La problématique qui accompagne la réalisation de l’œuvre proposée pour ce cours
répond aux questions suivantes :
‐ Le choix de la vidéo et pour quelles raisons cette vidéo précise.
‐ Le choix du quartier et de la rue.
La possibilité m’a été donnée d’abord par le prêt d’un projecteur mobile par
l’Université. Cela était une bonne occasion pour rendre publique mon travail de
vidéaste. La vidéo réalisée devient ainsi un spectacle éphémère pour les gens qui
empruntent cette ruelle.
Selon moi, cette installation a eu l’effet d’une petite surprise et au même temps
elle a donné l’opportunité à tous ces passants de faire une pause dans leur
quotidien.
Il s’agit, en effet, d’un mélange de stop motion animation et de vidéo qui raconte
une petite histoire de quelques secondes. Quelqu’un marche, arrive devant une
fenêtre, l’ouvre et touche la neige qui tombe. Par cette réalisation j’ai essayé de
capter un sentiment de bonheur et d’espoir.
Quant au quartier choisi, c’est un de mes préférés de Paris, un faubourg populaire qui montre bien une certaine mixité d’origine sociale et ethnique. Il se différencie par l’absence d’un air « bourgeois » si fréquent dans d’autres quartiers. Je n’ai pas choisi un autre quartier qui pourrait paraître plus original mais avec lequel je n’aurais aucune affinité.
Cette rue précise m’avait beaucoup impressionné pendant mes promenades
l’année dernière car j’y avais trouvé un immeuble avec des fenêtres peintes en
trompe l’œil. Cela s’inclut bien dans le paysage urbain dans une perspective
d’amélioration de l’environnement visuel dans l’objectif de rendre plus agréable
la vie du quartier. Mes references, pour ce projet dépassent le « Street Art ».
Même si une vidéo est plus éphémère qu’ un graffiti, nous partageons la même
mentalité et le même objectif. C’est de publier et d’exprimer notre idée et
finalement va naitre ainsi une conversation créative entre l’ artiste et le public.
Mais il ya aussi un autre cote relatif a ce choix, des références, dont je voudrais
aussi parler. Je viens de Grèce et a mon pays nous avons relation particulière avec les murs. Pendant la dictature en Grec les gens utilisaient les murs pour écrire illégalement de « slogans » pour la liberté contre le fascisme et les dictateurs.
Ce chanson dit : « Le rue avait son histoire quelqu’un l’a écrite au mur avec de la
peinture. C’était seulement la mot « LIBERTE » et âpres, ils ont dit qu’il a été écrit
seulement par les enfants. On peut donc voir un usage polyvalent du mur. C’est très
intéressant et aussi charmant a mon avis. C’est un support pour parler, déclarer,
rigoler, améliorer mais aussi toujours communiquer.
Simulation from anastasia mikrou on Vimeo.
Vidèo-Performance
Sequence 04 from anastasia mikrou on Vimeo.