Micro-critiques Biennale de Lyon par Yu-Ching, Fang

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Biennale de Lyon – La Sucrière, la Fondation Bullukian, le Musée d’art contemporain, la Chaufferie de l’Antiquaille, et l’Eglise Saint-Just, par Yu-Ching, Fang

 

1. « Yoko Ono»

« Make a wish » nous invite à enregistrer en ligne un de nos rêves, grâce à l’application « summer dream ». Ton rêve y sera diffusé. Une fois écrit, ce rêve sera peut-être réalisé, où peut-être n’est-ce aussi superficiel que le geste de « liker ».

 

2.« Zhang Ding»

Un temple noir occupe le centre du hall. Les sons et les bruits remplissent la salle. Le cliché de bouddha ne chante plus pour le monde mais pour la salle où il crée l’écho de l’histoire d’une époque  passée, qu’on voulait l’oublier.

 

3.     « Tom Sachs »

L’histoire américaine peut-elle influencer l’histoire de cette église ? Ou bien l’artiste se positionne-t-il à l’endroit où l’on prêche pour surveiller le monde misérable ?

 

4.     « Tavares Strachan » : transmission, circulation, stimulation, suspension, fragilité, courant, liquide, thématique, ennui et fausse science.

5.     « Jason Dodge» : quelles sont les différences entre la place de docteur, les enfants et le fabricant de couteau dans cette salle presque vide ? Une fiction cinématographique s’impose dans les esprits, du coup, c’est plutôt l’imagination des visiteurs qui est l’œuvre dans le propos de cet artiste.

6.     « Matthew Barney », la fantaisie de la culture japonaise apparaît partout. On se demande si ses productions sont le fruit de son amour pour la nature ou celui pour cette culture.

7.     « Lili Reynaud-Dewar », une noire danse nue en montrant une vie florissante, elle se fait plus dynamique comme une statue vivante. L’omniprésence des fleurs s’épanouissant dans la salle, dans le film et dans l’installation fait penser à O’Keeffe.

8.     « Gustavo Speridiao », quand l’art devient une parodie d’encyclopédie : les ironies, les misères, les belles, les laideurs, l’artiste les affiche  partout sur les murs de la salle.

9.     « Nobuaki Takekawa », l’oeuvre est une métaphore de la colonisation; elle montre l’influence culturelle d’un état sur un autre. Elle représente la puissance de la coopération internationale de nos jours, qui permet de mélanger les systèmes économiques, les gouvernements politiques.

10.  « Václav Magio », le dessin interprète une scène de ce statut politique, le document projeté montre le lien de cette image en plus d’un film circuit la puissance politique entre les trois pièces en ordre.

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