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NOFOUND photo fair!

Article publié le : Samedi 12 novembre 2011. Rédigé par : Andra Chitimus


…si vous en avez marre de grands foires d’art bourgeoises au grand palais ou il vous faut une petite fortune ou 2heures d’attente le soir du vernissage pour rentrer essayez le nofound photo fair!

C’est une gorgée d’air fraîche, très jeun, très queer, très éclectique, NSFW  et carrément en vogue.

Vous aller voir des beaux livres de Terry Bigus Dickus Richardson sur ses parentes, des micro-livres japonaises super sympa, beaucoup de tirages lo-fi et de l’excellente bière japonaise au bar.

Aussi un espace diaporama dédié aux blogs photo et une cinquantaine des galeries enrageantes/indie/alternatifs de Paris/Londres/Allemagne et Japon.

Lina Scheynius par New Documents

En plus, ça coûte que 2euros pour entrer et vous aller récupérer de belles cartes postales de presque chaque stand!

Il faut aussi se rappeler que l’organisateur est Emeric Glayse, le curateur de nofound avec lequel vous êtes un peu familiers déjà.

Alors, allez-y!

66 rue de Turenne (Marais)

Saturday 12, Sunday 13 and Monday 14 November 2011 • 11am-8pm

— comment aller

Metro : Saint-Paul (line 1) and Chemin Vert ( line 8 )
Bus : Turenne (29) , Place des Vosges (96), Saint Claude (25, 60)
Velib : Station n°3002 Saint Gilles

Agenda- les trésors cachés du cinéma francais- Jacques Baratier

Article publié le : Vendredi 18 février 2011. Rédigé par : Andra Chitimus

J’ai eu l’occasion récemment de voir quelques films de Jacques Baratier que je connaissais pas avant, et je vous conseille d’aller vite à la cinémathèque pour voir ses films débiles! Voila la description dans la brochure de la cinémathèque et quelques images des films.

Jacques Baratier, l’enchanteur

« Vous avez inauguré un style de film tout à fait original et qui offre de nouvelles perspectives. Nous avons été lents à reconnaître Picasso et Stravinsky, cela pourrait bien être le cas avec votre film La Poupée. » King Vidor
Dialogue entre Bernadette Lafont et André S. Labarthe

A.S.L. : Il est arrivé au cinéma par hasard. Parti sur un coup de tête avec sa boîte de peinture en 1947 pour traverser l’Afrique, Jacques Baratier rencontre une troupe de cinéastes en Algérie, et c’est le déclic : il abandonne ses pinceaux et s’en va avec les gens du voyage…

B.L. : À l’époque, ce qui l’intéressait, c’était la peinture et la littérature. Et voilà qu’en plein désert algérien il découvre que le cinéma était un peu l’alliance de tout ça.

A.S.L. : Oui, le cinéma était une sorte de lunette d’approche pour lui, pour observer ce dont il était curieux. Tout rentre dans le cinéma, tout ne rentre pas dans la peinture, il l’avait compris. Ce qu’il y a de formidable, c’est qu’il a réussi à faire des films sans rentrer dans l’institution du cinéma avec un grand C. Le cinéma, c’était tout à coup une clé pour être libre. Il se serait senti moins libre s’il avait écrit, s’il avait peint parce que cela obéit à des rites. On peut exercer le cinéma de mille façons. Avec le cinéma, il découvrait que tout ce qu’il aimait dans la vie pouvait être attrapé. Il a commencé à faire du cinéma au début de la Nouvelle Vague et son premier long métrage, Goha, est un conte écrit en arabe par le poète libanais Georges Shéhadé. C’est un film contemporain de la Nouvelle Vague et qui ne ressemble à aucun autre. Les autres se ressemblent entre eux, lui est toujours à part. Le cinéma a été pour lui une espèce d’instrument magique pour approcher et donner vie à tout ce qu’il aimait.

B.L. : Le cinéma, baguette magique de l’enchanteur Baratier. Dans son cinéma, les gens se croisaient comme ils ne se croisent pas dans la vie. Ses amis Boris Vian et Audiberti jouaient avec lui à ce jeu de passe-muraille.

