Construction d’un lieu : les pavillons de Dan Graham

Abstract

Les études faites sur les pavillons de l’artiste Dan Graham font ressortir la notion « public ou privé ». C’est de ces sujets ambigus que la construction d’un « lieu » dans les pavillons de Graham tient sa source, pour comprendre la stratégie de l’artiste et pour donner à ses pavillons une autre dimension d’étude. Si l’œuvre se présente comme une dualité spatial, c’est parce la notion de « lieu » est mise enjeu. Cet article vise à réfléchir sur les pavillons : que veulent-ils démontrer ? Quel est le « lieu » qui définit ce que sont les pavillons ? Est-ce qu’ils construisent un « lieu » ?

Introduction

Les pavillons de l’artiste nord-américain forment un petit espace entouré de verre transparent. Lorsqu’on rentre, on peut se sentir dans quelque chose, mais en même temps, le paysage nous entoure comme si on était en dehors.

Dans l’œuvre « Two Adjacent Pavilions » il y a un aspect très spécial dû au type de verre-miroir reflétant le paysage, ce sont deux petits volumes carrés réfléchissants. Mais à l’intérieur la situation est très différente, le verre complètement transparent permet de voir le paysage et nous savons que personne ne peut nous regarder du dehors. Pouvons-nous nous sentir cachés à l’intérieur, même si nous pouvons voir d’autres à l’extérieur ? Le dedans est plutôt comme un dehors, tandis que le dehors apparait dans les reflets des miroirs. Et l’espace entre les deux volumes est-il un dehors ou un dedans ? Quelle est le lieu que l’œuvre constitue ? Serait-t-il les deux volumes avec le troisième espace entre eux ?  Ou serait-t-il celui des volumes et le paysage reflété ?

Dans l’œuvre « Two-Way Mirror Punched Steel Hedge Labyrinth » on est interpellé par plusieurs parois de verres qui à la différence de l’œuvre antérieure, a des formes ouvertes, ce qui rend plus difficile de trouver où est le dedans où est le dehors.

La grande question à répondre sur cet article est de savoir si l’artiste a réussi à construire, ou non, un lieu dans le paysage et comment ? La pertinence de cette question dépasse la notion de « public ou de privé » très citées dans les études sur les pavillons de Graham. Le terme « lieu » implique beaucoup de nuances. Par exemple : le lieu comme un endroit à habiter, le lieu partie des espaces publics d’une ville, le lieu spatial architectural, le lieu subjectif en tant que psychique ou lieu d’origine, de souvenir. Quelle est le type de lieu qui définit les pavillons de Graham ? On parlera de ces deux œuvres déjà mentionnées : la première « Two Adjacent Pavilions » parce que il s’agit d’un jeu de regards et les deux volumes établissent une relation très ambigüe avec le paysage, la deuxième « Two-Way Mirror Punched Steel Hedge Labyrinth », parce que sa structure est plus ouverte et il n’y a pas de volumes sinon des parois. Cela nous permettra de voir la complexité de la question du « lieu » pour comprendre mieux ces deux pavillons.

Les Pavillons.

Dan Graham est né en 1942, dans I’Illinois aux États-Unis. Il est artiste, curateur, auteur d’essais comme « Video-Architecture-Television » 1979 et « Rock My Religion » 1983. Créateur de documentaires, performances, photos et installations. A partir des années 80 il a commencé à créer une série de pavillons réalisés en acier et verre qui sont placés dans différents espaces publics en ville, surtout dans les parcs et quelque fois dans les paysages ouverts.

Pour construire les pavillons, il utilise un type de verre d’un côté transparent et de l’autre côté réflexif. Dans ce type de verre, une personne à l’intérieur peut regarder le paysage et lui-même à la fois. Une personne en dehors peut se regarder mais ne peut pas voir qu’est ce qui se passe à l’intérieur. « La signification de mes pavillons vienne des gens qui se regardent eux-mêmes et les autres, et qui sont regardés »[1] mentionne l’artiste. Ils sont un dispositif du regard, avec les reflets des verres on ne se sait pas qui regarde qui. Mais aussi ils sont un espace où les personnes peuvent se coucher, reposer ou manger pour faire une pause[2].

