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Happy B’Day Game Boy !

L’an dernier la Game Boy (ou LE Game Boy pour les vrais) fêtait dignement ses 20 ans. Une console emblématique, qui représenta pendant longtemps la console portable par excellence (aux cotés des Game and Watch), une consoles qui enhavit les cours de récré’, le jeu vidéo n’avait plus besoin d’un téléviseur pour exister et tenait désormais dans une poche (une grosse poche quand même pour la 1ère version, merci la Game Boy Pocket (et Color) d’avoir corrigé cela).
Pour célébrer cet anniversaire Sandy et moi même avons décidé de rendre un petit hommage ludique à la console de Nintendo . Notre but était de reprendre deux des jeux les plus emblématiques de la Game Boy, à savoir Super Mario Land et Zelda : Link’s Awakening. Ce travail consiste à choisir l’un des deux jeux qui s’insèrent dans la console et lance une petite animation. Dans un style faisant référence aux débuts du cinéma (musique au piano, image par image plus ou moins saccadée), nous avons voulu reprendre les éléments importants, qui ne représentaient pas le jeu en lui même, mais son univers. Le tout en utilisant un scanner et les moyens du bord.
Sandy : Ainsi dans la cartouche du jeu Zelda sur laquelle j’ai travaillé, on retrouve Darknut, souvent présent dans la série, et Moblin présent dans l’épisode The Wind Waker. Le tout en essayant de recréer les combats du jeu, ainsi que le sauvetage de la princesse Zelda. J’ai aussi essayée de créer un effet de rotation de Link uniquement avec différentes images du jeu afin de donner une petite dynamique à l’animation et reproduire un mouvement digne du héros.
Ludovic : Pour Mario j’ai voulu reprendre l’idée de métamorphose du plombier moustachu suite à « la consommation de champignon » (maladroitement remplacé par une étoile), pour un « combat » contre Bowser. Pour ce combat je me suis fait plaisir en faisant une petite référence à Street Fighter avec Mario qui place un Shoryuken sur son ennemi. J’ai utilisé un effet négatif avec le scanner et j’ai recréer le « KO » apparu dans Street Fighter 4.
On a aussi opter pour une « petite touche humoristique », après que le héros ait sauvé sa princesse…

Voici une vidéo réalisé par l’artiste Patrick Jean du collectif DIVISION. D’une qualité tout simplement remarquable, l’artiste nous montre sa vision de New York si la ville était attaquée par les jeux Old School (Pac-Man, Space Invaders, Tétris, etc…). Je n’ose imaginer le temps de travail qu’il a fallu pour réaliser ce travail, mais le résultat est tout simplement bluffant. Comme quoi le Pixel Art peut aussi sortir du cadre de la « simple » illustration et devenir de l’animation de haute volée. A noter aussi que le jeu 3D Dot Game Heroes (sortie prévue pour le 14 Mai 2010 en France), qui rendra justement hommage aux jeux 8 bits tout en étant en 3D HD, utilisera une gestion du pixel similaire à celle vue dans la vidéo, et des graphismes tout aussi beaux 😉

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Amis gamers et casuals, aujourd’hui, je vous livre un article un peu hors sujet, mais dont le contenu, si vous êtes un amoureux du jeu vidéo, devrait vous intéresser.
Encore un magazine de jeux vidéos ?! A l’heure de l’internet où l’info circule à la vitesse de la lumière, et où les sites de jeux vidéos se font de plus en plus nombreux sur la toile, les magazines fait de papier et non de pixel se font moins nombreux qu’il y a 10 ans, mais pire, ils se ressemblent de plus en plus (que se soit dans le contenu ou dans la forme). Alors pourquoi diable irais-je perdre mon temps à écrire un article sur un magazine de jeu, alors qu’en deux clics j’ai déjà toutes les dernières infos sur le prochain Crysis ?
Et bien parce que le magazine à propos duquel va traiter cet article sort tout simplement du lot.

IG Magazine l’esprit du jeu vidéo.

