Vernissage le 18 Janvier 2014 de 18h à 20h
FLUX
PRISE DE VUE : 13 CLICHES NUMÉRIQUES COULEURS
PERFORMEURS : VASHI RAMESSUR & CAMILLE VANSIMAYES
PHOTOGRAPHE : LOUVE
PERFORMANCE : FLUX – 20 MIN – DECEMBRE 2011
LIEU : LA DEFENSE
FLUX.
C’est premièrement le résultat d’une collaboration.
Une rencontre artistique et complice entre Vashi Ramessur
et Cynthia Regourd (Louve). Influencées par les mêmes
mouvances artistiques, et d’expressions, ces deux personnes
avancent en unicité dans leurs projets communs.
Le principe est simple, Vashi performe, Louve capture.
LA PERFORMANCE.
Un flux ( FLUXUS, écoulement) doit être entendu comme le
déplacement, caractérisé par une origine, une destination et
un trajet, d’un ensemble d’éléments (informations, données,
énergie, matière) évoluant dans un sens commun.
Certains flux nous transportent d’un lieu à un autre (trajet),
nous portent (marches festives), nous composent (sang,
liquides…)
FLUX rend compte de tous ces flux, explorés à travers le
mouvement, sous des bâches flottantes, à l’instar des liquides
en apesanteur. FLUX représente un être humain isolé des
flux qui l’entourent, propulsé par les flux qui le composent
ou qui lui échappent.
FLUX a donc vocation à se produire en immersion dans un
lieu chargé de gens eux-mêmes isolés dans leurs bulles.
VASHI RAMESSUR.
Artiste expérimental
Venant initialement du théâtre, je me situe aujourd’hui entre les frontières
des arts vivants et des arts-plastique. Mon parcours a fait de moi un artiste
pluridisciplinaire qui interroge son environnement par les moyens de
son corps en utilisant la danse, la performance, l’installation, ou encore
la vidéo. Il s’agit d’un art du sensible qui s’effectue « cause de, pour ou
contre un lieu précis[1] », ce lieu soit-il aussi bien mental, euclidien ou
encore urbain. Mon travail s’attache à rendre visible l’invisible, en d’autres
termes à matérialiser ma perception d’un lieu, d’un espace ou d’un
environnement en une oeuvre qui en portera la trace. Entre les pratiques
in situ , la performance et la non danse, j’ai eu l’occasion de me former
auprès de différents artistes tels que Jean Boillot (metteur en scène et
directeur du NEST), David Bobée (metteur en scène et scénographe de la
Cie Rictus), Antônio Araújo (metteur en scène de la Cie Teatro da Vertigem),
Nadia Vadori Gauthier (plasticienne, chercheuse à L’Université de Paris
8-St Denis et professeur de Danse dans les Conservatoire Municipaux de
Paris) et Laurence Falzon (architecte DPLG et scénographe). Artiste-auteur,
performeur et chercheur parallèlement à mon Mémoire sur l’interrelation
« corps-espace » dans les pratiques in situ , j’ai eu l’occasion de collaborer
avec Richard Siegal au Théâtre National de Chaillot et à la galerie Door
Studio (2011), Séverine Delbosq pour le Festival Bellastock (2012) et plus
récemment avec le Master Essais du CNDC d’Angers lors du Guest program
au Palais de Tokyo et avec la Compagnie Willi Dorner pour Body in Urban
Space à Massy.Avec un désir constant d’ouverture et d’échange sur les
pratiques in situ et liés au mouvement je collabore fréquemment avec le
groupe C.O.R.P.S ainsi qu’avec le Lycée Autogéré de Paris où j’ai été invité
en tant qu’intervenant sur un stage traitant de la performance.
LOUVE.
Photographe plasticienne
Née sous ISO. Entre graphisme, plastique et photo, son travail est
essentiellement intuitif. Ayant grandit en proche banlieue, la nature et les
arts de rues l’ont formées, afin de lui donner sa propre liberté d’expression.
Adeptes des road trips et des rencontres, la curiosité est son principal
atout. Aujourd’hui, en parallèle de sa profession, graphiste, elle profite des
rencontres pour s’instruire et développer ses concepts. La photo restant
pour elle son terrain de jeu préféré, elle est ce qui pour elle représente «la
voie(x)» .
FLUX
LE MOUVEMENT
La photo est un être. Je l’ai rencontrée il y a longtemps,
je ne peux vous expliquer comment, ni où. Tout ce que je
saurais dire est qu’aujourd’hui elle vibre en moi. C’est un
mouvement, une onde, qui se matérialise chaque fois que
je pose mon regard sur ce qui est autour de moi.
Capter. Consacrer. Livrer.
Voilà le processus qu’implique mon travail, mes concepts
qui se cristallisent à ce moment précis où le mouvement de
l’obturateur s’opère.
Le corps et ses espaces m’ont fascinés, et m’obsèdent à
chaque moment où la vie s’exprime sous mes yeux.
Pour moi un geste, l’expression du corps, est à même
de déclencher ce que j’appelle « l’œil ». L’intérêt en soi.
Celui qui dicte ce mouvement, l’index qui appuie sur le
déclencheur.
Je n’ai pas de «technique» sinon celle de me suivre, me faire
confiance, m’abandonner à mon intuition.
Je ne peux catégoriser mon travail, ni l’expliquer. Et à vrai
dire, cela m’importe peu.
Je laisse les corps m’apprivoiser, m’hypnotiser. J’aime savoir
que cet instant est sensuel, unique presque primitif. Il faut
savoir être ouvert, se laisser aller, pour permettre ne pas
s’imposer à l’instant.
Cela paraît inaccessible pour quelque uns et essentiel pour
d’autres. Il n’y a rien de mystique à tout ceci, si ce n’est
l’envie éternelle de recommencer.
Flux pour moi à été cet instant, et le reste encore.
Exposition de Louve – Du 11 Janvier au 20 Février 2014 – Les Cuizines, de Chelles – Scène de Musiques actuelles – 36, rue de la Haute Borne 77500 Chelles
en train /
ligne banlieue Est >sortie Chelles-Gournay à 12 minutes depuis la gare de l’Est
ou RER E Eole,
puis bus A, arrêt Docteur Roux.
Dernier train au départ de Chelles à 00h32
en bus /
Réseau Apolo 7 – Ligne A – Arrêt Docteur Roux
horaires : www.apolo7.fr