Grand projet s'il en est, le Grand-Paris est censé faire face aux défis des prochaines décennies pour la capitale et ses banlieues. Initialement, c’est une idée de gauche pour offrir à ses habitants « une agglomération plus cohérente, plus égalitaire, où tous auraient droit à une même qualité de services ». Il n'existe pas de grande métropole sans un territoire déterminé. Les limites de la région capitale se dessinent assez naturellement par ses forêts et ses terres agricoles à protéger. Autrement dit, la cohérence paysagère conditionne la cohérence du territoire. Parallèlement, l'architecte est favorable à d'autres pôles économiques et scientifiques (les fameux clusters) autour de la capitale, à condition d'y développer un habitat mixte pour fixer la population près de ces zones d'emplois futurs.
C’est un travail sur la ville de Saint-Denis avec le projet Fictions urbaines avec photomontages, une ville qui existe ou n'existe pas, peu importe, mais qui a permis de proposer une utopie, d'expérimenter de nouveaux urbanismes. Une série d'images de Saint-Denis consacrées à jouer avec diverses structures architecturales, à créer de nouveaux et fascinants paysages. Mes visions sont celles d’une architecture photoshopped avec une approche de graphiste, non destinée à être intégrée (un peu comme la plupart des projets d'architecte de nature utopique).
Mahemutijiang Wumaierjiang