Il est édité par Ankama, qui est, pour info, l’éditeur du jeu en ligne Dofus, massivement joué en France, donc ça déconne pas, il est bimestriel (sort une fois tous les 2 mois) et est une petite merveille!
Extrêmement complet, excellent rapport qualité prix, et de très bonne facture, il s’adresse en priorité aux amoureux du jeu vidéo, je m’explique :
Avec une moyenne de 250 pages par numéros (le 1er numéro est sortit il y a bientôt 1 an, et le numéro 7 sort a la fin du mois), cela peut rebuter au premier abord si on veut tout lire, mais une fois plongé dedans, on le lâche plus (en même temps, 2 mois entre chaque numéro, t’as le temps de le lire le bouquin !)
Je vais commencer par le premier point évoqué : extrêmement complet.
Oui, c’est la 1ère fois que je vois un mag’ JV aussi complet que ça. Ne voulant pas faire comme tout le monde, il démarre dans la banalité de tous mag’ JV, les tests. Assez courts, avec des commentaires bof bof, c’est pas les meilleurs tests que j’ai connu, mais on leur pardonne, de plus ils testent, ce qui devient la console portable alternative du moment, l’I-Phone (et I-Pod Touch), ce qui n’est pas trop mal. Bon une fois le côté lourd du « je suis un mag’ sur les JV, donc je doit tester des JV », on peut passer à la suite, et là ça devient bon…
Je vous mets au défis de trouver un magazine (papier, pas pixel) aussi complet que celui-ci : Interview de développeurs, de game designer, de sound designer, d’artistes, de créateurs et j’en passe, du monde du JV. Des rétrospectives énormes sur des jeux vidéos mythiques (Street Fighter, Resident Evil, Dragon Quest…). Des analyses complètes, sur les phénomènes JV du moment, comme les MMO, les jeux communautaires, l’Indie Gaming, etc… Une partie consacrée a l’économie du JV, avec l’impact de la crise, les métiers de ce monde, le casual gaming, les phénomènes de mode, etc… Une partie « people »! et oui, sur les grands éditeurs, les acteurs principaux du développement d’un jeu, des artistes, des fan fics… Une partie culture avec des dossiers sur par exemple le « Video Game Live », les adaptations au cinéma, les héros de jeux, etc…

Je continus ? ok 🙂

Une autre partie encore sur le Rétro Gaming avec des dossiers énormes et intéressants sur Apple, Sega, Nintendo, les premiers jeux d’arcades, etc…
Et une dernière partie, la « Geekzone », la violence dans les jeux par exemple, les pc aussi, AH et une bonne idée de leur part, dans chaque numéro, un test de JV en bande déssinée, franchement ça vaut le coup d’œil.
Enfin Vous l’aurez compris ce magazine est à ce jour, le plus complet, le plus agréable, le plus « joli » qu’il m’a été permis de lire. Apportant un point de vue extrêmement intéressant sur le monde vidéo-ludique, il peut rebuter par son contenu un peu compliqué pour un Noob, ou pour une personne ne s’intéressant aux JV que « vite-fait » en revanche, il sera presque indispensable à tout amoureux de jeu vidéo, Harcore Gamer comme Casual.

Ah j’ai failli oublier, un autre point fort de ce magazine et pas des moindres… Aucune pub !! oui, aucune ! (même s’il arrive des fois de tomber sur des pubs JV magnifiques, mais j’y reviendrais dans un autre article plus tard…)
que du bonheur ^^

Sortie: tous les deux mois. Son prix: 8.50€.

Un lien: http://www.ig-magazine.com/fr

Fake ou Ready-Made

Petit article HS mais tellement important dans le monde du Jeu Vidéo.

Ladies and gentleman, je vous présente aujourd’hui la console de tous les excès, entre fake et réalité, entre plagiat et Ready-Made… La Polystation !
Je vous laisse avec Marcus qui vous en parlera mieux que moi 😉


Level one polystation
envoyé par LennySlash. – Plus de jeux vidéo !

Sortie récemment (le 24 Février) Heavy Rain a repoussé de nouvelles limites dans le monde du jeu vidéo. David Cage a cette fois-ci réussi le pari de briser les barrières entre le jeu vidéo et le cinéma (pari qu’il avait tenté de gagner en 2005 avec Fahrenheit mais le jeu avait plus ou moins fait un flop). Cette fois-ci le jeu est un succès en ayant franchi en une semaine la barre des 500 000 unités vendues dans le monde, les ventes se portent bien, et j’en profite donc pour partager une petite vidéo.

