Émilie Moutsis / « Public subheading »

Le confinement nous retient chez nous. L’espace public est alors réduit à l’espace numérique via Internet et au périmètre d’1km autour de chez soi. L’espace intime a une valeur nouvelle, il est diffusé, partagé. On a vu par exemple une grande partie des utilisateurs de Facebook poster des images d’eux enfants. Je travaille pour ma part à publier un journal vidéo quotidien à partir de l’intimité de mon confinement que je mets en relation avec mes lectures théoriques, philosophiques, économiques, militantes.

Je propose de projeter des photos intimes, des photos de famille, de vacances, sur l’immeuble en face de chez moi. Je vais demander aux habitants de mon immeuble s’ils veulent aussi participer. Je projetterai ce diaporama avec en sous-titres, des phrases extraites de mes recherches et réflexions sur la représentation de soi, le désir, la norme esthétique…

Je prévois cet évènement la semaine du 27 avril.

Mon projet sera une restitution de ce moment.

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