A.S.L. : Ce qui vient en premier plan dans ses films, c’est la poésie, pas la machine cinématographique. Il faisait un cinéma qui inventait son propre territoire. D’habitude les gens travaillent sur le même territoire, mais lui en a changé continuellement. La matière de ses films ne préexiste pas. Quand je dis matière, je veux dire tout, du scénario aux acteurs, on a l’impression que cela vient juste de la veille ou du matin même. C’est cette façon d’être au présent qui le rend assez unique. Il n’y a pas beaucoup de cinéastes qui sont au présent, à part Jean-Luc Godard quand il est en forme.

B.L. : Jacques est le cinéaste de l’air du temps. Il ne s’intéressait d’ailleurs qu’au moment présent. Il ne parlait jamais du passé ou de ce qu’il avait fait. Il a toujours fait des films très différents les uns des autres. L’Or du Duc, avec Claude Rich et Jacques Dufilho, est une comédie, j’ai très envie de le voir, c’est je crois son film le plus autobiographique. Goha est aussi quelque part son portrait, Omar Sharif interprète un personnage à la fois naïf et merveilleux. J’aimerais aussi beaucoup revoir Dragées au poivre, ce film m’avait beaucoup amusée à l’époque. Il y avait toutes les vedettes du moment, de Signoret à Belmondo.

A.S.L. : Le moment où c’est arrivé, on ne s’y attendait pas. Et venant de Baratier, c’était surprenant.

B.L. : Mais rien ne peut me surprendre venant de Jacques. Déjà La Poupée m’avait beaucoup frappée. J’avais été très impressionnée par l’acteur polonais Zbigniew Cibulsky et par le travesti belge. C’était la première fois qu’on voyait un travesti à l’écran, il danse merveilleusement.

A.S.L. : Il aimait jouer de tous les tabous.

B.L. : Il est inclassable. D’ailleurs, ses films sont invisibles. Qui a vu Métier de danseur, son film sur Jean Babilée tourné en 1953, dix ans avant que Rivette ne le fasse tourner ? Qui a vu Opération séduction, seul film où l’on assiste au premier contact d’Indiens du Brésil avec des Blancs ? Quand je parle de l’air du temps, c’est aussi de cela : l’art de saisir les choses au moment où elles arrivent. Il est là, il tourne.

A.S.L. : Je me souviens d’un voyage de Belfort à Paris. Il m’a entraîné dans son univers en me parlant des gens qu’il avait connus, Saint-John Perse, Gurdjieff, Pomerand, Saint-Exupéry… tout en abordant au bar des inconnus ou les jeunes femmes qui lui plaisaient. La place de Baratier c’est ça, il est sans doute celui qui a le mieux attrapé l’esprit d’une époque. La plupart du temps, j’exagère exprès, mais enfin les films qu’on va voir c’est des films qu’on a déjà vus. On sait ce qu’on va trouver comme quand on fait le marché chez les commerçants habituels. Alors que chez Baratier pas du tout, c’est la surprise totale parce qu’il n’obéit pas aux codes même pour les détourner, il les ignore. Il filme comme un poète écrit un poème. Chez Baratier, on a l’impression qu’il y a une espèce d’insouciance qui est à la base de son travail.

B.L. : Lui, ce qu’il aime, c’est le jaillissement de la vie.

A.S.L. : C’est ce qu’on retrouve dans Désordre. Ses films bougent tout le temps, c’est dans ce sens qu’ils lui ressemblent. Il les remontait sans fin. En ne se souciant ni des problèmes d’espaces, de temps, de raccords, il était capable de tourner un plan pour le raccorder à une séquence qu’il avait fait trente ans avant. On avait l’impression que le cinéma était pour lui un univers au-dessus de l’univers dans lequel on vit, moins lourd, moins pataud, où on pouvait circuler dans tous les sens. Alors que pour beaucoup de cinéastes, la majorité, ils ne rêvent qu’à emprisonner leurs spectateurs, comme a su le faire magistralement Hitchcock, référence absolue. Mais Baratier, comme Renoir ou Rouch, a eu instinctivement une tout autre ambition à l’égard de ses spectateurs : celle de leur donner la clé des champs.

