5 mars 2010

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Pacman versus Mario

Un petit combat entre !pacman et Mario ça vous tente ?

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Garry’s mod

Un jeu vidéo entièrement dédié à la création mérite sa place ici.

Le Garry’s Mod (GMod en abrégé) est un mod de construction du jeu Half-Life 2.
Créé par Garry Newman. Il s’agit d’un jeu de type « Sandbox » ( « Bac à sable » en français ), sans but particulier. Garry’s Mod place le joueur dans un monde vide. Il n’y aucun ennemi à tuer, aucun objectif à atteindre. Le joueur est libre de créer et de manipuler n’importe quel objet, et de faire de nombreuses expériences,exploitant entièrement le moteur Source.
Le joueur est donc amené à faire preuve d’inventivité.

L’intérêt de Garry’s Mod réside dans le « Ragdoll Posing« , consistant à positionner des corps inanimés sur une scène, et de modifier leur expression faciale afin de réaliser une mise en scène figée. Ce procédé permet entre autres de créer des tableaux ayant un but artistique, ou de créer des histoires par l’intermédiaire de comics (telles que la « bande dessinée » anglophone « Concerned »), ou, plus complexe, des films en stop-motion.

Voici donc un exemple de chaque.

Une Image
image Gmod

Un extrait de Concerned (le comic anglophone) lien

Concerned40

et enfin une vidéo (c’est de l’humour américain et la traduction est approximative mais ca reste du bon Gmod )

Le Garry’s mod est le moyen le plus simple de créer à partir d’un jeu vidéo.

Aujourd’hui les jeux vidéos ont trouvé leur place dans nos foyer. Dans les années 90, un bon nombre de jeux vidéos ont même eut droit à leur adaptation sur le grand écran. Voici quelques jeux ayant été adapté au cinéma :

Street Fighter :


Mortal Kombat :

Super Mario Bros :

Tomb Raider :

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Sortie récemment (le 24 Février) Heavy Rain a repoussé de nouvelles limites dans le monde du jeu vidéo. David Cage a cette fois-ci réussi le pari de briser les barrières entre le jeu vidéo et le cinéma (pari qu’il avait tenté de gagner en 2005 avec Fahrenheit mais le jeu avait plus ou moins fait un flop). Cette fois-ci le jeu est un succès en ayant franchi en une semaine la barre des 500 000 unités vendues dans le monde, les ventes se portent bien, et j’en profite donc pour partager une petite vidéo.

Si Heavy Rain a imposé un nouveau gameplay, une nouvelle façon de jouer et de ressentir des émotions dans le jeu vidéo Next Gen, c’est parce que son auteur s’est très clairement placé du coté du cinéma avec une histoire entre le polar et l’aventure. Et des fans sur la toiles ont très vite fait le rapprochement entre le jeu et le film sorti en 1995, Seven. Comme quoi la barrière qui sépare le jeu vidéo et le cinéma est parfois très mince (mention spéciale aux temps de chargement qui reprend le style du jeu avec les personnages du film).

Aujourd’hui le Pixel art est à la mode, grâce aux plateformes de discussion du style Habbo Hotel, aux icônes vintages du jeu vidéo qu’ on retrouve sur les vêtements, ou encore grâce à des artistes comme Gary Lucken, le collectif allemand Eboy ou le game-designer anglais, Mat Annal. Mais il existe aussi une autre forme de Pixel art, celle qui réuni les jeux d’aujourd’hui aux graphismes toujours plus poussés et aux styles bien particulier, et les jeux faisant partie du rétro gaming.

Le Demake ou Demaking est un des phénomènes gaming les plus méconnus et pourtant les plus intéressants du web qui fait remonter dans le temps des blockbusters contemporains comme Gears of War ou GTA pour les confronter aux limitations de machines 8 a 16 bits. En gros le but de la démarche est simple, prendre un jeu récent et le remixer à  la sauce rétro.

Aux sources du Demaking on retrouve Cave Story de Nicalis. Un petit jeu plateformer aventure 2D sorti sur PC en 2004 et édité en freeware au japon sous le nom de Doukutsu Monogatari (prévu sur le WiiWare). Ce jeu est  bourré de clin d’oeil rétro et est articulé autour d’un gameplay ingénieux mélant Blaster Master, Megaman, Metroid, Castlevania ou encore Monster Mash.

Phil Fish, ex-Ubisoft, développeur indé canadien, tombe sous le charme de cette démarche old school et s’en inspire pour développer Fez, un plateformer qui se joue d’effets d’optique 2D et 3D en mode rétro (disponible sur PC et Xbox Live). Le terme de Demake apparait en 2007. Ayant un peu dérivé de l’idée d’origine, il se définit comme un remake d’un jeu actuel sur du Hardware old school. De fil en aiguille la scène des demakers enfle.

C’est en 2007 justement que la Game Boy (première du nom) accueille le mythique GoldenEye de la Nintendo 64, revisité en 2D par PerfectRun (www.perfectrun.net). Le jeu se présente comme un shooter en scrolling horizontale nerveux et peuplé de personnages déformés a l’extrême, il fut codé en 5  jours pas 4  membres de l’équipe.

Un an plus tard en 2008 sort une autre révélation et pas des moindres puisqu’il s’agit de Retro Raider, soit Tomb Raider revisité dans le graphisme hyper cubique de Pitfall façon Atari VCS 2600. Une démarche pas anodine puisque Pitfall et Lara Croft ont imposé à une quinzaine d’années d’intervalle les bases du jeu de plate-forme, respectivement en 2D et 3D.

Demakes, nouvel art plastique

Étant donné que tous les accros de demakes n’ont pas nécessairement les moyens de fédérer des équipes de développement autour d’un projet jouable, une autre volée de concours s’est organisée. Ralliés sous la bannière « Mockup Frenzy« , via les forums de pixeljoint.com et wayofthepixel.net, ceux-ci se concentrent sur l’esthétique et la trouvaille de codes graphiques originaux pour créer de fausses captures d’écrans. L’avantage vient surtout du fait que créer une fausse capture d’écran prend beaucoup moins de temps que de montrer un titre jouable. C’est ainsi que les versions jaunies en deux couleurs d’Okami, Bioshock, Another World ou encore Ico en on fait saliver plus d’un(e).
Bioshock version Game Boy.
Okami.
Ou encore Ico.

Porté par cette démarche plus esthétique que ludique, le demaking se libère également du cadre strict de la création numérique pour migrer vers les artworks de pochettes de jeux rétro. L’initiative Atari Modern Classic détourne ainsi des pochettes de jeux de l’Atari VCS 2600 pour faire renaitre des blockbusters dans le passé. Ainsi des jeux comme Bioshock, GTA IV, God Of War, Halo ou encore Dead Space trouvent un nouvel éclairage à la lumière d’une série de fausses boites de jeux émaillées de lignes claires, de vagues mots descriptifs et d’illustrations à la limite de l’art gaming.

Ici en mode NES.

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