-- Observatoire des nouveaux médias » 16e conférence

«Temps japonais» de Jean Charles Fitoussi

Article publié le : mardi 10 février 2009. Rédigé par : Dong Eun Ma

Jean Charles Fitoussi est un cinéaste français qui a filmé sa série Temps japonais avec un téléphone portable. Il a regroupé plusieurs dizaines de petits films qui sont plus proches du documentaire. Il n’y a pas vraiment d’événements mis en place ou de scénario mais on peut avoir des moments, des situations à l’aide de sons spontanés, accidentels, de pensées de la vie quotidienne. Malheureusement, ses œuvres ne me sont apparues au départ que comme de simples vidéos. En effet, elles n’avaient ni un sujet spécial ni une nouvelle technique et ne m’évoquaient rien de particulier. Ça ne répondait pas à mes attentes par rapport aux autres conférences intéressantes auxquelles j’ai pu assister et où on pouvait trouver une bonne «exploitation» des nouveaux médias.
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Du caméscope Portapak au Portable N95

Article publié le : dimanche 1 février 2009. Rédigé par : Hao Wu


Le caméscope Portapak (CV 2400) a été inventé par Sony et pour les artistes, c’est une révolution importante. Ils vont s’approprier peu à peu ce nouvel outil populaire pour s’en servir directement dans leurs œuvres. Le concept de l’art vidéo naît ainsi au début des années 70’. Bien que la vidéo et la télé utilisent à l’époque la même technologie, il apparaît néanmoins que la vidéo soit un outil plus individuel et interactif que la télé. Cette dernière va par conséquent s’opposer de plus en plus à la vidéo parce qu’elle permet d’interagir sur la notion de diffuseur et récepteur.
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Jean-Charles Fitoussi

Article publié le : samedi 31 janvier 2009. Rédigé par : Adriana Pessolato

Films de Poche: au-delà de l’ego. Le  téléphone portable est devenu un objet omniprésent. Un objet à plusieurs fonctions et qui peut servir d’outil de création artistique. Avec ses films Nocturnes pour le Roi de Rome en 2005 et Temps Japonais tourné pendant une résidence artistique à Kyoto, Jean-Charles Fitoussi montre une des possibilités d’utilisation de cette caméra de poche. À propos de cet outil, Jean-Charles Fitoussi dit: «J’utilise le téléphone sans équipe, je filme de manière épisodique, sans arrière-pensée, ce sont des images documentaires que je réintègre dans une fiction, pour leur donner un autre sens, de simples baigneuses deviennent des anges. Il y a plein de films tournés sur portable qui sont liés à soi. On est dans une démesure des ego, des petitesses, mais c’est lorsqu’on arrête un peu de se regarder qu’on commence à faire du cinéma.»
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L’esthétique d’« Impromptus »

Article publié le : jeudi 29 janvier 2009. Rédigé par : Anh Tuyet Do

L’esthétique des films de Jean-Charles Fitoussi me laisse une impression particulière car sa spécificité est de refléter une situation. «Improvisé, à l’improviste, imprévu, accidentel, par hasard, inattendu, inespéré, fortuit, inopiné, déconcertant, déroutant, imprévisible, soudain, subit, musique, pièce, improvisation, divertissement — ou Comment je n’ai pas écrit certains de mes films», c’est ainsi que Jean-Charles Fitoussi définit lui-même l’esthétique de ses films. C’est pourquoi son intention est de demander au spectateur une exigence de réflexion, d’observation et d’interprétation. En voyant le début du film Temps japonais, je n’ai pas compris immédiatement, cela m’a demandé de regarder attentivement jusqu’à la fin de la projection pour comprendre et pour découvrir ce qui est caché derrière les situations que le cinéaste a «mises en scène» dans le film.
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Jean-Charles Fitoussi

