Recherches

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Pravin Bhat, diplômé de l’Université de Washington (Seattle, États Unis), publie sur Vimeo certains résultats de ses recherches en matière d’algorithmes de « retouche » de la vidéo.

Exemple : « Utiliser des photographies pour renforcer les vidéos de scènes statiques »

« Il s’agit d’un système pour produire automatiquement une grande variété d’améliorations dans la vidéo et les effets visuels. À la différence des logiciels d’effets visuels (par exemple, After Effects, Shake, Boujou, etc.), ce système n’est pas complètement automatique et un certain travail à la main est nécessaire. La principale  limite de ce système est qu’il ne peut actuellement traiter que les scènes statiques (c’est-à-dire des vidéos tournées avec une caméra mobile mais avec aucun mouvement interne). »

Plus de détails sur la page correspondante du GRAIL, Graphics and Imaging Laboratory of the University of Washington’s Department of Computer Science and Engineering.

Voir aussi le projet Photosynt.

Ou encore, le système de retouche vidéo Unwrap Mosaics: A new representation for video editing.

Il est remarquable que ces recherches, soutenues notamment par Microsoft, visent le grand public amateur.


Pravin Bhat

Microsoft Research Fellows

Quatrième édition du Pocket film festival, Forum des images au Centre Pompidou. Un article de Marie Lechner dans Libération/Écrans :

http://www.ecrans.fr/Mobile-tube-les-Pocket-Films-en,4422.html

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Deux textes de Jean-Louis Boissier :

pdfMasaki Fujihata, « Le linéaire actif » (pdf)

pdfMasaki Fujihata, «Un effet d’étrangeté » (pdf)

Ces deux textes (ci-dessus en format pdf) destinés à des catalogues de l’artiste explicitent les recherches artistiques et technologiques de Masaki Fujihata. Avec le couplage de l’enregistrement vidéo et de la captation des coordonnées spatiales et de l’orientation de la caméra, il invente ce qui peut devenir un nouveau standard du cinéma. Mais il découvre d’abord un mode de relation aux gens et à leur espace, poétique et documentaire, à la fois subjectif et objectif. Si l’image est un panorama, le « preneur de vue » se trouve rejeté de sa place privilégiée, « derrière la caméra » pour rejoindre l’espace de ce qui est filmé, avec les autres. C’est ce qui se passe dans Landing Home in Geneva (2005). Mais déjà Morel’s Panorama (2003) opérait cela, inscrivant de façon très surprenante les regardeurs dans un panorama « vu de l’extérieur ». Cette expérience de défamiliarisation du miroir devient l’argument central dans Unreflective Mirror (2005).


Adolfo Bioy Casares, L’Invention de Morel, 10/18, Paris, 1992. Préface de Jorge Luis Borges. Morel’s Panorama de Fujihata se réfère à ce roman (1940), classique de la réflexion sur le pouvoir des représentations (qui a inspiré L’Année dernière à Marienbad de Alain Robbe-Grillet et Alain Resnais, Portrait numéro 1 de Luc Courchesne, etc.) — voir aussi l’article du 9 janvier 2009.

Les documents de Masaki Fujihaha sur la série des Field-Works sont ici : http://www.field-works.net/.


Masaki Fujihata, Field-Work@Alsace, ZKM, Karlsruhe, 2002.


Masaki Fujihata, Morel’s Panorama, ASK? Art Space Kimura, Tokyo, 2003.


Masaki Fujihata, Landing Home in Geneva installation dans l’exposition
« Field-Works », Centre pour l’image contemporaine, Genève, 2005.


Masaki Fujihata, Unreflective Mirror, installation, ASK? Art Space Kimura, Tokyo, 2005 (photo JLB).

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Masaki Fujihata, avec une interprète participant au projet Landing Home in Geneva, Genève, juillet 2005 (© photo JLB).

Extraits d’entretiens avec Masaki Fujihata à propos du dispositif des Field-Works

Entretiens réalisés à Tokyo le 15 mars 2003, à Genève le 24 avril 2004 et le 8 juillet 2005 par Jean-Louis Boissier, Daniel Pinkas, Caroline Bernard et Annelore Schneider

Comment en êtes-vous arrivé à utiliser le GPS ?

