# 12e BIENNALE DE LYON micro-critiques

par Silvia Cammarata

Qu’est ce qu’un récit? J’en sais autant qu’avant de partir pour Lyon. Certaines oeuvres intéressantes, mais on ne trouve pas un sens à partager.

Les phrases qui accompagnent les oeuvres pourrait être n’importe quoi d’autre. On a l’impression qu’il ne s’agit que d’un prétexte futile.

La pluie d’ombres de Paul Chan fait du visiteur une partie intégrante de l’oeuvre. Simple et poétique en même temps.

Long Live the Great Union : La perspective unique comme représentation d’un pouvoir absolu. Si on est obligé de rester à sa place, on n’a qu’une vision, carrée, mathématique… Fausse!

Madein company travaille sur le thème du style et du geste. On se souvient de Warburg et de la table de Mnémosyne. Principe fondateur qui traverse le temps et l’espace.

Karl Haendel a créé un véritable environnement pour la Biennale, sauf que si on ne lit pas le guide, on ne comprend rien.

Maybe New Friends (Britney Rivers) de Ed Fornieles est vraiment la représentation du dégoût. Est-ceintentionnel ou pas?

Avec sa video, Takao Minami nous met face à l’incertitude : précarité, voyage, obscurité, vacuité de l’existence vont nous perturber.

Le milieu familial inquiétant de Robert Gober est toujours excellent à voir. Entre ses oeuvres, une église sans toit et une maison coupée en deux.

Gustavo Speridiãio nous raconte l’histoire de l’art selon sa propre vision. Amusant et intelligent. Peut-être à la limite un peu didactique, mais pas au point de ruiner l’oeuvre.

Bjarne Melgaard. J’ai un titre à proposer pour son oeuvre sans titre, mais je ne peux pas le dire…

 

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