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Actualité : l’exposition de David Hockney « Fleurs fraîches » à la Fondation Pierre Bergé-Yves-Saint-Laurent, Paris. Dessins sur iPhone et iPad, du 20 octobre 2010 au 30 janvier 2011.

EXTRAIT DU DOSSIER DE PRESSE :

La Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent présente les nouvelles créations numériques de David Hockney à travers trois supports : iPhone, iPad et projections numériques. L’exposition respecte le concept original voulu par l’artiste : des images lumineuses et colorées sur support écran. Les images initiales ayant été créées pour être envoyées par email à des amis, Hockney enverra ponctuellement de nouvelles « fleurs fraîches » à la Fondation pendant toute la durée de l’événement.
Hockney a commencé à travailler avec l’iPhone en 2008, et sa découverte des diverses applications, « Brushes » notamment, lui a permis de produire des œuvres d’une extraordinaire diversité. Depuis, il a créé des centaines d’images, parmi lesquelles plantes, autoportraits, paysages et natures mortes, mais c’est dans la représentation éblouissante de fleurs et de plantes coupées, thème de cette exposition, qu’il a poussé le plus loin son exploration des possibilités techniques du medium. Hockney crée ses images avec ses pouces et ses doigts directement sur l’écran de l’appareil en modifiant les teintes et en superposant des traits de pinceau de différentes largeurs et épaisseurs. Une animation permettra aux visiteurs de suivre le processus de création d’une ou plusieurs « fleurs fraîches » du début à la fin. Un diaporama de 8 à 10 minutes sous forme de triptyque, réalisé par l’artiste, sera projeté sur un grand écran flottant.

Trois peintures de David Hockney sur iPhone (application Brushes), 2009.

The New York Review of Books
Volume 56, Number 16 · October 22, 2009
David Hockney’s iPhone Passion
Un article de l’historien d’art Lawrence Weschler
(Director of the New York Institute for the Humanities at New York University. He published True to Life: Twenty-five Years of Conversations with David Hockney.)

EXTRAITS

« Over the past six months, Hockney has fashioned literally hundreds, probably over a thousand, such images, often sending out four or five a day to a group of about a dozen friends, and not really caring what happens to them after that. »

« Increasingly, over the past several months, it is the summer dawn, rising over the seabay outside his bedroom window, that has been capturing Hockney’s attention. « I’ve always wanted to be able to paint the dawn, » Hockney explains.
After all, what clearer, more luminous light are we ever afforded? Especially here where the light comes rising over the sea, just the opposite of my old California haunts. But in the old days one never could, because, of course, ordinarily it would be too dark to see the paints; or else, if you turned on a light so as to be able to see them, you’d lose the subtle gathering tones of the coming sun. But with an iPhone, I don’t even have to get out of bed, I just reach for the device, turn it on, start mixing and matching the colors, laying in the evolving scene.
He has now accomplished dozens of such sequential studies, sending them out in real time, so that his friends in America wake to their own account of the Bridlington dawn—two, five, sometimes as many as eight successive versions, sent out minutes apart, one after the next. è

« Hockney, who has carried small notebooks in his pockets since his student days, along with pencils, crayons, pastel sticks, ink pens, and watercolor bottles—and smudged clean-up rags—is used to working small, but he delights in the simplicity of this new medium:
It’s always there in my pocket, there’s no thrashing about, scrambling for the right color. One can set to work immediately, there’s this wonderful impromptu quality, this freshness, to the activity; and when it’s over, best of all, there’s no mess, no clean-up. You just turn off the machine. Or, even better, you hit Send, and your little cohort of friends around the world gets to experience a similar immediacy. There’s something, finally, very intimate about the whole process.

Le slide show qui accompagne l’article (dr) :

À propos de l’application Brushes, voir : http://brusheapp.com

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Copie d’écran de FragMental Storm.


Exonemo, FragMental Storm for iPhone, 2000-2009.

