FRANÇOIS ROUX, ALLÉGORIE DE LA VUE

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Sans titre, photographie, 2009

Quand on est face à une vidéo expérimentale il arrive cartier love bangle souvent de ressentir une petite vague d’impatience ou d’ennui qui monte. Soit on accepte, soit on n’accepte pas cette probabilité de passer à côté d’une vidéo marquante, qu’on n’aurait jamais bracelet replica cartier eu le temps de regarder. Alors on se demande si on peut vraiment tout comprendre d’un seul coup d’œil, ou si quelque chose « arrivera » tout de même à la fin, méritant qu’on y consacre du temps.

Françoix Roux, jeune cartier bracelet
photographe et artiste vidéo, préfère donc jouer avec cette forme d’impatience plutôt que d’essayer de la déjouer. Simplement juxtaposées les unes à côté des autres, comme des tableaux, ses vidéos se déclenchent rythmiquement, par intermittence. Roux sait très bien qu’inévitablement nos pensées visuelles se mélangeront avec les images en mouvement, qui à leur tour se confondront avec tout ce qui se passera dans la continuité de l’espace-temps réel, « au moment où on sera là ». Car le regard glisse naturellement d’un écran à l’autre et d’une image à l’autre : « C’est un arrangement de sons et d’images qui se demande ce qui signifie percevoir dans une jungle hermes h bracelet
d’écrans », nous dit-il.  En effet, par un travail de montage intuitif et non narratif de micro-séquences vidéo (des prises de vue qu’il récolte dans le temps et qu’il mélange à des sons et à des bruits en contrepoint avec l’image),  il arrive en quelque sorte à reproduire cette même fluctuation impatiente, ce « clignotement » qui caractérise la pensée, l’attention et finalement le regard.

On peut dire que les préoccupations de cet artiste sont celles du peintre et du philosophe, qui s’aventure dans le mystère de la perception et de la conception de la réalité avec les seuls outils à sa disposition : le regard et la pensée. On le sait désormais, cette séparation « occidentale » entre corps et esprit, entre pensée et réalité, vient bracelets d’être mise en cause par les découvertes de la physique quantique : en vrai, c’est l’acte d’observer qui crée le réel. En définitive, le concept d’existence – l’« ici et maintenant » – est indissociable de la présence du regard. François Roux nous montre donc sa propre interprétation, son « Allégorie de la vue »[1], fondée sur le paradoxe entre conscience d’être au monde et conscience d’en être le créateur. Mystère d’avoir les yeux ouverts à la fois vers l’extérieur et vers l’intérieur.

Insomnies_vue d'exposition_2016

Insomnies, vue d’exposition, 2016

[1]  Allégorie de la vue est le titre de la dernière œuvre de Roux. Il s’agit d’un montage non narratif de cinq courtes séquences apparemment hétérogènes et pourtant toutes liées à la question cartier love necklace de la visibilité. Elle est caractérisée par un fort contraste entre le contexte d’origine des images et celui discount cartier bracelet de la bande-son, qui produit un effet de désorientation tout en rajoutant cartier bracelets une couche cartier bracelet unboxing video
de lecture qui permet cartier love bracelet replica d’interpréter les images à travers ce qu’elles ne montrent pas.

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