Conférence : "Manifesta 4", questions de procédures, de contextes et de méthodologies. ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||| |
Conférence : "Manifesta 4", questions de procédures, de contextes et de méthodologies. ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||| La conférence 2ère partie: Des oeuvres exposées, commentées [document de travail en cours, il manque les images/ illustrations]. Ce qua été lexposition (sur les images du film de Zapp) L'exposition MANIFESTA se déroulait sur plusieurs lieux: [En forme d'exergue à l'exposition] Lespace Trespassing correspondait à lidée dun lieu dinterruption, de relais dans la temporalité permanente de lexposition en invitant des gens ayant des pratiques différentes, dautres connaissances, des journalistes, des théoriciens, des designers, ou des artistes qui sont plus dans le champ de la performance, à venir activer en permanence lexposition. Pendant les 100 jours de lexposition, on leur a demandé de faire des interventions rapides et de laisser des traces de leur passage. Parmi les intervenants autres que les artistes, on a demandé à ZAPP Magazine, basé à Amsterdam de filmer MANIFESTA. ZAPP Magazine est un vidéo-zine qui filme lart et insert dans chaque numéro des vidéos dartistes. Quinze numéros ont paru depuis 1990, puis ZAPP magazine a cessé de paraître, faute de moyens. On leur a demandé de filmer MANIFESTA à leur manière particulière de regarder lart, une occasion de raviver une relation avec des gens avec lesquels on a travaillé et auxquels on reste fidèle. ........................................................... KUNSTVEREIN ............................Lexposition se distribuait en différents lieux, selon une circulation autour de la rivière, assez ronde. La rivière étant lélément important de la ville, on a travaillé avec des anthropologues qui étudiaient Francfort, les stratégies culturelles dune ville totalement détruite lors de la seconde guerre mondiale et qui est un centre important de lart contemporain ................................ À partir de quels contextes on avait travaillé Là, cest un espace très particulier (45:54) Quand on a fait cette longue recherche, on sest rendu compte que finalement ce qui était important, ce nétait pas le résultat de la recherche, cétait le lieu, la matérialité de la recherche. On sest dit comment va-t-on matérialiser cela? On navait pas filmé les rencontres, on na pas tout enregistrer, on nétait pas non plus dans un processus si scientifique, on ne létait même pas du tout. On sest dit quil fallait donner une image de ce processus de recherche. On a demandé (46:37) à Mathieu MERCIER (page 86), artiste français, au moment de linviter, de construire un espace qui contiendrait toute la documentation, toutes les archives quon avait collectées; La lampe télescopique éclaire des modules en bois contenant les archives. Mathieu MERCIER fait un travail sur la production industrielle entre une esthétique constructiviste ou pop et une esthétique quotidienne ordinaire. Cest un travail politique sur notion de source, de ressources, de registre, dorganisation de linformation. Ce qui correspondait à ce quon cherchait à faire, on lui a passé commande dun espace, qui est lespace des archives, consultable pour tous les visiteurs, de presque la totalité des artistes quon avait rencontrés (les inclus et les exclus). Cet espace permettait aux gens de voir à partir de quels contextes on avait travaillé, davoir une image très en surface, parce que quand on regarde les portfolios, les dossiers dartistes, on ne voit rien, mais parfois quand on rencontre les gens, on entend rien non plus. Encore une fois, tous ces processus de recherche ne sont pas scientifiques, dans la mesure où ils intègrent énormément de malentendus, énormément de pertes de signes et de contenus et cétait important de le mettre en évidence. Mathieu MERCIER a produit cet espace très médicalisé, un peu dur, à léclairage blanc. ce qui nous permettait de dire que MANIFESTA avait été un moment problématique et un peu dur, quon était dans une relation avec les artistes qui était loin dêtre émotionnelle ou passionnelle et peu érotique, mais surtout très réglée, très réglementée. ........................................................... (48:29)Et autour de cet espace, il y a les dessins dun artiste péruvien vivant en Allemagne Fernando BRYCE (page 32). Depuis, lAllemagne, il essaie de reconstituer, à partir dune documentation, une sorte datlas du Pérou. Il travaille essentiellement dans les bibliothèques, il reprend des livres, de la presse qui concerne le Pérou, et duplique les images. Ce qui fait partie des problématiques intéressantes: lidée du transport, de linformation, de la perte, de lécart entre deux territoires: être en Allemagne, être ailleurs et se reconstituer limaginaire du pays dorigine. ........................................................... Lespace KIOSK (52:15). Cest un éditeur indépendant qui a rassemblé sous ce label KIOSK tous les autres éditeurs indépendants, pour créer un rapport de fore un peu plus problématique avec les éditeurs dart contemporain. KIOSK est un réseau, dont la présentation est variable ............................................................ Andreas FOGARASI (page 56) (53:26) travaille sur la notion de parc thématique à la Dysneyland mais en déplaçant la problématique du parc thématique du côté de la culture. ............................................................ (53:49) Florian PUMHÖLSK (PAGE 96) Artiste autrichien... travaille sur la façon dont on perçoit la modernité, lhistoire du modernisme, lobjet, la photogénie, labstraction et qui met toujours de manière très emphatique en relation les éléments qui ont à voir avec ces paramètres ............................................................. (54:20) Mans WRANGE (page 132) Artiste suédois a une pratique didactique, il est enseignant et artiste et travaille avec des anthropologues, des sociologues, sur la notion de citoyenneté moyenne, avec une espèce daccélération, dhystérisation des chiffres, des statistiques, des schémas, autour de ce vocabulaire du schème. ............................................................ (55:26) Kalin SERAPIONOV Unrendered (2001) Artiste bulgare, enregistre des regards à la gare de Sofia, la situation incontrôlée et transitoire des espaces publics avec foules ............................................................ (57:08) Christoph FINK (page 50) NA25 Artiste belge il voyage, son travail maniaque consiste à enregistrer chaque instant, le moindre incident, la moindre occurrence. A fait plusieurs fois le trajet Bruxelles, Francfort, en train et en vélo...Le résultat de ses mouvements prend la forme dun objet, dune graphie, de diagrammes, dune peinture abstraite... ............................................................ (58:22) Jonas DALHBERG (page 40) Horizontal Sliding/vertical Sliding Artiste anglais, jeune architecte, obsédé par les formats et les écueils de larchitecture moderniste, il a arrêté dêtre architecte, il réactualise sa pensée sur larchitecture au travers de films et de dispositifs. Cest une maquette de ! mètres de long dans laquelle il filme, dans un mouvement permanent du regard. il sintéresse au regard dans la ville, à la notion de ville et à la circulation mentale dans la ville. ............................................................ (59:57) Pierre BISMUTH (page 22) The Jungle Book Project, 2002 a pris au pied de la lettre MANIFESTA dans ses intentions, politiquement correct et qui a repris le film Le Livre de la jungle et qui a accordé à chaque personnage par un procédé de montage assez simple, une langue différente: les éléphants parlent allemand. Cest une distribution détrangeté. Jai toujours été fasciné par la manière dont les enfants peuvent regarder la même vidéo ou écouter le même disque en boucle, pendant une journée, des semaines, des mois. En décembre 2001, je cherchais un cadeau pour ma belle-fille. je voulais voir si Le Livre de la jungle la libérerait de son addiction pour Winny the Pooh. Jeus lidée de lui acheter trois versions du Livre de la Jungle en allemand, en anglais et en espagnol. Je voulais voir comment une petite fille de 18 mois réagirait en regardant la même chose et écouter chacune des langues. Avant de lui envoyer les cassettes, jai été fasciné par lexpérience découte mêlée des versions en langue différentes. jai voulu donner un langage différent à chaque personnage dans le même film. ............................................................ (1:01:24) Olivier BARDIN (page 14) travaille sur des situations à la fois de communication et de non-communication. Pour la plupart des artistes, on les a mis dans une situation de production. On a fait en sorte que MANIFESTA soit une situation de production. Olivier a mis en place une sorte de studio de filmage et denregistrement, a demandé à des femmes qui parlaient une langue étrangère dentrer en conversation avec un garçon Lucien. Puis il les a mis en situation de studio de radio et leur a demandé de dialoguer. Il a croisé les deux situations de rencontre et de parole. Par une manipulation au clavier dordinateur en live, on peut mettre des mots sur les images vidéo projetées, dans une sorte de situation de Djing. Lidée est dutiliser le langage pour matérialiser la consistance spécifique de chaque individu : leur manière particulière dexister. (J-C Royoux) ............................................................ (1:04:50) Jeanne FAUST (page 44) Cest aussi sur le rapport imaginaire-réalité. Elle travaille dans des banlieues résidentielles, elle sintéresse aux gestes quotidiens répétés qui nont pas dintensité particulières et elle demande aux gens de les reproduire, de devenir acteurs de leur propre réalité. Le film travaille sur la répétition, la forclusion. Pas de dénouement. ............................................................ (1:07: ) Christophe BÜCHEL (page 142) Invite yourself Artiste suisse qui a mis en place un activisme dérivé. Il a vendu sa participation à MANIFESTA sur internet. Cest un projet un peu bateau, repris des années 70, mise en place dun discours critique sur le marché de lart, ses mécanismes, sur la notion de valeur ajoutée. On a vu quelle était la valeur accordée à un artiste de MANIFESTA. Il a vendu sa participation à une Américaine pour 15 000 dollars. Elle a elle-même mis en place une free-manifesta ouverte à tous les participants qui le désiraient. Il y a donc eu une excroissance de MANIFESTA, avec des choses très mauvaise. ............................................................ (109:46) Artiste roumain qui a une revue, qui a imaginé sa situation dartiste en Roumanie très excentré, très marginalisée par rapport aux réseaux dart contemporain. Il a installé une sorte de parachutage: il a fait venir container avec parachute, comme une vision politique et absurde de la situation dans laquelle il se trouvait; ............................................................ (1:10:39) Marc BIJL (page 20) pas très éloigné de ce détachement critique. Beaucoup de jeunes artistes tiennent un discours à la fois un peu naïf et un peu romantique sur lart contemporain comme une espèce de milieu délite, de situation exceptionnelle. On ne les a pas empêché de le faire, alors que personnellement, ça ne mintéressait pas du tout. Il y a eu des discours critiques produits dans les années 60-70 plus conséquents. Mais cette naïveté fait partie de MANIFESTA (reflet dun non-consensus). ............................................................ (1:11:15) Luc Artiste écossais, ne voulait pas être dans linstitution, sa vidéo a été exposée dans une vitrine, il compile les informations dune manière monothématique. Pendant deux ou trois ans, il sest intéressé à une figure pionnière de lantipsychiatrie, et a compilé des archives sur la communauté montée par lui. Le travail de montage quil fait ressemble à un documentaire classique et en même temps leffet de progression lente à lintérieur du film est un regard profond porté sur la folie. ............................................................ (1:13:37) Andreja KULUNEIE (page 78) Là encore on voit la frontière entre lest et louest. Elle a demandé à quelques artistes à louest et à lest leurs revenus. Les posters placés dans la rue affichent leurs photos et leurs revenus. ............................................................ (1:14:28) PORTIKUS est un lieu marqué historiquement à Francfort. Cétait une librairie, le lieu de travail de Schopenhauer. Dans les années 80, Kasper Koenig, qui est par ailleurs dans la Fondation MANIFESTA, dirigeait lEcole dart de Francfort. Il a eu lidée douvrir un espace dart contemporain attenant à lécole, espace alternatif. À Francfort, il restait une façade de cette librairie avec ses colonnes romaines. Lidée de kasper Koenig a été de coller un container derrière la façade. PORTIKUS est devenu un lieu dart contemporain sous la programmation pointue de K.K. PORTIKUS, pour nous était un lieu difficile, parce que cest un lieu élégant qui a une histoire très chic, avec laquelle on ne pouvait pas être en continuité, il fallait donc interrompre. On a décidé dy mettre trois artistes qui navaient absolument rien à voir entre eux, de les enfermer là-dedans. On a mis en place un espace complètement hétérogène, alors que dhabitude, PORTIKUS est purement monographique, ou naccueille quun seul projet. ............................................................ (16:40) Hans SCHABUS (page 112) Artiste autrichien obsédé par les machines et les trous,les véhicules et les tunnels. Le bateau était aussi exposé. Le film était projeté dans une boite en bois fermé qui cassait et amputait lespace du PORTIKUS. On y accèdait par un trou ovale. (1:17:47) ............................................................ (1:18:05) Gérard BYRNE (page 34) Why its time for Imperial... again (vidéo) Artiste hollandais, qui reprend les clichés de lesthétique audiovisuelle et imagine une discussion entre deux hommes frank Sinatra et le Président de Chrysler. Cest une discussion absurde dans le ton, les attitudes télévisuelles. ............................................................ (1:18:49) Andrea GEYER (page 60) Artiste allemande, qui vit à new York. On a produit avec elle en 25 000 exemplaires un journal à propos dune fiction dune femme photographe reporter... cest un travail sur lontologie de la photographie, sur le rapport au texte, lentre image et texte. ............................................................ (1:19:32) Ibon ARANBERRI (page 12) Artiste basque qui sintéresse à toute liconographie des objets souvenirs quon trouve dans les boutiques de musées. Limage la plus reprise en Espagne est Guernica de Picasso (1:20:06), devenue une image plate, comme une sorte de graffiti, qui na plus aucune texture. Il a reproduit une sorte de pavillon national à la Mies van der hoe (1:189:08) au bord de la rivière et a collé sur la façade ce Guernica, qui na plus aucun contenu, ni force, ni fonction, ce qui est le propre de lusage quon fait dune image dart quand on la reproduit à linfini. Il travaille sur cette notion déchantillonnage. ............................................................ (1:20:46) Gianni MOTTI (page 88) Artiste presque sans nationalité, suisse et italien, fait un travail dintrusion, dinterruption. Il introduit des éléments hétérogènes qui sont étrangers, accidentels. Il voit quels sont les effets de cette intrusion, ce que cette intrusion produit. Là, il a reproduit sur lIle des oiseaux sur la rivière, à lidentique, la cellule dincarcération du leader kurde Abdullah Öcalan de lïle dImrali dans la mer de Marmara. Gianni, qui dans ses pratiques courantes se conduit souvent de manière terroriste, sest intéressé au fait quà Francfort, il y a avait une communauté kurde très importante et que les autorités de Francfort se font fort de donner limpression dune situation pacifique. Ce simple geste, sans la moindre explication a provoqué une rumeur qui a fonctionné très vite. Autour de cette maison, se sont organisées des manifestations en pédalos de la communauté kurde en soutien à Öcalan. Jai été convoquée à lambassade de Turquie. Gianni ne sintéresse pas du tout au format de lart contemporain, si ce nest justement quand lorsque ça devient hors format, ça génère dautres formes de bruit, de répercussions, un phénomène décho (1:23:08) ............................................................ (1:23:40) Il élève toujours le sole de 60 cm, en gardant les objets en place. ............................................................ (1:24:13) FINGER (Page 48) Groupe de francfort qui produit une sorte de news letter essentiellement sur les communautés qui vivent à la périphérie de Francfort. Ils ont organisé un concours du projet utopique le plus réaliste, le plus vite réalisable... ............................................................ (1:25:09) Artiste japonais qui travaille sur les transformations du langage; sur son propre nom ............................................................ (1:26:03) Sancho SILVA (page 118) Projet de bunker de cet artiste portugais qui a une formation de mathématicien et de philosophe, qui construit des espaces de perception bloquée et des doubles espaces de perception. Quand on est à lextérieur du bunker, on ne perçoit plus plus la fente qui le perce. On peut entrer dans lespace clos du bunker, par une porte à lextérieur du bâtiment et qui est une entrée gratuite, mais on ne débouche que sur cet espace de la boîte noire. ............................................................ (1:26:53) le café de ... qui a demandé aux artistes de lexposition de proposer des produits et qui par un système économique assez futé, leur a donné la possibilité de faire des bénéfices. Cest un artiste de Francfort qui travaille sur ces formes déconomie parallèle. ............................................................ (1:27:13) BLESS designers qui travaillent avec la mode, mais qui dans les processus, les pratiques, ne sont pas très éloignées des pratiques artistiques. Elles ont produit des objets complexes, une chaise qui contient un aspirateur à utiliser dans lespace de lexposition, un mixer sèche cheveux ............................................................ (1:28:09) Roberto POGGHI depuis quatre ans, il se transforme de manière à se transformer totalement en son père, en essayant dincorporer totalement la gestuelle, le comportement. Maintenant il ressemble à son père, ce qui est une vraie transformation. Ce quil considère non pas comme une performance, mais comme son travail. Il produit quelque chose qui est un objet de lui-même étant devenu objet. ............................................................ (1:29:50) Tobias... modélisation sur des sortes de cinéma; ............................................................ (1:29:25) Artiste albanais, produit lui-même des objet kitsch, dans un geste à propos de la production industrielle. ............................................................ (1:30) textes sur la sexualité des adolescents en langue estonienne ............................................................. (1:31:36) Mika TAANILA (page 124) Vient du documentaire, travaille avec la musique, sintéresse à la musique et aux machines. Il a trouvé ces films, ne sait pas exactement à quoi servent ces machines, elles mesurent... ............................................................ (1:32) Yael BARTANA (page 18) Artiste israélienne. Mémorial day à Jérusalem. Effet de slow motion, dépaisseur de temps. ............................................................ (1:34:22) Artiste qui a demandé à des gens de photographier leur environnement et den faire le commentaire... ............................................................ (1:34:40) Jon Mikel EUBA (page 42) Artiste espagnol , fait des wall paintings. Ici, cest une vidéo qui travaille sur la violence, la gestuelle des corps. Cest toujours silencieux, ritualisé, une sorte de mouvement chorégraphique de transport du corps mort dune victime. ça a à voir avec lETA. Ce qui lintéresse, cest la matérialité, le côté essentiellement érotisé des manipulations, du mouvement du corps. Il ne se passe rien, on ne voit pas le crime, ça se passe après (post); ............................................................ (1:36:33) Takehito KOGANEZAWA (page 76) Performer, le jeu consiste à se refiler des objets dans un mouvement tournant, séchanger des objets dans une sorte de chorégraphie.. ............................................................ (1:37:15) Performance de clones... ............................................................ (1:39:20) travail sur la vibration de la lumière (1:37:15) Performance de clones... ............................................................ (1:37:42) Magazine OHIO (page 92) ............................................................ (1:39:35 (laspirateur de BLESS) ............................................................ (1:39:50) Labyrinthe de lartiste polonaise, espace banal, mais labyrinthique, coloris très laids,parfois odeur, pour rendre le lieu parfaitement désagréable... ............................................................ (1:40:58) Projet un peu raté, lartiste avait proposé avant louverture de lexposition de filmer des gens et de les payer pour cela. Il inversait le rapport... ............................................................ (1:42:04) lespace Trespassing décrit en début du texte..plusieurs sites dont un fonctionnait sur le ragot. ............................................................ (1:44:40) Anna GUDMUNDSDOTTIR (page 66) Artiste islandaise du wall drawing, qui est une sorte de report, de calque et de projection à partir dune documentation et dun matériau qui existe déjà, entre le religieux, le scientifique, des sortes dicones médicales. Elle procède par recouvrements de couche de peinture: elle dessine, elle recouvre totalement, elle redessine et à la fin ne recouvre pas la totalité. Elle crée ainsi une vision en strates, avec cet effet darrachement qui rend la perception violente. ............................................................ (1:45:38) ....? Cest une performance (très bien) dun artiste qui agit dans le champ de la performance et de la danse et qui sintéresse à tous les paradigmes de lexposition: du gardien au cartel... ici, cest la reproduction dune performance faite par Bruce NAUMAN et Dan GRAHAM dans les années 70. Une sorte de mouvement permanent, révolutionnaires, le propre du travail de Bruce NAUMAN en vidéo en 1970. Et pendant toute la durée de lexposition, plusieurs personnes se sont retournés doucement sur eux-mêmes entre 11h du matin et 19h, dans langle dun mur. Cette uvre fonctionne sur la saisie, sur la surprise, sur lincohérence du geste, sur la posture du visiteur, mais en même temps, il y a un cartel qui labellise comme si cétait un objet, ce corps vivant. ............................................................ (1:46:46) ROR collectif (page 108) exposition extensive aux matériaux hétérogènes ............................................................ (1:47:50) Video lounge various artists Là, cest un dispositif-vidéo que jai expérimenté, qui regroupait plusieurs artistes et dans lequel on circulait en silence: cest comme un paysage qui contient des espèces de portions de monde et entre lesquels on peut circuler avec des écouteurs à infra rouge. Cest un peu limage de tout ce quon voulait faire depuis le début. Je pense quavec la vidéo et les images, il y a une nécessité de silence maintenant, et qui permet dêtre à la fois dans un espace collectif et isolé. Avec les écouteurs sur les oreilles, on circule, on cherche le son, il y a un endroit où on trouve le son qui correspond à limage. Entre les deux, il y a plein dinterférences. Pour moi, lidée dinventer ce dispositif est laboutissement dune longue réflexion sur les conditions de monstration et les conditions dexposition des images et des sons, sur limpossibilité de la totalité. (1:49:15): on ne peut pas, à partir du moment où on est dans un espace physique collectif, imaginer de conserver la totalité et que cette vision de la totalité est une vision aussi fasciste. Donc, il faut accepter de perdre des choses et den perdre même une grande partie et à partir de là...Il y a eu des critiques faites sur les expositions où les choses ne sont ni visibles, ni tangibles, ni compréhensibles. Je suis de plus en plus radicale sur le fait que je trouve important de PERDRE (1:49:48) .... durant tout le temps de lexposition, toutes ces vidéos ont été montrées sur la télévision allemande, sans aucune limitation sans aucun regard préalable sur les contenus, pendant 5 heures toutes les nuits (danse 1:50:24) .... ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||| |