Article publié le : dimanche 25 janvier 2009. Rédigé par : Karolina Bierdziewska

Dans 16e conférence on a eu l’occasion de connaître un réalisateur du cinéma de fiction, Jean-Charles Fitoussi. L’artiste a réalisé son film Temps Japonais en utilisant la caméra d’un téléphone portable,  collection de courts moments filmés dans la rue au Japon, durant sa résidence d’artiste, montée en introduisant des extraits, séquences de films et des images d’archive. Les films sont simples, enregistrés dans la façon épisodique, sans équipe. Il essaie donner aux simples images documentaires et situations de la vie quotidienne, un autre sens, une caractère irréel, en les intégrant dans une fiction. Il veut mélanger la réalité avec la fiction, nous faire «entrer dans une nouvelle réalité». A partir de ces séquences vidéo, stockées et accessibles sur le blog de la Villa Kujoyama, Jean-Charles Fitoussi propose au visiteur de créer son propre montage, sa propre fiction à partir de leur lecture successive. Enchanté par des artistes comme Murnau ou Tourneur, il joue avec la suggestion, «frisson de la vie ». Il veut surprendre le spectateur. Fitoussi nous montre qu’on peut réaliser un film intéressant à partir de bons concepts, sans avoir forcément un bon équipement ni des effets spéciaux. Le hasard, la coïncidence et l’improvisation contribuent à construire ses films, et on peut le voir dans le tournage aussi bien que dans le montage.
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Jean-Charles Fitoussi : « Impromptus »

Article publié le : mercredi 21 janvier 2009. Rédigé par : Yongbin Zhao

Jean-Charles Fitoussi nous a expliqué dans sa conférence, comment il a embrassé le «pocket film» fait au téléphone portable en en donnant son arrière-plan, celui de la réalisation de films traditionnels. Il évoque en préalable une anecdote personnelle significative d’une attitude cinématographique : «Un jour, en voiture,  j’ai remarqué l’ombre portée de nuages sur des champs, j’aurai voulu filmer ce phénomène, mais malheureusement je n’avais pas de caméra avec moi.» La question posée peut être comment utiliser efficacement l’infinie liberté et le potentiel créatif d’un appareil photo ou d’une caméra de téléphone portable que nous avons avec nous tout le temps?
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Alea cinema est

Article publié le : mardi 20 janvier 2009. Rédigé par : Ornella Lamberti


Jean-Charles Fitoussi, Les jours où je n’existe pas

Jean-Charles Fitoussi, lorsqu’il filme l’imprévu et le repense, comme dans son film Aura été, renouvelle le concept de l’uchronie. Mais qu’est-ce-que l’uchronie ? Selon le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, l’uchronie est une :
«
Histoire refaite en pensée telle qu’elle aurait pu être et qu’elle n’a pas été » (ThinèsLemp. 1975).
Époque fictive; évocation imaginaire dans le temps. Espace et durée vécus: le «moi-ici-maintenant»: utopie et uchronie, deux biais par lesquels nous cherchons à échapper à notre condition en nous donnant les apparences abstraites de l’éternité (Mounier, Traité caract., 1946, p. 299).[1]

Il semble que c’est cette idée d’éternité qui est le leitmotiv du travail de ce cinéaste (un de ses films ne s’intitule t-il pas Bienvenue dans l’éternité?), idée de temps infiniment cyclique que l’on retrouve dans les dialogues de ses films de Temps Japonais:
Dis, ça fait longtemps que le temps existe…
Tu penses ainsi chaque printemps.
Vous voudriez percevoir le miracle de l’existence! (suite…)

Jean-Charles Fitoussi : « Impromptus »

