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Mon livre d’artiste : le livre dynamique et interactif pour les enfants

Article publié le : Vendredi 21 janvier 2011. Rédigé par : Yu-Ta Lin

Au printemps lorsque tout verdissait, le paysage était fourni d’animaux, d’arbres et d’êtres vivants. Le feuillage frémissait au vent qui traversait la forêt, la colline et la montagne au petit matin. La terre se calmait et s’ouvrait. Les odeurs autour de ce panorama étaient agréables et subtiles en comparaison avec la lumière claire et éblouissante qui tremblait. Un homme en peluche bleue qui a bien décidé d’approcher une jeune femme minuscule, même s’il est colossal comme tous les hommes en peluche bleue. Subitement, une foudre violente est tombée du ciel – l’amour a bouleversé leurs destins.

Mon livre d’artiste 02: Mémoire / Journal 2

Article publié le : Vendredi 21 janvier 2011. Rédigé par : Hsin-I Chuang

Mon livre d’artiste 02
par CHUANG Hsin-I

plastiques mous, gravures de sceaux, 30x20x10 cm chaque, 20 livres totaux.

Ces livres transparents sont installées sur une bibliothèque. Elles représentent par la forme des “livres“ transparents et feuilletés, dans lesquels des mots tirés du journal, en gravures des scellées, sont imprimés en empreintes rouges et superposées, même sans ordre ni uniformité. Le spectateur distingue difficilement de ces mots. Je montre ainsi comment l’état affectif est transmis au spectateur en inarticulé.

Mon livre d’artiste 01: Mémoire/Journal

Article publié le : Vendredi 21 janvier 2011. Rédigé par : Hsin-I Chuang

Mon livre d’artiste 01 par
CHUANG Hsin-I

tissus, écritures, fils, 21×21 cm chaque

Ce livre institué ”Mémoire/Journal“ soulève la question du rapport de la perception et l’expérience de sensations par rapport au corps(le tactile). Il en résulte pour le spectateur un sentiment d’intimité qui est toujours caché. En réalité, le processus de cette oeuvre a duré plusieurs mois. Les tissus, sur lesquels le journal personnel est ré-écrit longuement par la calligraphie et ensuite, tous les mots sont couverts par des fils en couture . Cette étoffe légère illustre une affection lourde.

Nets, Jen Bervin

Article publié le : Mardi 11 janvier 2011. Rédigé par : Maria Beatriz Machado

J’ai trouvé par hasard a la Shakespeare and Co, le livre « Nets » de Jen Bervin, artiste et poète américaine. Dans ce livre, elle fait une sorte d’intervention sur une oeuvre déjà existant. En s’utilisant de l’esthétique du texte, avec deux différentes nuances du noir imprimé (le titre lui-même: sonnets), Jen reconstruit de nouveaux poèmes à partir des sonnets de William Shakespeare. L’artiste dit qu’elle a épouillé les sonnets, pour élaborer une espèce « d’étendre » d’espace du poème. Donc, il y a toujours un dialogue entre la construction plastique des mots et la partie sémantique et littéraire.

Jen Bervin a aussi fait d’autres livres d’artistes, comme « Desert », un livre-poème tout écrit par couture et plusieurs oeuvres d’art dont elle s’utilise toujours du dialogue entre l’image et le texte.

voilà son site:
http://www.jenbervin.com/

      

Les essais de création du livre

Article publié le : Jeudi 2 décembre 2010. Rédigé par : Hui Li

Ces sont certains de mes essais sur la créations du livre.

En accompagnant des photos et des dessins intimes, « Lovers leaving, lovers say  » se présente sous forme de poésie. Ce sont des poèmes que j’ai écrits en 2004-2005. Le livre est d’un essai très personnel et réalisé en 2005.

« L’expressionnisme conceptuel, Luc Tuymans & Marlene Dumas » est réalisé pour une recherche de la peinture contemporaine en 2008.

