Fuckapp – Alex , Juan Carlos

Applications de rencontre et pandémie

En cette période de crise sanitaire, peut-on encore utiliser des applications dont la finalité est de rencontrer en personne?

Les applications de rencontre activent, dans notre cerveau, un mécanisme du plaisir lorsqu’une personne aime une des photos d’un utilisateur. Donc, notre cerveaux libère de la dopamine en faisant presque impossible d´échapper aux besoins de faire contacte.

Cependant, la pandémie change nos habitudes de connexion. Tinder note que dans les pays où les gens sont confinés, les connexions se multiplient et les discussions entre utilisateurs sont de plus en plus longues, et visent à franchir les règles d´éloignement sanitaire.

Malgré les consignes de la santé publique, qui demande de ne pas accueillir de visiteurs chez soi, plusieurs applications de rencontre ne publient aucun conseil à propos de la pandémie en cours.

Ce n’est pas le moment d’échanger nos fluides biologiques ?

Pendant le confinement, il semble que les utilisateurs des applications de rencontres sont devenus plus accros aux applications et à ne pas mesurer le danger qu´ils pourraient y trouver. Le besoin de contact semble augmenter pendant le confinement ; c’est naturel, mais cela aussi dévoile et matérialise une frustration : L´impossibilité de l´interaction personnel.

Donc, beaucoup de questions se posent sur nous avant d´accéder à un rencontre : Est-ce que la personne que je vais rencontrer sera en bonne santé? Ses photos seront-elles vraies ? Est-ce que je vais mettre ma santé en danger ? , etc.

Tout ça nous marque d´un manière angoissante. Néanmoins, cette période nous frappe tous, en manières différentes. Par exemple, aux gens comme Valery, qui est la personne qui a accepté de nous raconter son expérience en vidéo. Elle dit : « Être isolée, ça m’angoisse. Ça fait longtemps que je suis séparée. L’idée de n’avoir personne, quand je vois tout le monde en couple. J’ai peur de me trouver toute seule là-dedans. C’est le pire timing pour moi qu’il y ait cette pandémie, mais je vais me risquer quand-même »

Pour Valery, il est nécessaire de maintenir une bonne humeur et de prendre l’enfermement un peu à la légère, sinon on pourrait tomber dans la dépression. C’est pourquoi elle est prête à prendre ce moment difficile avec humour et à essayer de poursuivre sa vie dans une autre normalité.

En ce sens, on a voulu garder le côté comique des réunions au moment de la pandémie et laisser de côté le sérieux et la peur avec lesquels le monde prend cette maladie. Bref, en amour comme à la guerre, tous les coups sont permis.

Dans le lien ci-dessous on vous propose de voir cette vidéo.

 

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