En 1992, j’ai réalisé un premier projet utilisant le GPS au Mont Fuji. Je ne l’ai terminé qu’en 1994 en l’exposant à la galerie ICC de Tokyo. J’ai été attiré par la technologie du GPS car c’est un instrument très intéressant : il nous dit où nous sommes, et aussi à quel moment, quand. Où et quand, c’est presque tout ce dont nous avons besoin pour attester notre existence. Après avoir collecté ces données, où et quand, nous pouvons les utiliser de bien des façons. Ainsi, par exemple, j’ai travaillé les données collectées dans l’ascension du Mont Fuji de façon à en construire une image déformée en fonction de la vitesse de notre marche. Lire la suite »

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Harun Farocki, Deep Play, 2007, installation pour 12 écrans, Documenta XII, Kassel.
© Courtesy the artist, Greene Naftali Gallery, New York. Photos : Julia Zimmermann, Documenta.

Harun Farocki est né en 1944 à Nový Jicin (CZ), il vit à Berlin (DE). Il est à l’origine cinéaste et réalisateur de télévision. Depuis quelques années, son travail s’est orienté vers l’art contemporain. À la Documenta de Kassel 2007, Deep Play propose, sur 12 écrans, une analyse critique et scientifique de tout un ensemble d’images produites au cours de la finale de la coupe du monde de football 2006 à Berlin, des images de surveillance du stade aux transmissions de télévision, de la capture scientifique et analytique en temps réel de la situation de jeu à l’affichage automatique de l’activité de chaque joueur, de la reconstruction en 3D de phases décisives aux commentaires calmes mais passionnés de grands connaisseurs du foot-ball. Il semble que ces 12 écrans restent synchrones, autrement dit, qu’ils suivent en parallèle le cours du jeu.

One-and-a-half billion people saw exactly the same images of the World Cup final in Berlin’s Olympic Stadium last year. Harun Farocki interprets this phenomenon – the monopolisation of live pictures – as the television industry’s staging of the world. On twelve monitors in the rotunda of the Museum Fridericianum, his video installation Deep play (2007) presents original material from the television broadcasting companies alongside digitally processed images that simulate the mathematical analysis of the game. There is no commentary, only the unfiltered voices of sports commentators, police and TV stage-direction which expose the process of perfection to which the telecast is subjected.

Extrait du site de Documenta XII, 2007.

« Des images qui savent se traduire en mots »

Un entretien avec Harun Farocki à la Documenta de Kassel, mardi 7 août 2007, par Martine Béguin, de la Radio Suisse Romande.


Martine Béguin, Harun Farocki

Cliquer ci-dessous pour écouter l’entretien à la RSR :
ou bien télécharger le mp3

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En liaison avec « Surfaces sensibles », l’un des axes de recherche du « Cycle supérieur de recherche, création et innovation » de l’Ensad, nous entreprenons un inventaire analytique de projets artistiques et de propositions techniques et ergonomiques centrés sur les tables tactiles, le plus souvent avec projections vidéo.

Cette étude mettra en évidence les corrélations entre visionnage et feuilletage, entre film et livre (et donc entre visible et lisible) qu’impliquent de tels dispositifs.

Un aperçu des recherches et œuvres de Douglas Edric Stanley peut être trouvé dans les vidéos figurant sur son site Abstact Machine et concernant son dispositif « Hypertable ».

On peut notamment consulter le document vidéo sur l’installation Concrescence (2003-2004). Ici, il ne s’agit pas directement du toucher de la table car c’est le contour vidéo de la main (ou des mains, puisque le système est explicitement conçu pour intégrer plusieurs intervenants) qui est saisi et analysé par l’intermédiaire d’une caméra. Cependant, comme souvent, le public assimile son geste au toucher de la surface, et cela d’autant plus qu’il est appelé à générer et à manipuler des images qui se projettent sur cette même surface.

Pour compléter la liste établie par Nicolas Nova (École Polytechnique Federale de Lausanne, Near Future Laboratory) A list of interactive tables/janvier 2005 , Douglas mentionne d’autres réalisations de tables interactives dans son article « Hypertable Friends ».

