Palais de Tokyo — «SUPERDOME» — «Afasia 1»

Palais de Tokyo — SUPERDOMEAfasia 1
Dans l’expo SUPERDOME à Palais de Tokyo, —l’art contemporain «oscillant entre spectacle et vanités, décibels et prière,  high-tech et chaos», pour citer le Marc-Olivier Wahler—, l’installation de l’artiste italien  ARCANGELO SASSOLINO, porte ce nom Afasia 1, suggestif et très intrigant.
Un immense jeu dangereux, enfermé dans une cage de fer, un grand jeu pour frapper une bouteille de bière avec une vitesse de 600 km / h. J’attends de voir la bouteille qui vole droite. Tout autour de la cage le visiteur attend avec curiosité la frappe et  l’impact de la bouteille sur une plaque en fer. Chaque 15 minutes une bouteille est cassée. On attend avec patience. En attendant, je pensais à quoi ça ressemble cette œuvre? A rien que j’ai vu avant mais à beaucoup de ce qu’on vit dans notre jour. Une sorte de violence qu’on connaît, on sait à quoi ça ressemble mais, on attend de voir. La tension créée par cette machine est impressionnante, elle est sobre, solitaire. Mais elle met le spectateur pas seulement en tension, mais pendant les 15 minute d’attente, on se pose la question, pourquoi on attend-on de voir une bouteille cassée, pourquoi a-t-on a  soif de sa force, de son impact dur? Est-ce que ça, Afasia 1, est une arme ou une machine qui impose silence, méditation, qui marque aussi le temps qui passe ou est-elle un jouet, car l’artiste est un ingénieur?
La machine est comme la maladie. Elle évoque une impossibilité de communication, elle  est une réaction, une lésion, une douleur en silence qui explose de temps en temps. Platon à nommé afasia l’état quand on perd la parole parce qu’on n’a pas de réplique, jusqu’à notre jour, le terme invoque une turbulence,  une incapacité, une maladie. Mais l’œuvre qui porte ce nom, communique, parle, même crie des choses. La force de cette machine est son 14 minutes et 59 secondes de silence, d’incapacité de parler, de mutisme: ici réside la pensée, et notre regard est sur ca. La machine, communique, elle est en souffrance et en état d’impossibilité de communiquer et quand elle parle, c’est un choc. Sans recul, sans réplique.

La zone classique du langage  Aphasia Espino poésie Poema existencialista César Barros Poeta por evitación

Soy un poeta mediocre
de un lugar hundido en la niebla
no siento ni un ápice de conmiseración
ya que me he deshecho voluntariamente a golpes de zapa
cuidando el asiento de mi sombra durante años
ahora gano los premios y las becas
y aparezco en festivales y en los diarios
gracias a la fuerza con que me aparto del estudio
el thanatos de toda ciencia muerta
que me toma de las manos
y me hace rumiar por lo bajito
la constancia en la obediencia a la señal

soy válvula ciega pero
me opera la destreza de unos brazos emplumados
la caricia de unos muslos de palabras
soy sable para los enemigos
daga herida con los estudiantes
leche agria hiel de spam
no soy autor ni de mis propios versos
porque llevo una vida ordinaria de desierto
con mis múltiplos formo geometrías ópticas
que se abren y deslíen
y cambian la flor de su apariencia
siento la línea de los astros en mi interior
cuando me echo los libros de física a la espalda
y salgo encorvado a desandar las veredas
los qué le vamos a hacer de su omnisciencia
es mi sitio mi nube mi número dulce
deberían verme junto al ignorante
cómo brota espuma de ballena por mi boca
cómo ruedan y saltan galgos por estar

soy un escritor que dejó de serlo
que alguna vez lo fue pero se le secó el colmillo
el poco gusto en la punta de los dedos
la escasa sed del acre amor
y ahora se sostiene con muletas
oficiales de caoba importada
golpes de taco y ventas al revés

y entre todos poeta para variar de género
de brazos atados a la espalda
de ojos vistas seco afecto
debo tirarme al suelo y rodar
de uno a otro fuero para estar a tono
con los verbos
debo reír de la ignominia
y cuidar la muralla de cielo y malespina
y sobre todo no debo nunca
escribir una línea que contradiga mis propósitos
y me convierta en lo que no soy por consecuencia
en lo que renuncié a ser un otro día
un día cualquiera de papel en la tienda

2 commentaires pour “Palais de Tokyo — «SUPERDOME» — «Afasia 1»”

  1. Maureen Bjornstrom dit :

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  2. Whitney Mangine dit :

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