« CtZt praxis : à Paris » (2013)

Projet CtZt praxis : à Paris (2013)

proposé par Cíntia TOSTA

La présentation

Le projet CtZt praxis : à Paris (2013) propose une promenade à Paris.

Cette promenade est composée par trois étapes. La première concerne le choix du chemin à parcourir. Ce chemin est tout d’abord un choix solitaire. Ensuite, la deuxième étape est relative à l’action de réaliser le chemin. Celui est en réalité une découverte d’autres univers. Enfin, la dernière étape, est celle qui propose la rencontre avec d’autres marcheuses ou marcheurs. Cette troisième étape propose une pause au mouvement de marcher. Cette pause est un point important pour reprendre son chemin et avoir une nouvelle démarche dans la vie.

Le concept

Le projet CtZt praxis : à Paris (2013) est une promenade poétique dans la ville de Paris. Cette promenade propose plutôt une méditation sur la marche dans la ville. Cette promenande a l’intention de ne pas dévoiler la ville de Paris à partir de ses bâtiments historiques ou lieux turistiques. Cette  souhaite promenade renvoyer à une toute nouvelle réflexion.

La ville de Paris devient invisible et cela est l’événement qui va réveler la marche en tant qu’objet d’étude ou action méditative à partir d’une vision toute particulière, celle je jambes et de pieds.

Cette action méditative qui est la marche est une action poétique en trois étapes bien définies, ainsi définies :

 1. Choisir son chemin.

Cette étape correspond à l’itinéraire choisi pour la marche.

Le texte qui accompagne cette étape est “Marcher, pas après pas, une démarche solitaire.”

2. Faire le chemin.

Cela correspond à à l’action de matérialiser son choix, c’est-à-dire, son parcours, par la réalisation d’une marche. Cette action revoie à la démarche de concrétiser l’idée de la marche à partir de son corps physique.  Et c’est en s’apprivoisant de la marche, “en marchant”, que d’autres réalités peuvent apparaître ou être découvertes.

Le texte qui accompagne cette étape est “La démarche, ses muscles et le corps qui parle. En marchant, tout un autre univers se révèle. Et ensuite, la marche, cette meditation solitaire des os, des muscles et de la chair qui marche, devient le plaisir de la rencontre. D’autres meditations solitaires, d’autres os, muscles et chairs. ”

 3. Rencontrer leurs chemins.

Cette dernière étape concerne la rencontre avec d’autres demarches et marches. En marchant, l’être sort de sa solitude urbaine et rencontre d’autres êtres qui marchent. Mais cette rencontre est seulement possible si une pause s’instaure. C’est la façon de dialoguer des marcheuses et marcheurs.

Le texte qui accompagne cette étape est “ Prendre une photo, discuter. Poser sa marche, une autre démarche.”

Le dernier texte de la vidéo du projet propose la suite de la “praxis de la marche en ville”. Il dit “Ainsi, suite à la pause, la marche prend une autre forme. Une démarche à être découverte …”

Les objectifs

Le projet CtZt praxis : à Paris (2013) a comme objectifs :

–       créer un dispositif d’enregistrement de la marche dans la ville (appareil photo numérique et deux Gopro fixées à l’hauteur de genoux);

–       réaliser un même parcours en marchant en trois jours différents;

–       créer les étapes pour une “praxis de la marche dans la ville”;

–        ne pas filmer le premier jour du chemin parcouru;

–       lors du deuxième jour, filmer le chemin parcouru à partir

–       utiliser de prise de vue vidéo à partir des caméras qui montrent les jambes et les pieds en marche et aussi à partir de l’hauteur des genoux ;

–       garder l’enregistrement sonore original;

–       créer un texte sur cette expérience de marche;

–       créer la première vidéo d’une série intitulée “Praxis” à partir de quelques images captées.

La vidéo CtZt praxis : à Paris (3’ 46”; 2013)

Cette vidéo est un premier montage réalisée à partir de la captation réalisée à partir de deux sources d’enregistrement , à savoir, l’appareil photo numérique et deux Gopro fixées à l’hauteur de genoux.

Pour cette prémière vidéo utilise plutôt les images réalisées à partir d’un appareil photographique tenu à la main et qui cadré les jambes, les pieds et les l’autres deux cameras attachées au genoux de la marcheuse.

Tout à la fain de cette vidéo, il a des images des la captation réalisée à partir de deux caméras attachées au genoux de la marcheuse. Par leurs points de vue et de cadrage insolites, ces images veulent plutôt intriguer le public et les laisser dans la curiosité de la suite de la praxis de la marche.

La vidéo est disposnible à partir du lien :

http://cintia.tosta.free.fr/CtZt_Cintia_Tosta/Blog/Archive.html

Le regard critique du projet

Le projet CtZt praxis : à Paris (2013) porte un regard critique vis-à-vis des objectifs de la marche dans une ville. Dans la vidéo la ville est identifiée à partir de l’intitulé du projet et non par ses bâtiments historiques ou lieux touristiques.

En changent le point de vue, du regard, ce projet souhaite dévoiler un autre image de la ville à partir d’un point de vue de la “marche”.

La marche est ainsi une meditation sur la condition des êtres humains, sur la solitude, sur ses ressentis, sur la conscience d’exsitence à partir de son corps. La marche en ville est poétique, dès qu’elle devient une action méditative au quotidien, en passant par le même parcours.

Et c’est seulement à partir de ce moment que la marche peut reveller d’autres “univers”, d’autres singularités de la ville et aussi humaine. Cette dernière, qui concerne la singularité humaine, est possible d’être vécue à partir d’une pause de la marche. La pause deviendra alors un élément aussi essentiel. La pause dans une marche possibilite les rencontres en ville, les échanges et le partage. La pause est le complement de la marche. Les deux deviendront complémentaires lors de cette praxis de la marche en ville.

Les étapes de l’expérience

Le projet CtZt praxis : à Paris (2013) fut realise à partir de deux phases de travail :

1. Travail de terrain :

Cela consiste à la définition du parcours à être réalisé trois fois.

Le parcours choisi fut du jardin des Tuileries (Paris 1) au jardin du Luxembourg (Paris 6) en passant par la pyramide du Louvre, le Pont des Arts, Rue du Buci, le théâtre Odéon, le Sénat et en s’arrêtant sur un banc public place face à la maison d’édition José Corti. Ce parcous peut avoir des différentes durées, variant de 45’  à 1 h 20 h. Cela depend de la condition physique de la marcheuse ou marcheur, ainsi que la durée de la pause et de son état d’esprit.

Ce parcous fut réalisé trois fois :

–       le dimanche 14 avril à partir de 14 h 25 , à partir d’une marche avce le dispositif de captation en place, c’est-à-dire, un appareil photo à la main et les deux autres caméras attachées aux niveaux des genoux. Néamoins, aucune captation fut réalisée.

–       le dimanche 20 avril à partir de 13 h 54, car un accident s’est produit : avant la mise en place du dispositif de captation, une chute des escaliers du jardin des Tuileries a dériché le pantaloon et blessé le genou gauche, sans pour autant décourager la réalistation de l’expérience. Marche avec captation à partir de l’appareil photo portée à la main et qui a filmé les jambes et pieds de la marcheuse. Les Gopros attachées aux genoux ont été défectueuses.

–       le lundi 22 avril à partir de 12 h 46, le dispositive fut mise en place, mais cette fois-ci la captation fut réalisée seulement à partir de deux Gopro attachées aux genoux.

2. Travail de création :

Cela consiste au montage de la vidéo à partir des notes réalisées suite à l’expériences. Ces notes regroupent des mots pour la création de textes de la vidéo