L’œuvre Two Adjacent Pavilions (Images 1 à 3) est une de ses premiers pavillons, créé en 1978. Présenté en Documenta 1982 et puis placé dans le parc national Hoge Veluwe comme faisant partie des sculptures du musée Kröller-Müller à Otterlo, aux Pays-Bas. Il consiste en deux espaces carrés identiques en verre réflexif en dehors et transparent à l’intérieur, de taille 2,51m x 1,86m x 1,86m chacun[3]. L’intérieur de chacun est accessible par une porte et un d’eux a un plafond transparent. Dans ces pavillons Graham installe deux miroirs dans le paysage représentant deux egos qui se reflètent l’un à l’autre et il réfléchit : qu’est ce qui se passe quand une personne se regarde et en même temps sent le regard d’un autre[4] ? Qui regarde et qui est surveillé ?

Quant à « Two-Way Mirror Punched Steel Hedge Labyrinth » (Images 4 à 7), il a été placé dans le Minneapolis Walker Art Center aux États Unis entre 1994 et 1996. Installation de trois éléments en verre et acier de taille total 2,28.6m x 5,23.2m x 12,90.3 m[5]. Dans ce cas, il incorpore à ce pavillon des haies (thuyas) « qui sont typiques des labyrinthes de jardin baroque […] Les haies sont devenues un moyen pour marquer la frontière entre public et privé dans un espace urbain résidentiel »[6]. Il veut imiter les salles d’entrée (hall) des bâtiments corporatifs ou aujourd’hui ce que serait les « hall » des grandes centres commerciaux, « Je tente de mélanger des éléments de végétation urbaine avec des éléments provenant des zones d’entreprises, mais d’une manière différente par rapport aux salles d’entrée des gratte-ciels, où la végétation est emprisonnée à l’intérieur du bâtiment »[7]. La combinaison entre un langage minimaliste et un baroque est très habituel dans les pavillons de Graham, l’incorporation des haies en est un exemple. Il incorpore aussi des angles irréguliers et des courbes à ses œuvres qui évoquent une esthétique baroque. Parce que :

« Je suis attiré par la continuité entre les contraires, l’idée d’un état semblable à une bande de Moebius […] Ceci est ce qui est arrivé avec le temps dans mes pavillons quand j’ai commencé à utiliser des formes courbes et anamorphiques, en essayant de tourner l’espace minimaliste dans un espace baroque »[8]

Mais derrière cette idée il y a une critique au Minimaliste et au temps présent que ses œuvres montrent. Plus que l’idée d’un présent minimaliste ce qui intéresse l’artiste est plutôt la durée, on reviendra à ce sujet plus tard.

Critique de l’architecture.

Avec les pavillons, Graham critique l’architecture moderne en utilisant le même verre des grandes façades des gratte-ciels corporatifs qui fonctionnent comme transparence à l’intérieur, pour regarder le paysage et comme un grand miroir en dehors qui reflète la ville. Ce type de façade en acier ou aluminium et verre s’appelle « mur rideaux ». Son utilisation a commencé dans les années 60 avec la naissance de l’architecture moderne pour exprimer une liberté visuelle et un rapport plus proche avec le paysage. Un des premiers bâtiments moderne qui a été construit avec le concept de « mur rideaux » est le Seagram Building à Manhattan, créé par l’architecte Mies Van der Rohe en 1950 et fini en 1958. Le bâtiment est considéré comme un des plus beaux exemples de l’esthétique fonctionnaliste et un chef-d’œuvre de la modernité corporative.

La critique de Graham s’inspire de l’architecte Robert Venturi auteur de Complexity and Contradiction in Architecture, New York, 1966[9]. Dans ce livre Venturi a critiqué l’architecture moderne, notamment de Mies Van der Rohe. Graham arrive à la conclusion que l’apparente ouverture visuelle des bâtiments de Van der Rohe occulte en fait les mécanismes de pouvoir qui se cachent derrière la façade[10]. Non seulement ces mécanismes se cachent, mais aussi ils prennent le contrôle sur les autres qui sont dehors et qui ne peuvent pas regarder ce qui se passe à l’intérieur : « Les cols blancs étaient abrités derrière ces murs vitrés, ils pouvaient voir sans être vus. Le piéton n’avait pas cette chance. Reflet pour les uns, transparence pour les autres »[11] a dit l’artiste.