Propos recueillis à Paris en septembre 2010.

Si cette description vous dit rien, vous devez y aller pour voir Boris Vian ou Pierre Schaeffer (oui, celui-la!) jouer l’architecte, bien que Jean Paul Belmondo, Anna Karina et des autres stars dans des rôles inattendus.

Aussi, cet blog a des articles très compréhensives sur la rétrospective.

**************************séances*******************************

Agenda- Kaugummi chez Yvon Lambert

Article publié le : Vendredi 18 février 2011. Rédigé par : Andra Chitimus


Comme vous le savez déjà, Yvon Lambert a une librairie assez ouverte aux publications indépendantes.
Kaugummi Books
(dont vous avez entendu parler ici) m’a envoyé cette invitation pour la signature de nouvelle livre d’Estelle Hanania qui aura lieu chez Yvon Lambert.

SAMEDI 19 FEVRIER / 18h – 20H30 / YVON LAMBERT PARIS
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Bonjour à tous,
Nous sommes très heureux de vous inviter demain soir à la librairie Yvon Lambert pour le lancement de notre centième publication !
Dondoro, le nouveau livre d’Estelle Hanania.
Estelle sera présente et signera son nouveau livre, vous pourrez aussi trouver dans la librairie de nombreux titres épuisés de notre catalogue.
Un zine de Sanghon Kim sera offert avec chaque exemplaire de Dondoro.
Rendez vous de 18h à 20h30 au 108 rue vieille du temple (M° fille du calvaire)
En espérant vous y croiser! A demain !
Bartolomé Sanson / Kaugummi Books


plus sur Estelle Hanania

++++++++++++++++++++book info+++++++++++++++++++++

comment y aller (google mappy)

facebook (parce qu’on peut pas s’echapper)

Martin Parr au Pompidou aujourd’hui a 19h

Article publié le : Dimanche 6 février 2011. Rédigé par : Andra Chitimus

Le superstar britannique Martin Parr sera au centre Pompidou ce soir pour un conference-entretien. Venez voir le grotesque et la magie du quotidien, capturé par des photos glossy et saturées  avec un glow technicolor.

Si vous n’etez-pas convaincues, jetez un œil sur son site.

*************MORE INFO************

Du livre de Mallarmé au Livre mal armé…

Article publié le : Mercredi 15 décembre 2010. Rédigé par : Elek Orsolya

Pour ceux qui sont plus intéressés aux livres de photographie, l’exposition de Steidl à la Monnaie de Paris est ouvert jusqu’au 19 décembre.http://www.monnaiedeparis.fr/actualite/communique_monnaie_de_paris_steidl.pdf

Á suivre…

Écrit par Orsolya Elek.

Agenda son-MARDI 30nov- JOHN CAGE VARIATION VII

Article publié le : Jeudi 25 novembre 2010. Rédigé par : Andra Chitimus

alors mes chers amies, tout est lie et interconnecte!!!

et j’adore le palais du tokyo maintenant!!

dimanche passee on a vu Variations VII de John Cage enregistre au Armory Show in ’66 a la cinematheque et c’etait magnifique , maintenant des musicians contemporaines vont faire un reprise de cette performance au Palais du Tokyo!! entre libre!!

**** apres ce que Sylvie Boulanger a parle dans son conference, je crois que VOTRE PRESENCE EST OBLIGATOIRE!!!*********

aussi le video de NINE EVENINGS, evenement cle des annees 60

Image de prévisualisation YouTube

EVENT PAGE

[PERFORMANCE MULTIMEDIA]
MARDI 30 NOVEMBRE
20:00 | AUDITORIUM, ENTREE LIBRE

VARIATIONS VII

Une performance multimédia événement. Première en France. « Variation VII » est la réinterprétation d’une œuvre majeure du compositeur américain John Cage, créée en 1966, utilisant le son créé par les outils de communication. Quatre artistes contemporains (Atau Tanaka, le duo :zoviet-france: et Matt Wand) transposent l’œuvre de nos jours, l’interpréte avec l’ensemble des médias contemporains analogiques et numériques existants (téléphone, télévision, ordinateurs, internet…), pour un résultat sonore étonnant.

