Ce que gagnent les écrivains.

Posted: April 9th, 2010 | Author: admin | Filed under: Art, Droit d'auteur | Comments Off

Combien gagnent-ils vraiment ? Comment négocient-ils avec leurs éditeurs ? Quels sont les auteurs français les mieux payés ?

  • Une enquête du magazine Lire à lire sur le site de L’express.

Poursuivie pour avoir situé son polar au Marché Saint-Pierre.

Posted: April 2nd, 2010 | Author: admin | Filed under: Actualités, Art, Droit d'auteur | Comments Off

Jusque-là, aucun cinéaste ou romancier n’avait été attaqué parce qu’il faisait sauter son héros du haut du pont de la Tournelle avant d’assassiner la moitié de ses personnages à la gare de l’Est.

La suite sur rue89.com


Seconde main

Posted: March 26th, 2010 | Author: admin | Filed under: Actualités, Art | Comments Off

À travers une sélection d’ « œuvres sosies » réalisées entre les années 1960 et aujourd’hui, Seconde main infiltre les collections permanentes du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris / ARC. L’exposition revisite l’accrochage en explorant le principe de copie, de reprise, d’appropriation ou d’imitation pour en montrer la diversité et l’originalité.

Dans les collections permanentes, Seconde main au Musée d’art moderne de la ville de Paris

du 25 mars au 24 octobre 2010.

Lire la suite.


Plaidoyer in extremis pour une zététique.

Posted: March 19th, 2010 | Author: admin | Filed under: Actualités, Art | Comments Off

JCAJ_zetetique

Texte de réflexion de Jean-Charles Agboton-Jumeau, Directeur des Beaux-Arts de Cherbourg. Concerne la réforme qui touche les écoles d’art en rapport avec les universités et les méthodes d’évaluation de l’enseignement de l’art.

Texte (.pdf) à télécharger sur le blog du CNEAA.


Rock’ n’roll suicide… Internet va-t-il tuer artistes et journalistes ?

Posted: March 12th, 2010 | Author: admin | Filed under: Actualités, Art, Droit d'auteur | Comments Off

eudeline

Le web vu comme le terrain de jeu des anonymes (à tendance pornocrate et/ou nazillonne) qui entrainent dans leur sillon destructeur, la musique, la presse, la littérature et la démocratie, est une opinion qui ne nous divertit même plus.
Mais quand la charge vient de Patrick Eudeline, un journaliste qui ne cadre pas exactement avec l’idée qu’on se fait d’un webophobe, on se dit que ça vaut le coup d’en débattre.
“Et cet internet qui en 10 ans a foutu en l’air le business du disque, foutu les photographes au chomage et inquiété les cinéastes est en train de massacrer l’idée même d’édition”, écrivait-il dans Rock And Folk il y a quelques semaines.

Les vidéos sur le site fluctuat.net


Ion Barladeanu, Miroslav Tichy : deux artistes résistants.

Posted: March 5th, 2010 | Author: admin | Filed under: Art | Comments Off

Originaire d’un petit village roumain, Ion Barladeanu a vécu toute sa vie de petits boulots, notamment ouvrier à la Maison du peuple, le palais kitschissime construit par Ceaucescu à Bucarest. Il a fait de la prison pour s’être trouvé dans la capitale sans permis, et a développé une haine tenace de l’ancien dictateur roumain, qui ne le quitte pas.

En secret, Ion Barladeanu dessine.

La suite sur rue89.com

Tichy :

Tichy

Tichy

Vous êtes un jeune artiste d’une vingtaine d’années. Quelques années après la fin de la guerre, votre pays devient une dictature communiste, satellite de Moscou. Vous restez, mais vous partez dans un exil intérieur, vous devenez un marginal, vous n’exposez plus, vous n’appartenez plus à l’Union des Artistes, vous refusez de vous intégrer. On vous emprisonne, ennemi du peuple ; votre mère, pour vous sortir de prison, vous fait déclarer fou, on vous interne quelque temps dans un asile * . Une fois sorti, vous vous marginalisez encore plus , vous vivez comme un clochard, édenté, cheveux longs, barbe hirsute, dans un taudis ; vous ne peignez presque plus.
Et puis, à la fin des années 60, vous découvrez la photo, c’est elle qui vous sauve de la folie et de la dictature.

La suite sur le site de Lunettes rouges.


Printemps Soluble

Posted: January 15th, 2010 | Author: admin | Filed under: Art | 1 Comment »

Un film (moyen-métrage de 20mn) de Joseph Paris sous Licence Art Libre.

‘Printemps Soluble’ est un court-métrage épistolaire qui s’inspire du mythe de Pyrame et Thisbé : l’histoire est celle de deux amants qu’une vie injuste a séparé et qu’une ultime tentative de rapprochement va mener à une fin tragique et inutile.

Télécharger ou voir en streaming Printemps Soluble :


Mais c’est justement la situation de la culture aujourd’hui.

