Technologies

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Pour le système « Location Amplifier for Tokyo Train », destiné au iPhone ou iPod touch (Apple), Masayuki Akamatsu, chercheur, artiste et enseignant à IAMAS, Gifu-Ogaki, Japon, (voir son site), collabore avec la société Koozyt (nom formé par association des deux caractères ‘virtuel’ et ‘réel’), elle-même fondée récemment par des chercheurs de Sony CSL et de l’Université de Tokyo pour développer des systèmes de localisation liés au Web et aux réseaux sans fils. Lire la suite »

 

Luc Courchesne, The Visitor-Living by Numbers, installation, 2001.

Vidéo provenant de la Fondation Langlois.

Après avoir cherché une relation panoramique exerçant habilement une certaine mise à distance (Paysage n° 1), Luc Courchesne s’est attaché à une forme d’immersion, qui n’est pas elle-même sans distanciation, notamment avec Living by Numbers (2001). Les travaux plus récents, Le Panoscope, qui prolongent cette pièce, semblent plus ambigus, d’une part parce que l’image-panorama est considérée comme relevant d’une interactivité (avant la lettre) et d’autre part parce que l’expérience immersive se veut plus spectaculaire et plus illusionniste. Mais ce sont des notions qui doivent être discutées à partir des analyses précises des diverses propositions et en relation avec d’autres travaux et expérimentations. Vos contributions sont bienvenues.

Pour compléter notre article Tags et images (http://www.taggraph.com, voir plus bas, Mardi 6 novembre 2007), on consultera utilement les sites suivants :

http://labs.systemone.at/retrievr
http://labs.ideeinc.com/multicolour
http://www.oskope.com
http://www.airtightinteractive.com
http://www.krazydad.com/colrpickr

Lire également, sur e-AdNM, l’article de Julien Levesque : « Gokhan Okur : de la base de données photographiques au film »

Décrit par Pierre Marcelle pour Écrans, supplément web à Libération : comment on va vers l’abandon de la souris (notons que cette remarque est datée du jour du Nouvel An chinois, année du rat — ou de la souris —).

Révolution sexuelle. Chaque samedi, la techno-chronique de Pierre Marcelle.

Le but, bien sûr, c’est de faire toujours plus portable, moins lourd et moins encombrant. Ce sont très naturellement les fabricants d’ordinateurs qui ont commencé, qui coupèrent un jour le cordon ombilical reliant à l’engin l’adjuvant bien commode, familièrement baptisé « souris ».
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À l’École des Beaux-Arts de Tokyo (Graduate School of Film and Media Art, Yokohama, dont Masaki Fujihata est le doyen — on le voit ici faire le discours d’ouverture de Pocket Film Festival Japan le 7 décembre 2007 —), on a remarqué des vidéo-projecteurs à très courte distance, avec une étonnante capacité de projeter sur le mur tout en étant posés au sol (technologie de correction numérique). À vrai dire, on en avait vu de semblables, utilisés en rétro-projrection dans une exposition du Centre pour l’image contemporaine de Genève en avril 2005 (Aernout Mik).
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En liaison avec « Surfaces sensibles », l’un des axes de recherche du « Cycle supérieur de recherche, création et innovation » de l’Ensad, nous entreprenons un inventaire analytique de projets artistiques et de propositions techniques et ergonomiques centrés sur les tables tactiles, le plus souvent avec projections vidéo.

Cette étude mettra en évidence les corrélations entre visionnage et feuilletage, entre film et livre (et donc entre visible et lisible) qu’impliquent de tels dispositifs.

Un aperçu des recherches et œuvres de Douglas Edric Stanley peut être trouvé dans les vidéos figurant sur son site Abstact Machine et concernant son dispositif « Hypertable ».

On peut notamment consulter le document vidéo sur l’installation Concrescence (2003-2004). Ici, il ne s’agit pas directement du toucher de la table car c’est le contour vidéo de la main (ou des mains, puisque le système est explicitement conçu pour intégrer plusieurs intervenants) qui est saisi et analysé par l’intermédiaire d’une caméra. Cependant, comme souvent, le public assimile son geste au toucher de la surface, et cela d’autant plus qu’il est appelé à générer et à manipuler des images qui se projettent sur cette même surface.