FragMental Storm – Web « Cut-up » Browser/Web »幻覚 »ブラウザ
by Exonemo
キーワードからWebを検索し、見つかったページの画像とテキストをリアルタイムコラージュするソフトウェア。2000年PC用に発表されたものの iPhone移植バージョン。

FragMental Storm is a software that searches web with any keyword and makes collage with the result images and texts in realtime.
This iPhone version is translated from the PC version released in 2000.
The iPhone version has additional features as follows:
iPod Sync
Starts shuffle play from your iPod library and search with the artist and track names. Music and screen images are synchronized (for iPhoe OS 3.0 and above.)
Location Sync
Tracks your movement and synchronizes with addresses found from your GPS location data.
And… Flickr and Twitter searches are added. Enjoy cut-up browsing with brand new « FMS ».
*attention : This software does not guarantee any correct result. To enjoy flashy screen effects and combination of the rondomness of web searches, we recommend this software not for everybody but for people who realize that point.

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Peinture sur iPhone par JLB-Manetas-Pollock, Paris, 26 janvier 2010.

Note de Laura Séguy :
Intéressant (et plutôt drôle), les avis des utilisateurs d’applications « artistiques » pour iPhone : l’exemple de « Jackson Pollock » de Miltos Manetas
Quelques avis des utilisateurs sur l’AppStore :

L’application le plus jouissive de l’iphone
par halex21 – Version 1.1 – 9 mars 2009
Tout est dans le titre et pourtant j’ai chargé plus de 100 applis depuis le début. Cette application ne sert à rien d’autre qu’à me défouler, me laisser aller, dessiner, gribouiller et c’est génial… Mes enfants adorent aussi

Incroyable
par Cradoc – Version 1.1 -2 mars 2009
Toute l’intensité de l’abstraction restitué sur l’iphone, c’est tout bonnement fabuleux! A acheter de toute urgence!

Parfait
par Sgtpembry – Version 1.1 – 18 mars 2009
L’appli la plus classe de mon iPhone.

Sublime
par Argekay – Version 1.1 – 13 mars 2009
Et dire que les tableaux de Pollock se vendent des millions !

Super !
par Rgab92 – Version 1.2 – 30 avr. 2009
Exellente appli. J’attends un onglet avec quelques unes de se toiles, juste pour le plaisir des yeux.

Amazing.. Hours of endless fun
par thing77 – Version 1.2 – 21 mai 2009
Really good ap which can create such artistic pieces!!!!! You really don’t need to be artistic to create a masterpiece! =) =D 5 strars *****

Art…
par jmbernard – Version 1.2 – 30 août 2009
Art is a dirty job, but someone’s got to do it. Now whith « Pollock », you’ve got the too, too.




Peintures sur écran par Miltos Manetas.

Miltos Manetas a créé en 2003 le site http://www.jacksonpollock.org/ une proposition artistique pour le Web où l’on « peint » l’écran avec la souris dans un « style Pollock ».
Voir des images : http://picasaweb.google.com/MiltosManetas/POLLOCKS#
Slideshow : http://picasaweb.google.com/MiltosManetas/POLLOCKS#slideshow/5301699710847772642

La version pour iPhone (2009) est donc également un succès public : y accéder ici.


Miltos Manetas (Grèce, 1964).
Son blog :
http://www.manetasblog.com/

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Un article de Libération :
« iPhone : l’art à petites touches », un article de Marie Lechner dans Libération, 23 septembre 2009 : http://www.ecrans.fr/iPhone-l-art-a-petites-touches,8163.html?var_mode=calcul


Lia, PhiLia 01, 2009. DR

EXTRAIT

C’est parce que « Apple ne propose pas encore de section art dans son magasin et que c’est quasi impossible de les trouver tout seul» que Lia a commencé à lister des « apps » artistiques qu’elle apprécie sur un site dédié, Iphoneart.org. Y figure sa propre création PhiLia 01 qui permet à l’utilisateur de générer des compositions audiovisuelles abstraites en touchant l’écran ou en l’inclinant. « L’iPhone est une autre manière de distribuer mon art logiciel, il a des qualités que n’a pas un ordinateur classique : le multitouch, l’accéléromètre (qui permet de bouger, de secouer l’objet), et c’est très simple à transporter, ce qui signifie que vous pouvez emporter l’œuvre avec vous », explique l’artiste autrichienne qui a développé en partie cette application avec le logiciel open source Openframeworks et travaille déjà à PhiLia 02.
http://www.iphoneart.org/

Le site créé à l’initiative de Lia* (http://www.liaworks.com/category/theprojects/) en 2009 recense quelques propositions pour iPhone apparentées à l’art :
http://www.iphoneart.org/

* The Austrian artist Lia – one of the early pioneers of Software and Net Art – has been creating digital art, installations and sound works since 1995. Her Internet works combine various traditions of drawing and painting with the aesthetic of digital images and algorithms. They are characterized by a minimalist quality, and by an affinity with conceptual art.