Atau TANAKA, Matt WAND, :ZOVIET-FRANCE:
Variation VII
Performance multimédia | 02:00:00 | Royaume Uni | 2010

Avec le soutien de Arts Council England

© Atau TANAKA, Matt WAND, :ZOVIET-FRANCE

Agenda-VENDREDI!!! electronic music pioneer Eliane Radigue @ Fresh Hell

Article publié le : Mardi 23 novembre 2010. Rédigé par : Andra Chitimus

!!!!! la serie s’appele Les jeudis du Fresh Hell mais cet truc est VENDREDI!

Apres voir la serie « 9 Evenings: Art+Engineering » sur les experiments en NYC en ’66 entre art plastique/performative et son, j’ai pense que ca peut vous interesser , en vous donant aussi l’ocassion de voir/revoir Fresh Hell , un expo assez bien.

event page

Voila le texte sur la manifestation que j’ai recu d’un tres bon comissair de l’art sonore qui organise des evenements super bien

Éliane Radigue

ADNOS II, 1979, ARP 2500, diffusion par la compositrice – 72 min

Il n’a jamais été aisé de « ranger » le travail d’Eliane Radigue : compositrice minimaliste au royaume du post-sérialisme et de la musique concrète, elle creuse pendant plus de 30 ans un sillon électronique vierge entre deux pôles jusqu’alors distincts (la stase chez La Monte Young/Phill Niblock/Tony Conrad et le processus graduel chez Philip Glass/Steve Reich), avant d’exclusivement se consacrer depuis 2004 à la composition acoustique au moment même où jamais autant d’œuvres inédites de son répertoire « archéologique » pour bande puis synthétiseur ARP 2500 n’ont fait l’objet de parutions.

Il en va ainsi comme d’une métaphore de son travail méticuleux de composition, que l’on pourrait appréhender à l’aune de l’idée de « décalage perceptif » : musique oscillant entre plusieurs tonalités, au travers laquelle le temps s’éprouve dans toute son élasticité, elle met constamment en jeu l’auditeur qui, lorsqu’il entend un changement s’opérer dans le lent cheminement sonore qui lui proposé, comprend que celui-ci a commencé bien avant qu’il ne le perçoive. Ascétique mais généreuse, spirituelle mais non rituelle, la musique d’Eliane Radigue dessine un espace de méditation aux portes duquel le corps s’efface.

De ce point de vue, Adnos II (que l’on pourrait supposer faire référence au grec αδνος : « saint », à l’origine du prénom Ariane, la « très sainte ») est une pièce-pivot dans le répertoire d’Eliane Radigue puisqu’il s’agit de la première œuvre achevée après sa conversion au bouddhisme, au sortir d’une retraite de près de trois ans, le pilier central ce qui peut être considéré comme la trilogie la plus ancienne de la compositrice. Diffusé pour la première fois en 1980 à Mills College (Oakland), Adnos II est donc joué ce soir exactement 30 ans après sa création.

Adnos II condense en lui bien des qualités déjà évoquées. Mais il me semble que sa richesse d’écriture (du tissage savant d’arcs et de courbes sonores au déphasage de pulsations) met à mal, plus que d’autres pièces encore, certaines idées reçues quant au caractère supposément statique d’une musique « infiniment discrète » (Michel Chion). Au terme de 72 minutes, l’auditeur aura accompli un long voyage intérieur, guidé par un fil d’Ariane : la musique intérieure que les sons d’Adnos auront su suggérer en lui.

Maxime Guitton

La diffusion d’Eliane Radigue (programmée à 20h) sera précédée à 19h30 d’une performance de Lucyandbart [AUS,NL]

Infos pratiques
Palais de Tokyo
13, ave du Président Wilson, 75016 Paris
m° Iena +33 (0)1 47 23 54 01
Réservation : jeudis@palaisdetokyo.com

voila aussi quelques videos sur elle
eliane radigue interview

adnos I

et aussi un video de quelqu’un sur youtube qui utilise un piece de The Lappetites, un all experimental electronics girl supergroup (Radigue+AGF+Kaffe Matthews+Ryoko Kuwajima)
lappetites music