Réalisé par Hui LI, 2005 © Hui LI

Réalisé par Hui LI, 2008 © Hui LI

László RÉBER (1920–2001)

Article publié le : Lundi 8 novembre 2010. Rédigé par : Elek Orsolya

A propos de notre cours du 3 novembre organisé autour des livres d’artistes pour les enfants je voudrais vour présenter une personnage incontournable en Hongrie: László Réber.  Grafiste, illustrateur, caricaturiste, ses dessins ont eu une influence très importante sur la pensée des enfants depuis des générations.

Il a pu être l’illustrateur unique des livres d’Eva Janikovszky (née en1926, décédée en 2003) et d’Ervin Lázár (né en 1936, décédé en 2006), deux écrivains marquants de la littérature enfantine hongroise de nos jours et aussi des générations précédentes. Les adaptations de leurs histoires sont souvant jouées aux écoles élémentaires (voire maternelles). Les extraits de leurs contes font parties des livres de lecture. Les caractères qu’ils ont inventées et que László Réber a fait naître par ses dessins appartiennent à la culture hongroise.


Lauréat de plusieurs prix natinonaux, il a exposé ses oeuvres en Hongrie et en Allemagne, en Italie, en République Tchèque et aux Etats-Unis.

La seule monographie non hongroise sur lui est:  László Réber, Illustrator und Buchgestalter (auteur: A. Bode), München, 1992.


l’article écrit par Orsolya Elek

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Article publié le : Jeudi 4 novembre 2010. Rédigé par : Elek Orsolya

Yäel Maïm, Rien d’Important

La bureaucratie vue par une jeune, tel est le sujet du livre Rien d’Important comme le prouve le petit jeu de mot du titre; le Revenu d’Insertion (RI) est une forme d’aide sociale en Suisse qui permet aux personnes ne disposant pas de revenu suffisant de bénéficier d’une aide financière et de mesures d’insertion sociale et/ou professionnelle. Ce jeu de mots est loin de rester être une simple blague banale. Il souligne le rapport de l’auteur avec la situation citée, et laisse entendre ses émotions vis-à-vis au problème. La contrariété des deux expréssions RI (Revenue d’Insertion et Rien d’Important) montre la contradiction entre l’importance du dispositif et les difficultés de l’avoir.

Yäel Maïm, Rien d'ImportantLe nombre des jeunes âgés de 18 à 25 ans dépendant de cet aide publique s’élève à 2000, nombre bien important et inquiétant, comme l’explique Yäel Maïm dans son chapître final ‘annexes’. Elle a aussi vécu tout le procédure qui l’a poussée vers la création de cet album. Les écritures témoignant de ses sentiments personnels sont suivis par des dessins sexuels, des fantasmes et des extraits de dossiers officiels. Le contenu visuel y compris les dessins et la typographie crée un univers où intimité et brutalité, émotions et humiliation se mêlent. Le ‘jeu’ est cependant une caractéristique remarquable de l’album: le jeu de mots est souvent présent dans les textes, la typographie est souvent badin et léger, l’humeur des dessins est pleine d’ironie.

L’invention d’un monde singulier et irréel aurait permis à l’auteur – et donne également la possibilité aux lecteurs – de s’échapper à une situation qui lui est désagréable mais incontournable. A un conflits dont la base est le manque de respect de l’autre, est l’ignorance de son existance en tant qu’humain: quand il y a des dossiers à présenter, quand il y a l’indigence à prouver, on se sent exposés à divers dangers, envers des bureaucrates pour qui on est numérotisés et ainsi déshumanisés. L’individu devient d’informations numériques et se définit uniquement par celles-ci.

Yäel Maïm, Rien d'Important

« Quoiqoe moins agressif qu’un affront direct,
le manque de respect peut revêtir une forme tout
aussi blessante. Il n’y a pas d’affront, mais il n’y a
pas de reconnaissance non plus: on n’est pas vu,
pas perçu comme un être humain à part entière,
homme ou femme, dont la présence importe. »

Richard Senett, Respect

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