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Application iPhone publicitaire des briquets BIC.
My BIC Lighter — Gratuit iPhone

L’image de la flamme apparaît quand on touche la zone de la mollette. On l' »éteint » quand on « coupe le gaz ». Attendu mais intéressant : la flamme s’incline et vacille quand on agite l’appareil.

Si Apple (ou d’autres firmes centralisatrices équivalentes) ne procure pas de catégorie « art » dans son « magasin » (et on peut s’en féliciter à mon avis), on peut s’attendre à ce que la publicité soit l’un des chemins d’émergence de propositions artistiques ou poétiques pour écrans mobiles (non signées en général, mais elles pourraient l’être, au moins pour des « vedettes » telles que Jean-Paul Goude). Évidemment, Apple ne déclare pas de catégorie « publicité ».

Remarque théorique. La question est sans cesse relancée avec les images interactives : dans quelle mesure peut-on « entrer dans l’image », agir sur son contenu. Ou doit-on (quand on conçoit de tels programmes) préférer une action sur l’image (et non directement sur ce qu’elle figure). Ici la chose se complique du fait de la présence d’un instrument — le briquet — qui est une manière d’interface et son image elle-même est une interface d’interface qui, d’une certaine façon, légitime l’action sur elle, sur le mode de la simulation.

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Mobilizing, outil de création d’applications pour écrans mobiles (EnsadLab et projet Mobilisable)
. Genève, Centre international de conférences, 5-7 mai 2010, dans le cadre des conférences LIFT10 et à l’initiative de la HEAD (Haute école d’art et de design) Genève. (photo JLB)


Catalogue MODE : DEMO/HEAD-Genève, mai 2010

Télécharger ce catalogue en pdf

« MODE : DEMO, création et conversation »

Lift10 inscrit son programme de conférences et de débats sous l’enseigne du « connected people ». L’exposition MODE : DEMO prend aussi cette question au sérieux. La création s’y trouve entraînée par les technologies innovantes, mais elle leur résiste aussi, les décale, les met en perspective, en propose une expérience plutôt qu’un commentaire ou une illustration. Si l’exposition assume son rôle de divertissement, elle apporte, avec son ton propre, sa contribution à l’examen de la situation, ses propositions. Elle aurait pu n’être qu’un Art Show. En jouant la démo, elle contourne la difficulté de faire exister la création en dehors des lieux et des circonstances qui lui sont ordinairement dédiées.

Les propositions, si elles relèvent globalement d’un « design relationnel », si elles parviennent à révéler la poésie propre à de nouvelles procédures technologiques, tracent un territoire de recherche où l’expérimentation associe artistes et public. La démonstration englobe leurs différents états : prototypes, projets conceptuels, expérimentations en cours ou réalisation abouties. Elle constitue une sorte de supplément qui peut être perçu à la fois comme une mise à distance ironique et comme un acte d’échange direct, de « connexion » vivante. MODE : DEMO est une manifestation intensive, qui, fait remarquable, mobilise la présence de tous ses auteurs pour un art renouvelé de la conversation.

Une table est le lieu de chacune des démonstrations. Elle supporte un ordinateur qui en est comme la console de pilotage, un vidéoprojecteur, des enceintes, des webcams, des objets, si la proposition en comporte. C’est donc ce dispositif, radicalement unifié, qui met en forme la performance partagée entre auteurs et visiteurs. Par le biais de la capture vidéo et de son affichage sur grand écran, il articule l’alternance de deux versions du «mode-démo» : l’événement conversationnel live ou le déroulement explicatif automatisé.