Posted: December 18th, 2009 | Author: admin | Filed under: Art, Lire | Comments Off

Mais c’est justement la situation de la culture aujourd’hui. Tous ces gens qui sont actifs dans le milieu culturel, dans les médias, travaillent comme des fous. et quand on travaille autant, ça n’a rien à voir avec la culture. Dans les masses-médias aussi, on peut produire de l’art – mais cet art exhale une odeur de sueur. Ce que nous voulons, c’est le contraire, c’est la culture sans odeur de transpiration.
Quand on se retourne sur le passé, on constate qu’il n’y a peut-être eu que deux ou trois époques sans odeur de transpiration. Pensons à l’Athènes des 5ème et 4ème siècles avant J.C. : Diogène pouvait s’installer dans un tonneau, c’était déjà un geste philosophique. Ou bien il pouvait se rendre en plein jour avec une lanterne sur la place du marché. Cela suffisait, il n’était pas nécessaire qu’il écrive quoi que ce soit. La deuxième variante connue dans l’histoire de ce types d’art de la performance, c’est saint François d’Assise qui l’a réussie. Et pour finir sont arrivés Duchamp et l’art de la performance des années soixante. En Europe, nous avons donc eu plus ou moins trois endroits, à des périodes différentes, où l’on a pu produire un geste culturel sans sentir la sueur, c’est à dire sans travail. On s’asseyait dans un tonneau, on se déshabillait ou bien on exposait une urinoir – et c’était fait. Si nous oublions à présent la question embarrassante de savoir si c’est de l’art, de la philosophie ou n’importe quoi d’autre, si nous nous demandons si nous pouvons être libres, dans ce sens tout simple, alors la réponse est très dégrisante : de temps en temps, c’est à dire trois ou quatre fois en quatre mille ans, oui. Le reste du temps, non.
Et l’affaire est ainsi réglée, d’une manière totalement indépendante de ce que l’on dit, de ce que l’on écrit, de ce que l’on montre sur une scène et de ce que l’on peint – on fait toutes ces choses-là dans la sueur de son vis-à-vis, et ça suffit à faire de nous de pauvres types. Surtout à une époque où l’art et l’écriture sont informatisés, il n’y a plus d’échappatoire au travail. En tant qu’artistes des médias, les artistes sont de nouveau fiers de leur capacité techniques, c’est un fait caractéristiques, les écrivains parlent avec joie des nouveaux traitements de texte. Bref, aucune chance.

Boris Groys, Politique de l’immortalité, quatre entretiens avec Patrick Knoefel, Maren Sell Editeurs, Paris 2005, p.97, 98.


Malevitch : la paresse comme vérité effective de l’homme.

Posted: December 4th, 2009 | Author: admin | Filed under: Art, Lire | Comments Off

Dans le système laborieux commun, chacun n’a qu’un seul objectif : trouver une planche de salut dans le travail, la production du travail, sous peine de mourir de faim. Un tel système socialiste du travail a en projet, dans son action bien sûr inconsciente, de mettre au travail toute l’humanité, pour accroître la production, pour garantir la sécurité, pour renforcer l’humanité et par sa capacité de production affirmer son “être”. Certes, ce système, qui ne se soucie pas de l’individu, mais de toute l’humanité, est incontestablement juste. Mais le système capitaliste aussi. Il offre le même droit au travail, la même liberté du travail, d’accumulation de l’argent dans les banques pour se garantir la “paresse” dans l’avenir, et présuppose donc que la monnaie est ce signe qui séduira parce qu’il apportera la félicité de la paresse à laquelle, en réalité, chacun songe. En vérité, telle est la raison d’être de la monnaie. L’argent n’est rien d’autre qu’un petit morceau de paresse. Plus on en aura et plus on connaîtra la félicité de la paresse. Les gens d’idées, qui se préoccupent du peuple, n’ont bien sûr pas vu, consciemment, ce principe et ce sens. Ils ont toujours été solidaires pour penser que la Paresse est la “mère de tous les vices”. Mais, dans leur inconscient, il y avait autre chose : l’ambition de niveler tous les hommes dans le travail, autrement dit, de niveler tout le monde dans la paresse. On obtient de la sorte ce que le système capitaliste ne permet pas d’atteindre. Le capitalisme et le socialisme ont la même préoccupation : parvenir à la seule vérité de l’état humain, la paresse. C’est cette vérité-là qui se cache au plus profond de l’inconscient mais, qui sait pourquoi, on ne le reconnaît toujours pas, et nulle part il n’existe le moindre système de travail qui ait comme slogan : “La vérité de ton effort est le chemin vers la paresse”.

Kazimir Malevitch, La paresse comme vérité effective de l’homme, Allia, 2004, p. 14-16.


make art 2009 : ‘What the fork?!’

Posted: December 4th, 2009 | Author: admin | Filed under: Actualités, Art | Comments Off

make_art_2009make art – une semaine dédiée aux mondes du Logiciel Libre et des arts numériques

make art est un festival international dédié au Logiciel Libre et Open Source (FLOSS*) et contenus ouverts dans les arts numériques. make art propose des performances, des présentations, des ateliers et une exposition, situés au croisement de l’art et de la programmation de logiciel. L’événement est dédié à tous les artistes programmeurs libres, open hardware hackers et autres fétichistes de la ligne de commande.

make art crée un espace d’échange de connaissances et de compétences ponctuel et intensif, entre les invités – artistes, musiciens, programmeurs, spécialistes – et le public. L’événement mêle réflexion et production en alliant des présentations, ateliers, spectacles et exposition.

Cette année make art est centré sur les pratiques distribuées et ouvertes en art FLOSS. ‘What the fork?!’ c’est la décentralisation. Le fork c’est la nouvelle tendance. Travailler à partir d’une source, copier, patcher, améliorer, expérimenter, changer de direction, inspirer ! Le fork, ce n’est pas de simples hacks, mais plutôt la création d’un espace d’expérimentation, qui laisse de côté la copie unique de travail et qui démultiplie les idées.
make art se tient du 8 au 13 décembre 2009 à Poitiers, France.