Concrescence © D.E. Stanley

En juin 2005, le workshop GPS Movies 2 (Université paris 8/Laboratoire Esthétique de l’interactivité et Ensad/Atelier de recherches interactives), réalise une expérience de prises de vues vidéo associées à des enregistrements de tracés GPS. Le terrain d’investigation est une zone transversale au nord de Paris, en Seine-Saint-Denis, axée sur la rue du Landy.
Deux films sont tournés simultanément, sur le trajet entre Main d’œuvres à Saint-Ouen et Les Laboratoires d’Aubervilliers, l’un dans le sens de Saint-Ouen à Aubervilliers, l’autre d’Aubervilliers à Saint-Ouen. Ces deux travellings latéraux seront ensuite replacés sur les deux faces d’un écran virtuel en ruban vertical construit à partir des enregistrements par GPS du déplacement.
Ce  ruban peut être rangé parmi ce que nous nommons ici objets spatio-temporels.

Concepteur et animateur du workshop : Daniel Sciboz, artiste et enseignant, Genève.
Contribution au scénario : Jean-Louis Boissier, directeur de recherches en arts, Université Paris 8 et Ensad; Liliane Terrier, maître de conférences en arts plastiques, Université Paris 8.
Participants : Étudiants et chercheurs de l’Atelier de recherches interactives, Ensad, Paris; étudiants et chercheurs en arts plastiques de l’Université Paris 8.
Pour en savoir plus, consulter les pages GPS Movies sur ciren.org.


GPS Movies [Saint-Denis 2005] from Dz on Vimeo.

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C’est dans sa thèse « Études sur le temps et l’espace dans l’image en mouvement. Tissage vidéo, objets spatio-temporels, images prédictives et cinéma infini. », Université Paris 1, 2004, que Tania Ruiz-Gutierrez propose le terme d’objet spatio-temporel — que nous empruntons ici –, pour désigner historiquement des objets où le temps s’inscrit dans une dimension spatiale et aussi pour qualifier une catégorie de son propre travail artistique.

Dans cet exemple, les pixels de l’image vidéo initiale sont transformés en voxels (éléments volumiques), selon une technique mise au point pour l’imagerie du cerveau.

Tania Ruiz, Éphémère II, 2000

Voir le site de Tania Ruiz

Conférence Adobe à Paris le 2 octobre 2007 (analyse à venir).

Dave Story, Vice President Interactive Design de Adobe (Éditeur de logiciels, USA): « The computation of photography is the future of photography ».

Avec l’aimable autorisation de Luc Saint-Elie, auteur de ce document:

« Space-Time Correlations Focused in Film Objects and Interactive Video », une étude de Susanne Jaschko, 2002: version pdf (en anglais).
Dans le contexte de l’étude des objets spatio-temporels reliés historiquement au film, on peut lire le texte de Susanne Jaschko. Il est proche de celui publié, sous le même titre, dans Future Cinema, The Cinematic Imaginary after Film, Jeffrey Shaw et Peter Weibel (Eds.), ZKM-Zentrum für Kunst und Medientechnologie Karlsruhe/The MIT Press, Cambridge, MA, 2002, pp. 430-435. Il annalyse les représentations de l’espace-temps dans l’histoire et dans des recherches récentes, notamment celles qui transforment la linéarité filmique en objets interactifs.


Susanne Jaschko, née en 1967, docteur en histoire de l’art, est curatrice indépendante et chercheuse dans le domaine des arts visuels et électroniques contemporains. Elle a notamment co-dirigé Transmediale (Berlin), conçu l’exposition « Open House. Intelligent Living by design » (2006) qui envisage de façon critique le design de la maison du futur dans le contexte d’une application extensive des technologies et « Travelling without Moving » (Montréal, 2007) où les œuvres commentent les transformations de la notion de voyage dans un monde de perceptions médiatisées. Ses recherches récentes portent sur l' »augmentation visuelle de l’espace urbain » et ce qu’elle nomme « adhesive media ».

Son site: http://www.sujaschko.de

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