Si Heavy Rain a imposé un nouveau gameplay, une nouvelle façon de jouer et de ressentir des émotions dans le jeu vidéo Next Gen, c’est parce que son auteur s’est très clairement placé du coté du cinéma avec une histoire entre le polar et l’aventure. Et des fans sur la toiles ont très vite fait le rapprochement entre le jeu et le film sorti en 1995, Seven. Comme quoi la barrière qui sépare le jeu vidéo et le cinéma est parfois très mince (mention spéciale aux temps de chargement qui reprend le style du jeu avec les personnages du film).

Aujourd’hui le Pixel art est à la mode, grâce aux plateformes de discussion du style Habbo Hotel, aux icônes vintages du jeu vidéo qu’ on retrouve sur les vêtements, ou encore grâce à des artistes comme Gary Lucken, le collectif allemand Eboy ou le game-designer anglais, Mat Annal. Mais il existe aussi une autre forme de Pixel art, celle qui réuni les jeux d’aujourd’hui aux graphismes toujours plus poussés et aux styles bien particulier, et les jeux faisant partie du rétro gaming.

Le Demake ou Demaking est un des phénomènes gaming les plus méconnus et pourtant les plus intéressants du web qui fait remonter dans le temps des blockbusters contemporains comme Gears of War ou GTA pour les confronter aux limitations de machines 8 a 16 bits. En gros le but de la démarche est simple, prendre un jeu récent et le remixer à  la sauce rétro.

Aux sources du Demaking on retrouve Cave Story de Nicalis. Un petit jeu plateformer aventure 2D sorti sur PC en 2004 et édité en freeware au japon sous le nom de Doukutsu Monogatari (prévu sur le WiiWare). Ce jeu est  bourré de clin d’oeil rétro et est articulé autour d’un gameplay ingénieux mélant Blaster Master, Megaman, Metroid, Castlevania ou encore Monster Mash.

Phil Fish, ex-Ubisoft, développeur indé canadien, tombe sous le charme de cette démarche old school et s’en inspire pour développer Fez, un plateformer qui se joue d’effets d’optique 2D et 3D en mode rétro (disponible sur PC et Xbox Live). Le terme de Demake apparait en 2007. Ayant un peu dérivé de l’idée d’origine, il se définit comme un remake d’un jeu actuel sur du Hardware old school. De fil en aiguille la scène des demakers enfle.

C’est en 2007 justement que la Game Boy (première du nom) accueille le mythique GoldenEye de la Nintendo 64, revisité en 2D par PerfectRun (www.perfectrun.net). Le jeu se présente comme un shooter en scrolling horizontale nerveux et peuplé de personnages déformés a l’extrême, il fut codé en 5  jours pas 4  membres de l’équipe.

Un an plus tard en 2008 sort une autre révélation et pas des moindres puisqu’il s’agit de Retro Raider, soit Tomb Raider revisité dans le graphisme hyper cubique de Pitfall façon Atari VCS 2600. Une démarche pas anodine puisque Pitfall et Lara Croft ont imposé à une quinzaine d’années d’intervalle les bases du jeu de plate-forme, respectivement en 2D et 3D.

Demakes, nouvel art plastique

Étant donné que tous les accros de demakes n’ont pas nécessairement les moyens de fédérer des équipes de développement autour d’un projet jouable, une autre volée de concours s’est organisée. Ralliés sous la bannière « Mockup Frenzy« , via les forums de pixeljoint.com et wayofthepixel.net, ceux-ci se concentrent sur l’esthétique et la trouvaille de codes graphiques originaux pour créer de fausses captures d’écrans. L’avantage vient surtout du fait que créer une fausse capture d’écran prend beaucoup moins de temps que de montrer un titre jouable. C’est ainsi que les versions jaunies en deux couleurs d’Okami, Bioshock, Another World ou encore Ico en on fait saliver plus d’un(e).
Bioshock version Game Boy.
Okami.
Ou encore Ico.

Porté par cette démarche plus esthétique que ludique, le demaking se libère également du cadre strict de la création numérique pour migrer vers les artworks de pochettes de jeux rétro. L’initiative Atari Modern Classic détourne ainsi des pochettes de jeux de l’Atari VCS 2600 pour faire renaitre des blockbusters dans le passé. Ainsi des jeux comme Bioshock, GTA IV, God Of War, Halo ou encore Dead Space trouvent un nouvel éclairage à la lumière d’une série de fausses boites de jeux émaillées de lignes claires, de vagues mots descriptifs et d’illustrations à la limite de l’art gaming.

Ici en mode NES.

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