La stratégie de Graham est d’évoquer ironiquement les représentations du pouvoir, en faisant une parodie des gratte-ciels corporatifs. Il reprend les mêmes matériaux pour créer les pavillons, ce qui nous fait réfléchir sur la façon dont les espaces architecturaux influent sur le comportement humain et le contrôle qu’ils exercent dans les espaces publics de la ville. Graham fait la même chose que font les architectes : délimiter un espace, contrôler le regard, le temps et le mouvement de la personne que va les utiliser.

Les Pavillons et les espaces publics

Avec les pavillons mis en place dans les espaces publics des villes, Graham change la manière de parcourir, de regarder et d’établir une relation avec les autres dans ces espaces. Le reflet du verre des pavillons permet multiples images du même paysage, images fragmentées d’une perception simultanée dans le même lieu. Ces images ne sont ni représentés ni construites, mais suggérées dans un paysage total. C’est-à-dire que dans les pavillons on regarde la fragmentation du paysage, ce qui nous permet un autre point de vue sur lui, différent de celui qu’on avait regardé antérieurement. Le paysage apparait devant nous avec autres formes qui peuvent être infinies. Le paysage se présente donc à nous comme inachevé, comme un puzzle que nous pouvons construire à notre volonté. Et ces reflets ne seront jamais le même, parce que les pavillons changent d’apparence au fur et à mesure que la lumière change au long du jour : « Je pars toujours du site, je travaille toujours à partir de lui. […] Mon pavillon rend compte de ces changements climatiques et des heures qui passent. Au coucher du soleil il se transforme »[12] nous dit l’artiste.

Les reflets de nous-même sur les verres produisent un espace intersubjectif où la personne s’aperçoit lui-même ainsi que d’autres qui l’observent. C’est la connaissance de l’existence d’autrui. Il apparait en un jeu de reflets et ces reflets appartiennent à chaque point de vue, selon une vision subjective. Mais il y a aussi la notion de l’ego par rapport à une situation de voyeurisme, quand on sent que quelqu’un nous regarde. Graham a dit :

« Je suis intéressé par l’intersubjectivité, en explorant comment une personne, à un moment précis se perçoit lui/elle-même, en même temps qu’il/elle perçoit d’autres personnes qui, par ailleurs, le/la regardent. Quand j’avais quatorze ans, j’ai lu le livre de Jean-Paul Sartre L’être et le Néant et j’ai compris comment, quand nous sommes jeunes, nous développons la notion d’Ego au moment où nous sentons que quelqu’un nous regarde »[13]

Graham fait la relation aussi à l’image reflétée de nous dans une vitrine de magasin de la rue et quand cette image se superpose aux objets exposés. C’est l’image de consommation qu’a observé Walter Benjamin dans les vitrines de la rue à Paris, dans l’essai « Paris capitale du XIXe siècle »[14].

Les Pavillons et la construction d’un lieu

Il existe plusieurs définitions pour le mot « lieu », et pour comprendre les pavillons comme un lieu il faut en comprendre les différentes acceptions.

Selon la définition du dictionnaire un lieu est une portion, une partie ou un endroit déterminé de l’espace où se situe une chose, où se déroule une action ou se produit quelque chose[15]. En ce sens on peut dire que les pavillons sont en effet un lieu en tant que portion de l’espace contenant un moment ou une action. Mais, comment contiennent-ils ces moments ?

La définition d’un lieu comme une cabane, selon Gilles Tiberghien[16] est le contraire d’une maison, où il n’y a ni un dedans ni un dehors et non plus de haut ni de bas, aussi la notion de « privé ou de public » est mise en jeu dans une cabane. Par exemple dans « Two adjacent pavillons », lorsqu’on entre peut-on affirmer qu’on est dans un lieu privé ? Malgré l’ambiguïté spatiale, la personne à l’intérieure d’un des pavillons, peux bien se sentir quelque part.

