Protection du patrimoine historique & culturel

Ma camarade est l’étudiante chinoise qui en mars a participé à un stage sur « l’aménagement du paysage urbain du quartier Shun Cheng Xiang à Xi’an » en Chine. Xi’an, connue autrefois sous le nom de Chang An, est la plus ancienne capitale de Chine, célèbre pour être un grand lieu de réunion de différentes religions et différentes cultures et qui a engendré une grande richesse culturelle. Cette diversité est la preuve que la combinaison de plusieurs styles peut parfaitement subsister, et c’est dans cette optique que la ville veut se développer tout en préservant son passé historique.

Ce projet sur la protection du patrimoine historique culturel, c’est avant tout la protection de la mémoire du passé, une mémoire que l’on peut voir et même toucher. C’est également la contribution que l’on peut apporter au développement de l’humanité contre le temps qui passe. Ce phénomène de protection prend un caractère important pour le futur.

On a vu que la rénovation du quartier Shun ChengXiang, respecte l’architecture ancienne. Elle permet de montrer l’art typique et traditionnel de la région et qui lui donne son caractère particulier. Un choix réfléchi de plantes que l’on installe à cet endroit, permet de rendre l’ensemble harmonieux, et de sublimer le caractère du quartier. Ainsi, les gens trouvent un double intérêt en se promenant dans ce quartier où le paysage est élégant.

« le plus beau bâtiment du monde, sans la présence de plantes, n’est qu’un ensemble glacé, raide, sans vie ». Il est difficile d’imaginer comment des hommes pourraient vivent dans une métropole faite uniquement de bâtisses, sans plantes. En effet, les bâtiments sont l’âme du passé, mais les plantes, en un sens, permettent à l’homme de ressentir son histoire, sa culture, son art.

Zong Zhun