Justine Kurzmann : tulipes tulipes
Posted: March 15th, 2010 | Author: admin | Filed under: travaux d'étudiants | Comments OffDes variations autour d’une tulipe.
Des variations autour d’une tulipe.
Ce site a pour but de réunir et de diffuser des projets copyleft de multiples internautes.
L’environnement en 20 mots. 20 personnes, 20 mots sur l’environnement.
http://clipcopyleft.skyrock.com
Le web vu comme le terrain de jeu des anonymes (à tendance pornocrate et/ou nazillonne) qui entrainent dans leur sillon destructeur, la musique, la presse, la littérature et la démocratie, est une opinion qui ne nous divertit même plus.
Mais quand la charge vient de Patrick Eudeline, un journaliste qui ne cadre pas exactement avec l’idée qu’on se fait d’un webophobe, on se dit que ça vaut le coup d’en débattre.
“Et cet internet qui en 10 ans a foutu en l’air le business du disque, foutu les photographes au chomage et inquiété les cinéastes est en train de massacrer l’idée même d’édition”, écrivait-il dans Rock And Folk il y a quelques semaines.
Les vidéos sur le site fluctuat.net
La justice américaine a donné tort à Universal Music, qui avait exigé le retrait d’une vidéo où l’on voyait un bébé danser dans une cuisine en entendant une chanson dont les droits sont détenus par la maison de disques.
Originaire d’un petit village roumain, Ion Barladeanu a vécu toute sa vie de petits boulots, notamment ouvrier à la Maison du peuple, le palais kitschissime construit par Ceaucescu à Bucarest. Il a fait de la prison pour s’être trouvé dans la capitale sans permis, et a développé une haine tenace de l’ancien dictateur roumain, qui ne le quitte pas.
En secret, Ion Barladeanu dessine.
Tichy :
Vous êtes un jeune artiste d’une vingtaine d’années. Quelques années après la fin de la guerre, votre pays devient une dictature communiste, satellite de Moscou. Vous restez, mais vous partez dans un exil intérieur, vous devenez un marginal, vous n’exposez plus, vous n’appartenez plus à l’Union des Artistes, vous refusez de vous intégrer. On vous emprisonne, ennemi du peuple ; votre mère, pour vous sortir de prison, vous fait déclarer fou, on vous interne quelque temps dans un asile * . Une fois sorti, vous vous marginalisez encore plus , vous vivez comme un clochard, édenté, cheveux longs, barbe hirsute, dans un taudis ; vous ne peignez presque plus.
Et puis, à la fin des années 60, vous découvrez la photo, c’est elle qui vous sauve de la folie et de la dictature.
La suite sur le site de Lunettes rouges.
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