Selon Heidegger, le lieu naît à partir de quelque chose qui « accorde une place »[17]. Il donne l’exemple d’un pont : « ce n’est pas le pont qui d’abord prend place en un lieu pour s’y tenir, mais c’est seulement à partir du pont lui-même que naît un lieu »[18]. Pour lui, les choses, comme le pont, sont des lieux qui donnent et déterminent des espaces[19]. Est-ce que le pavillon est une chose, comme le pont ? « Le pont est un lieu. En tant qu’une telle chose, il met en place (verstattet) un espace, dans lequel sont admis la terre et le ciel, les divins et les mortels. »[20]. Mettre en place, pour Heidegger c’est rassembler, « le lieu rassemble »[21]. Cela est la plus importante de ses caractéristiques et pour cela les espaces sont « aménagés par des lieux »[22]. Si le pavillon est un espace, il doit y avoir un lieu qui l’aménage.

La définition de lieu dans le cadre d’une dimension temporelle définie par le géographe Éric Dardel, dit « Le lieu s’inscrit dans la durée ; il est mémoire et temps cristallisés »[23]. Dans ce sens le pavillon est une halte, une pause. Pour Tiberghien, habiter est aussi « faire un pause, resté en place pendant un certain temps »[24]. Alors, on peut habiter le pavillon parce qu’il y a une suspension de la temporalité : on entre, on nous regarde, on regarde d’autres, on le parcourt, on sort. Ce sont de moments qui arrivent soit dedans, soit en dehors du pavillon. Ce n’est pas le pavillon qui contient un moment, plutôt ce sont des moments qui contiennent le pavillon. Parce que ses limites sont confuses, il est plutôt un geste dans le paysage, « une manière d’être dedans en étant dehors, de se cacher en s’exposant »[25]. Et les moments qui arrivent autour de lui peuvent être ses propres limites et non celui des parois en verre. Une limite pourtant en constant changement, perméable et performative, c’est à dire, une limite hic et nunc. Par rapport ce sujet Heidegger dit : « la limite n’est pas ce où quelque chose cesse, mais bien, comme les Grecs l’avaient observé, ce à partir de quoi quelque chose commence à être »[26]. Cette citation nous amène à poser la question suivante : quand le pavillon de Graham commence-il et quand fini-il ? On peut se regarder à distance par les verres réflectifs, notamment dans « Two adjacent pavillons » ce n’est pas nécessaire d’entrer pour que le pavillon ait un effet réflectif. A ce moment-là on commence à agir avec lui, l’œuvre se révèle. Pour l’artiste la durée est la clé de son travail, « Je voulais sortir de l’art minimaliste avec l’idée du présent immédiat […] l’idée de la durée est devenue plus importante »[27].

Les pavillons de Dan Graham constituent un lieu d’abord comme chose-pavillon qui met en place, rassemble et aménage un espace. Mais un espace en tant que temps, comme durée. Ils construisent un lieu qui se défini par l’existence entre deux contraires : le clos et l’ouvert, le dedans et le dehors, c’est à dire, qui n’est ni un ni l’autre. C’est alors, un « troisième espace »[28], un lieu intermédiaire ou ambigu. Il se situe entre minimaliste et baroque, entre fenêtre et miroir ou entre cabane et sculpture.

Conclusion

Dan Graham a réussi à construire un lieu dans les pavillons, mais ils sont plus un lieu psychique que physique parce qu’on y s’expose à soi-même et qu’il nous fait douter et réfléchir : « Il nous montre que ce que nous sommes ou croyons être n’est jamais clos et défini, mais plutôt mouvant et inachevé »[29]. Dans ce sens, dans la « dialectique du dehors et du dedans » chez Gaston Bachelard, fait l’épreuve de la existence d’une ambiguïté de l’être : « l’homme est l’être entr’ouvert »[30].