Article publié le : mardi 20 janvier 2009. Rédigé par : Jia Ma

Rencontre avec Jean-Charles Fitoussi le 17 décembre à l´Ensad. Jean-Charles Fitoussi est cinéaste. Il réalise des films qui sont basés sur l’intervention impromptue, le hasard dans la réalité. Jean-Charles Fitoussi commence par une histoire: en 1993, il a remarqué un phénomène climatique qu’il a souhaité filmer, mais il n’a pas pu car il n’avait de caméra sur lui. C’est ce moment-là qu’il a décidé de commencer son travail sur le hasard. Jean-Charles Fitoussi explique que s’il prépare ses films, il les conçoit en conservant lors de la réalisation une grande liberté d’improvisation. Il travaille avec ses sentiments. Ce mode de production est caractéristique de l’ensemble de son œuvre. Les premiers extraits que l’artiste nous montre sont tirés du film Temps japonais. Ce film est tourné avec un téléphone portable pendant son voyage au Japon. Il a filmé des moments de réalité qu’il a rencontrés au hasard dans la rue. Lors du montage, l’artiste a créé son film de fiction en ajoutant des sous-titres fictifs et des images provenant d’autres films. Les deux extraits suivants de Je ne suis pas morte, long-métrage en 35 mm, avaient un style différent. Cette fois, ce qu’il filme est fondé non seulement sur l’improvisation mais l’acceptation inconditionnelle du hasard, de la réalité. C’est-à-dire, le film est réalisé par un scénario préalable, mais est beaucoup modifié selon les évènements imprévus pendant le tournage. Par exemple, un des ses amis et le bébé d’une  actrice participent occasionnellement dans son film. Le  travail de Jean-Charles Fitoussi a une méthode singulière qui est entièrement libre et sans vrai scénario. On remarque qu’il joue avec le hasard en ne sachant pas ce qui va arriver ou ce qui va être dit.

La nouvelle vague de création avec un téléphone mobile

Article publié le : lundi 19 janvier 2009. Rédigé par : Yu-Hua Chen

En 1968, Andy Warhol a dit : «Dans le futur, chacun aura droit à 15 minutes de célébrité mondiale». Mais aujourd’hui, à l’époque du téléphone mobile, la durée d’une réputation est réduit à 15 secondes. L’œuvre < 15×15 > en hommage à Andy Warhol est sur internet, dans une page web. Y figure une grille d’une quinzaine d’images différentes, chaque image représente un court métrage de 15 secondes. Ces courts métrages sont filmés par les gens du monde entier qui utilisent des téléphones mobiles et sont envoyés par E-mail ou par téléphone mobile sur ce site. Ces très court-métrages de n’importe qui, de n’importe où et à propos de n’importe quoi, le site les choisit au hasard et les montre au monde. Le commissaire d’exposition, Richard Vickers, considère que le téléphone mobile est un intrument et un mode de correspondance pour la création artistique. A l’heure du téléphone mobile, tout le monde peut être artiste.
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Un monde incertain, «Temps japonais» de Jean-Charles Fitoussi

Article publié le : lundi 19 janvier 2009. Rédigé par : Hye-Young Seon

Temps japonais (essai, 70′, vidéo de téléphone mobile, 2008) après Nocturnes pour le roi de Rome (fiction, 67′, vidéo de téléphone mobile, 2006) prend place au sein de ses réalisations cinématographiques classiques: Aura été (fiction, 28′, 16 mm., 1994), Sicilia! Si Gira (documentaire, 80′,  vidéo, 2001), Les Jours où je n’existe pas (fiction, 114′, 35mm., 2002), Le Dieu Saturne (fiction, 35mm., 2004),, Je ne suis pas morte (fiction, 190′, 35mm., 2008).

Qu’est-ce-que peut donner le fait de «filmer avec un téléphone portable»? L’invention technologique (le téléphone portable) peut-il créer un univers cinématographique? Jean-Charles Fitoussi  dit: « Tous les films que j’ai filmés avec un portable, je les conçois pour un grand écran, pour un écrin noir, j’ai constaté qu’on gagnait en agrandissant les défauts de cet appareil, c’est une manière d’affirmer clairement ce choix esthétique. Mes films nécessitent un silence, un recueillement, s’il est perturbé, le film peut s’évanouir. » (suite…)