Chris Marker

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Chris Marker, Passengers, 2008-2010, courtesy the artist and Peter Blum Gallery, New York.

And after seeing this exhibition, I can confess to having photographed—with my cell phone—a couple women standing in a crowd and waiting for the train. Some might dismiss such images as purely voyeuristic, and there is an undeniable boldness in what Marker has done: taking photographs of women on the train, who often are not even aware that they are being photographed, and displaying those images in a New York art gallery and accompanying book. The sleeping woman on the Métro, perhaps coming back from a long day at the office, may have never noticed Marker at all sitting across from her.
John Fitzgerald, sur le site : http://www.chrismarker.org/2011/04/passengers/


Chris Marker, Coréennes, Paris, Seuil, 1955.

À propos de l’exposition à New York, Peter Blum Gallery, de photographies de Chris Marker rassemblées sous le titre de Passengers (http://peterblumgallery.com/exhibitions/2011/passengers) : On sait à quel point, depuis son livre Coréennes en 1955, Marker s’attache aux visages (de femmes), dans sa photographie comme dans son cinéma.  Sa poétique relationnelle s’inscrit désormais dans un dispositif qui devient le vrai sujet : saisir, mettre en mémoire une beauté fugitive, l’émotion qui émane de la fabrication technico-scopique. On avait noté, il y a maintenant deux ans, les photographies prises dans la manifestation du 1er mai à Paris, publiées par Poptronics : http://www.arpla.fr/canal20/adnm/?p=1371. Depuis, j’ai croisé deux fois C.M. dans Paris. Une fois, dans la librairie Fnac des Halles, en septembre 2009, il achetait un livre de Nicolas Bouvier et portait — cela ne pouvait pas passer inaperçu – des lunettes noires-caméra comme ça :

Puis, le 5 octobre 2010 à 10h, dans le RER ligne B, depuis Chatelet-Les Halles, où nous sommes montés, jusqu’à Luxembourg, où nous sommes descendus. Le train était bondé et je me trouvais collé à lui, avec mon iPhone en position vidéo. Je ne publie pas cette vidéo, seulement un photogramme, comme preuve des regards échangés (et enregistrés). Ici encore, il était équipé de ces lunettes et je me suis dit qu’il captait des images de gens. L’exposition de New-York provient probablement de ce dispositif par lequel, comme le 1er mai 2009, le maître extrait des photographies de prises de vues vidéo. En couleurs désormais. JLB


Vidéo-photo par JLB, 5 octobre 2010, 10h, RER B entre Les Halles et Luxembourg.

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