Nous pouvons construire notre propre intersubjectivité et notre propre paysage à partir d’une distance qui s’établit entre les reflets et nous : « Le spectateur des pavillons de Dan Graham ne saurait éviter les apparitions, disparitions et réapparitions incessantes de sa propre image, qui le placent dans une sorte d’auto surveillance continuelle et instaurent, dans sa relation au paysage, une distanciation forcée »[31]

Les pavillons sont un monde virtuel en constant changement. La personne qui agit avec eux est acteur et spectateur au même temps. C’est le lieu d’une altérité qui se constitue à partir d’un reflet de l’autre. Est que ce n’est pas la même altérité qui arrive quand on est dans un espace public comme une place, par exemple ? Dans ce type d’espace on est exposé à un vide urbain, on peut regarder un autre qui est là-bas et en même temps être observé. Alors, les espaces publics urbains sont ceux qui nous montrent la relation avec aux autres. « C’est dans les espaces publics que le soi éprouve l’autre. C’est dans ces espaces dits publics que chacun perçoit dans l’étrangeté de l’autre la garantie de sa propre différence »[32]

Finalement, il y a plusieurs discours dans les pavillons : l’intersubjectivité, la fragmentation d’un paysage qui est la reconstruction d’autre, les dispositifs de surveillance, l’ambigüité de l’être, la critique du minimalisme, du pouvoir et des espaces de la consommation. Tout cela se peut résumer en une critique de la ville contemporaine capitaliste et de la façon de l’utiliser par ses habitants.

Images

IMAGE 1

« Two Adjacent Pavilions » Miroir sans tain, verre et acier. 1978

Source : Dan Graham œuvres 1965-2000, catalogue d’exposition (Porto, Museu de Arte Contemporânea de Serralves, 2001) Paris, Édition Paris-Musées, 2001. P.203.

IMAGE 2

« Two Adjacent Pavilions » Miroir sans tain, verre et acier. 1978

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Source: http://www.buitenbeeldinbeeld.nl/KrollerMuller/Graham.htm

IMAGE 3

« Two Adjacent Pavilions ». Miroir sans tain, verre et acier. 1978

Two-Adjacent-Pavilions

Source : http://www.imamuseum.org/blog/2011/07/19/a-visit-to-the-kroller-muller/

IMAGE 4

« Two-Way Mirror Punched Steel Hedge Labyrinth”. Verre, acier inoxydable et thuyas. 1994 et 1996.

Source : Dan Graham œuvres 1965-2000, catalogue d’exposition (Porto, Museu de Arte Contemporânea de Serralves, 2001) Paris, Édition Paris-Musées, 2001. P.289. 

IMAGE 5

“Two-Way Mirror Punched Steel Hedge Labyrinth”. Verre, acier inoxydable et thuyas. 1994 et 1996.

Source : http://visualarts.walkerart.org/oracles/details.wac?id=1254&title=Lexicon&style=images

IMAGE 6

“Two-Way Mirror Punched Steel Hedge Labyrinth”. Verre, acier inoxydable et thuyas. 1994 et 1996.

Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Dan_Graham

IMAGE 7

“Two-Way Mirror Punched Steel Hedge Labyrinth”. Verre, acier inoxydable et thuyas. 1994 et 1996.

“Two-Way Mirror Punched Steel Hedge Labyrinth”

Source : http://jschumacher.typepad.com/joe/2007/11/minneapolis-scu.html

Bibliographie

BACHELARD, Gaston, « La dialectique du dehors et du dedans », en La poétique de l’espace. Paris, Quadrige, 2013, pp.191 à 207.

Dan Graham œuvres 1965-2000, catalogue d’exposition (Porto, Museu de Arte Contemporânea de Serralves, 2001) Paris, Édition Paris-Musées, 2001.

HEIDEGGER, Martin, « Bâtir Habiter Penser » en Essais et conférences, trad.fr. André Préau, Paris, Gallimard, 1958, pp. 170 à 193.

PAQUOT, Thierry, L’espace public, Paris, La Découverte, 2015.

TIBERGHIEN, Gilles, «Demeurer, habiter, transiter. Une poétique de la cabane », en L’habiter dans sa poétique première. Paris, éditions Donner Lieu, 2008, pp. 85 à 101.