Pour compléter la liste établie par Nicolas Nova (École Polytechnique Federale de Lausanne, Near Future Laboratory) A list of interactive tables/janvier 2005 , Douglas mentionne d’autres réalisations de tables interactives dans son article « Hypertable Friends ».

Concrescence © D.E. Stanley

C’est dans sa thèse « Études sur le temps et l’espace dans l’image en mouvement. Tissage vidéo, objets spatio-temporels, images prédictives et cinéma infini. », Université Paris 1, 2004, que Tania Ruiz-Gutierrez propose le terme d’objet spatio-temporel — que nous empruntons ici –, pour désigner historiquement des objets où le temps s’inscrit dans une dimension spatiale et aussi pour qualifier une catégorie de son propre travail artistique.

Dans cet exemple, les pixels de l’image vidéo initiale sont transformés en voxels (éléments volumiques), selon une technique mise au point pour l’imagerie du cerveau.

Tania Ruiz, Éphémère II, 2000

Voir le site de Tania Ruiz

Conférence Adobe à Paris le 2 octobre 2007 (analyse à venir).

Dave Story, Vice President Interactive Design de Adobe (Éditeur de logiciels, USA): « The computation of photography is the future of photography ».

Avec l’aimable autorisation de Luc Saint-Elie, auteur de ce document:

Suite de notre investigation de la relation entre photographie et cinéma, dans la perspective d’un élargissement de la photographie à tout un ensemble de dispositifs, y compris le cinématographe. Le film (la pellicule) est un objet spatio-temporel particulier. Une possible définition: une suite de photographies inscrites dans un certain ordre sur un support linéaire. Everyday, de Noah Kalina, est un exemple de film construit par la collection chronologique de photographies — ce qui est pratiquement le cas toujours au cinéma —, avec ici une photo par jour, mais sur six ans. L’expression, le regard, absolument constants tout au long des jours et des années, une telle permanence portée par la volonté de faire œuvre en confondant l’œuvre avec ce faire, installent une version du suspens hypnotique (1) sur lequel peut se fonder un cinéma. Film existentiel et paradoxal, où le vivant et la durée s’inscrivent dans une permanence à la variation faible (ce qui marque d’ordinaire l’expression: les yeux, la bouche) alors que le contexte circonstanciel (les pièces, les meubles et accessoires, les cheveux aussi) sont emportés dans une dispersion éphémère.


Noah Kalina, Everyday, 2000-2006

Mis en ligne sur YouTube le 27 août 2006, ce film obtenu à raison de un autoportrait par jour pendant six ans et demi, entre le 11 janvier 2000 et le 31 juillet 2006, à été vu à ce jour 7 151 609 fois (8 008 241 fois le 5 janvier 2008, 9,287,728 fois le 11 mai 2008). André Gunthert (2) souligne à juste titre le caractère novateur d’une pratique artistique qui se déploie hors des institutions, ou plus exactement dans ce nouvel appareil (ici YouTube), qui reste pour l’essentiel à décrire et à comprendre alors qu’il est déjà fréquenté et mis en mouvement par des millions de personnes (3).

D’autres artistes ont eu des entreprises comparables. Il est significatif que les sites partagés de vidéo soient en fin de compte le lieu de leur distribution. Ainsi la série quotidienne Me, de Ahree Lee (Atom Films), fut commencée en 2001 et compilée en forme de film à partir de 2004. Ici encore, le premier commentaire est : « Hypnotic… » ou alors : « Frightening. Scary. Mortality in motion… ».


Ahree Lee, Me, 2001-2004

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Pour commencer la publication de documents et analyses sur l’exposition Les Immatériaux (Centre Pompidou, 1985), ce carton d’invitation :


Graphisme : Luc Maillet, Grafibus, 1985. Coll. JLB.

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