Un tel passage assumé et mis en scène de la monstration à la démonstration, assorti de l’assemblage en forme d’exposition d’un ensemble de démonstrations, est une tentative de dépassement du «demo or die», l’assujettissement à la démo qu’observait déjà, en 1997, Peter Lunenfeld au Media Lab du MIT (où il se substituait au «publish or perish») et, plus généralement, dans les arts et le design des nouveaux médias. À un titre ou à un autre et dans des registres très divers, toutes les pièces de MODE : DEMO sont interactives, qu’elles invitent modestement à la consultation et à la conversation, qu’elles soient de véritables instruments ou qu’elles impliquent tout un jeu de manipulations. En ce sens elles induisent l’autodémonstration, par leurs destinataires mêmes.

Dans démontrer, le préfixe marque une intensification, un achèvement du montrer. Mais on est porté aussi à l’entendre comme dans démonter ou déconstruire. Il y a une affinité entre art et démonstration. Si la démonstration fait appel à la logique, son pouvoir troublant est aussi de donner à saisir autrement que par un raisonnement articulé, c’est-à-dire par une intuition vécue. Elle est un apprentissage qui, de proche en proche, nous porte vers là où nous désirons aller.

NOTE
Peter Lunenfeld is a professor in the Design | Media Arts department at UCLA. Peter Lunenfeld , Snap to Grid: A User’s Guide to Digital Arts, Media, and Cultures, MIT Press, 2000 : «the demo has become an intrinsic part of artistic practice.»

Texte de Jean-Louis Boissier, commissaire délégué. Mai 2010


Le dispositif unique retenu pour les 16 pièces de MODE : DEMO. Ici employé par Nicolas Field pour son installation Think Thirce v.3, 2008-2010. (photo JLB)

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Dans la catégorie distraction — on pourrait dire passe-temps — d’AppStore, une nouveauté (gratuite) qui rencontre beaucoup de succès. Mrzyk & Moriceau sont apparu il y a plus de dix ans dans la sphère de l’art contemporain, avec des dessins, des dessins muraux, des clips, etc. Sans se soumettre à la validation d’une étiquette artistique, mais en alliant virtuosité du trait et montages détonants, ils semblent aujourd’hui ouvrir la voie à un genre artistique spécifique aux écrans portables, individuels, interactifs, connectés, en réseau… Jouant de la surprise et du plaisir de la réussite renouvelée, empruntant la formule du cadavre exquis des surréalistes, le dispositif de Have fun with one finger only! s’inscrit parfaitement dans l’écran tactile et dans les codes de comportement et de manipulation désormais mis en place par le iPhone. On nommera, provisoirement, ce « format » : « micro-récit en contexte pour mobile ».

Have fun with one finger only! Drawings by Mrzyk & Moriceau/Sounds by Mr. Oizo/Opening by Sébastien Tellier/http://app.recordmakers.com/

Voir aussi le site de la galerie Air de Paris : http://www.airdeparis.com/artists.htm

L’œuvre de Petra Mrzyk et Jean-François Moriceau propose un regard décalé sur le monde réel autant que sur la pratique du dessin lui-même. Ce travail à quatre mains, qu’ils développent depuis 1998, traduit un processus intuitif qui ne semble répondre qu’à une logique de la prolifération dans un univers en expansion permanente. Ils trouvent leur inspiration dans le réel des images : icônes du cinéma et de la télévision, logos et publicité, images de science-fiction, de bande-dessinée, et même du monde de l’art. Mais bien que leurs dessins soient précis, ceux-ci n’ont aucun rapport avec un travail d’illustration. Réalisé au trait noir, le dessin se déploie de manière prolifique pour nous entraîner dans un univers exubérant et chaotique. Mrzyk et Moriceau projettent un monde étrange, proche de l’esprit surréaliste, tant en faisant subir des torsions aux personnages et aux choses figurées que par le contexte dans lequel ils les représentent.

Petra Mrzyk est né en 1973, il vit à Paris ; Jean-François Moriceau est né en 1974, il vit à Paris.
Extrait de la notice que consacre le site du MAMCO (Genève) au duo d’artistes.

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