Articles sur Internet :

« Dan Graham », Art Wiki, en ligne : http://www.artwiki.fr/wakka.php?wiki=DanGraham (consulté le 20/12/2015)

« Dan Graham interview par Pietro Valle », Artland, 15 mai 2002, en ligne : http://architettura.it/artland/20020515/index_en.htm (consulté le 22/11/2015)

« Dan Graham interview par Sarah Rosenbaum-Kranson », Museo Magazine, 2009, en ligne : http://www.museomagazine.com/DAN-GRAHAM (consulté le 22/11/2015)

PASCAL, Clerc, « Lieu », Encyclopédie électronique Hypergeo, 2004, en ligne : http://www.hypergeo.eu/spip.php?article214 (consulté le 13/11/2015)

“What is it about Dan Graham’s pavilions?” Editorial Phaidon, janvier 2014, en ligne : http://fr.phaidon.com/agenda/art/articles/2014/january/14/what-is-it-about-dan-grahams-pavilions/ (consulté le 20/12/2015)

Dictionnaires :

Le Petit Robert, Paris, Le Robert, 2015

Le Petit Larousse Illustré, Paris, 2015.

Grand Larousse Universel, Paris, Libraire Larousse, 1989, Tome 9.

Notes

[1] “What is it about Dan Graham’s pavilions?” Editorial Phaidon, janvier 2014, en ligne : http://fr.phaidon.com/agenda/art/articles/2014/january/14/what-is-it-about-dan-grahams-pavilions/ (consulté le 20/12/2015)

[2] Dan Graham interview par Sarah Rosenbaum-Kranson, Museo Magazine, 2009, en ligne : http://www.museomagazine.com/DAN-GRAHAM (consulté le 22/11/2015) Traduit de l’anglais par moi-même.

[3] Dan Graham œuvres 1965-2000, catalogue de l’exposition de même nom en Museu de Arte Contemporânea de Serralves, à Porto, 2001. Édition Paris-Musées, 2001, p.203.

[4] Dan Graham interview par Pietro Valle, Artland, 15 mai 2002, en ligne : http://architettura.it/artland/20020515/index_en.htm (consulté le 22/11/2015) Traduit de l’anglais par moi-même.

[5] Dan Graham œuvres 1965-2000, op.cit. p. 289.

[6] Dan Graham interview par Pietro Valle, op. cit.

[7] Ibid.

[8] Ibid.

[9] Traduit en française comme : De l’ambiguïté en architecture.

[10] Dan Graham interview par Pietro Valle, op. cit.

[11] Article Dan Graham, Art Wiki, en ligne : http://www.artwiki.fr/wakka.php?wiki=DanGraham (consulté le 20/12/2015)

[12] Ibid.

[13] Dan Graham interview par Pietro Valle, op. cit.

[14] Ibid.

[15] Définition prendre des dictionnaires suivants : Le Petit Robert, Paris, Le Robert, 2015, p.1455 et 1456. Le Petit Larousse Illustré, Paris, 2015, p.670 et Grand Larousse Universel, Paris, Libraire Larousse, 1989. Tome 9, p.6291.

[16] TIBERGHIEN, Gilles, «Demeurer, habiter, transiter. Une poétique de la cabane », en L’habiter dans sa poétique première. Paris, éditions Donner Lieu, 2008, pp. 85 à 101.

[17] HEIDEGGER, Martin, « Bâtir Habiter Penser » en Essais et conférences, trad.fr. André Préau, Paris, Gallimard, 1958, p.182.

[18] Ibid., p.183.

[19] Ibid.

[20] Ibid., p.184.

[21] Ibid., p.183.

[22] Ibid., p.185.

[23] PASCAL, Clerc, « Lieu », Encyclopédie électronique Hypergeo, 2004, en ligne : http://www.hypergeo.eu/spip.php?article214 (consulté le 13/11/2015)

[24] TIBERGHIEN, Gilles, op. cit. p. 88. Cite de Jackson Brinkerhoff en Le Visiteur, n°4, 1999, p.110.

[25] Ibid., p. 98.

[26] HEIDEGGER, Martin, op. cit, p.183.

[27] Dan Graham interview par Sarah Rosenbaum-Kranson, op. cit.

[28] TIBERGHIEN, Gilles, op. cit. p. 95.

[29] Article Art Wiki, op.cit.

[30] BACHELARD, Gaston, « La dialectique du dehors et du dedans », en La poétique de l’espace. Paris, Quadrige, 2013, p. 200.

[31] Article Art Wiki, op.cit.

[32] PAQUOT, Thierry, L’espace public, Paris, La Découverte, 2015, p.7.

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