interroge, qu’est-ce que l’art peut faire devant ces questions ; que porte ce projet lui-même. Le choix des endroits pour le troisième et le quatrième objet a été fait pour reconstruire un contexte entre les espaces, l’identité, et l’art ; le troisième a été posé dans un lieu central de la Défense[x], et le quatrième a été posé dans une œuvre d’art, donc l’intérieur ou l’extérieur de l’espace public.

 

Référence :

François Bourgineau, Art et argent les liaisons dangereuses, édition Hugo & Compagnie, 2009.

Gilles Deleuze, Felix Guattari, Mille plateaux, Paris ; Les éditions de minuit, 1980.

Giovani Donfrancesco, Les authentiques fausses têtes de Modigliani, (document, 53 min), 2011

Thierry Paquot, L’espace public, Paris ; La découverte, 2009.

Paul Virilio, La machine de la vision, Paris ; Galilée, 1988.

Krzysztof Wodiczko, Art public, art critique, Textes, propos et documents, Trad. de l’anglais par M. Herpe-Volinsky et du polonais par W. Kolecki, Paris ; École nationale supérieure des Beaux-Arts, 1995.

Defacto.mag, N° 13, janvier 2012, (téléchager par le site www.ladefense.fr)


[i] Paul Virilio remarque, de nos jours, les trois temps (passé, présent, futur) se substituent deux temps : le temps réel et le temps différé. Le temps réel « contient à la fois une partie du présent et une partie de futur immédiat. ». Voir Paul Virilio, La machine de la vision, Paris, Galilée, 1988, p. 140.

[ii] Par rapport des projets architecturaux de la Défense, il y a un critique remarquable, voir François Bourgineau, Art et argent les liaisons dangereuses, édition Hugo & Compagnie, 2009, p. 162. « La passion de Jean Nouvel pour le cinéma explique peut-être le projet : vivre dans un décor de villes superposées. La Défense est issue d’un urbanisme sur dalle, il propose de rajouter des dalles pour imaginer l’espace public en hauteur. »

[iii] Selon Thierry Paquot, « L’espace public est un singulier dont le pluriel — les espaces publics — ne lui correspond pas. En effet, l’espace public évoque non seulement le lieu du débat politique, de la confrontation des opinions privées que la publicité s’efforce de rendre publiques, mais aussi une pratique démocratique, une forme de communication, de circulation des divers points de vue ; les espaces publics, quant à eux, désignent les endroits accessibles au(x) public(s), arpentés par les habitants, qu’ils résident ou non à proximité. » Voir Thierry Paquot, L’espace public, Paris ; La découverte, 2009, pp. 3-4.

[iv] Pensons le Canular de Livourne : les sculptures de Modigliani sont retrouvées dans un canal, et l’exposition a été organisée, et les critiques ont écrit des articles ; plus tard, trois étudiants ont révélé que c’est eux qui ont réalisé une de ses sculptures. Voir Les authentiques fausses têtes de Modigliani, réalisé par Giovani Donfrancesco, 2011.

[v] Avec la signature, ces interventions peuvent être identifiés tout de suite comme un des projets dans un domaine de l’art. Sans indication de la propriétaire, les objets pourraient porter un sens ambiguë qui demande de rechercher pour savoir de quoi s’agit-il. Sur les textes, un jour, on pourrait trouver ou découvrir leurs références.

[vi] Gilles Deleuze, Felix Guattari, Mille plateaux, Paris, Les éditions de minuit, 1980, p. 218.

[vii] Krzysztof Wodiczko, Art public, art critique, Textes, propos et documents, Trad. de l’anglais par Michelle Herpe-Volinsky et du polonais par Wojciech Kolecki, Paris, École nationale supérieure des Beaux-Arts, 1995, p. 221.

[viii] Contradictoirement, le visage de la première peinture est comme un masque, celui de la deuxième sculpture est comme un visage perdu.

[ix] Les images de la Défense sont souvent médiatisées ainsi  : dans une revue sur la Défense, un acteur raconte une expérience qu’il a été à la Défense : « J’’adore le quartier de La Défense ! Avec son business centre, tous ces gens bien habillés qui se croisent au pied des immeubles, à la terrasse des cafés… Ça bouge toute la journée, j’ai l’impression d’être aux États-Unis et je suis fan ! J’apprécie particulièrement cette image des films américains, avec une super jolie fille, journaliste, qui travaille dans une tour et tombe amoureuse d’un mec hyper classe. », Defacto.mag, N° 13, janvier 2012, p. 2.

[x] Le contenu du texte gravé sur ce monument est ainsi : « Ce monument a été édifie de 1983 à 1989, sous l’autorité de a société d’économie mixte nationale tête défense, maître de l’ouvrage présidée par Robert Lion, […] »