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5e projet: dérive verbale

Article publié le : Samedi 9 mai 2009. Rédigé par : Dohee Lee

Dérive verbale

On dérive à partir de ‘dérive’ : l’idée initiale de dérive évoque une autre image, et les idées se succèdent. Une dérive verbale à partir du mot ‘dérive’, ou, comment utiliser la dérive comme un initiateur. Peut-on dériver à partir de la ‘dérive’ ?
On illustre deux cas, d’abord le moins vraisemblable : la dérive aboutit sur ‘dérive’  (si tant est qu’il faille qu’une dérive aboutisse). On peut alors s’interroger sur l’authenticité de cette dernière dérive : dérive perpétuelle ou cycle?  L’autre cas n’aboutit pas sur ‘dérive’.

Il n’y a pas encore les vidéos car il y a un problème de logiciel.

(dérive… les nuages, les nuages… l’albatros… la mer… l’écume… une bulle de savon…montgolfière… vertige… Kim Novak… Kim Jeongil… dictateur… cravache… menottes… sex-shop… coffee-shop… couleur café… que j’aime ta couleur café… Serge Gainsbourg… cigarette… les nuages, les nuages… dérivent)

(dérive… rivière… petit pont… pont des Arts… la Seine… l’Amazone… jungle… jumanji… Robin Williams… Capitaine, mon capitaine… Albator… borgne… pirate… Johnny Depp… Johnny Halliday… optic 2000… laetitia … l a e dans l’a t I t I a l a e dans l’a t I t I a, sur ma remington portative, j’ai écrit ton nom laetitia)

Immortalité d’un passage – Van Gogh

Article publié le : Mardi 27 janvier 2009. Rédigé par : Meng-Ping Chen

Superbe les couleurs comme les arts et la vie merveilleuse de zèle.
L’Immortel de la couleur, l’immortalité de l’art, de la vie après la mort…

Lorsque Vincent Van Gogh se suicida le 27 Juillet 1980 par arme à feu dans un champ de blé, il atteignit le niveau ultime de sa vie ; tout comme ses nombreuses années de ténacité pour l’art, endurant une douleur extrême, marchant dans la flaque de son propre sang, il monta lentement l’escalier pour rejoindre sa chambre. Cet escalier fut son dernier passage…

Mais, ce passage vers la mort est-il la fin de la vie pour Van Gogh ?
Oui, la fin de son corps physique.
Oui, la continuation d’une vie artistique éternelle.

 

Pour Van Gogh, la pâleur de la lumière de ce passage qui nous mène à sa petite chambre marque une fin; il est le passage de l’instant jusqu’à l’éternité.
En revanche, pour le pèlerin, cette voie sinistre à la lumière énigmatique est le commencement, la chambre où l’art de Van Gogh se pérennise. Il transite de l’instant vers l’immortalité.

 

 

 

 

Ce passage deviendra un lieu de pèlerinage éternel. Van Gogh lui donne une nouvelle vie en payant de sa propre vie.
Van Gogh va et vient dans ce couloir funèbre durant les derniers moments de sa vie pour comprendre, enregistrer le monde, la nature et lui-même par sa dernière vision…
Les gens, entrant et sortant, y recherchent la mémoire de Van Gogh selon sa propre perception.

Cet escalier sinistre et étroit donne une sensation de solitude absolue. Il symbolise en même temps le chemin solitaire d’une vie dédiée totalement à l’art de Van Gogh. Cet escalier (le passage) reflète toute sa vie artistique. Physiquement, Van Gogh subit une douleur extrême en marchant dans le bain de son propre sang et monta lentement cet escalier si long et si pénible à gravir. Chacune de ces marches scella progressivement ce destin tragique. Symboliquement, Van Gogh endura la fatalité d’une solitude absolue et chemina sur des sentiers écartés de tout et de tous. Ce parcours si long et si pénible est la voie qui le mène à un art éternel.

 

 

 

 

 

Le sens conservé de l’originalité de cet escalier/passage
Ce passage appartient à Vincent Van Gogh lui-même.
Il a des sens profonds ; il n’est pas un escalier avec une fonction simple.
Il est bien plus qu’un passage qui relie les espaces, un passage qui relie le temps, un passage qui relie la sensation, un passage qui relie la mémoire…
C’est un accès qui nous entraîne de notre monde à celui de Van Gogh. Dans ce passage, le temps semble figé. L’espace est un espace d’agonie isolé des autres.
En le traversant, nous entrons dans l’univers sensible de Van Gogh. C’est un canal unique qui peut seul nous emmener physiquement dans son monde. A travers cette voie, nous pouvons enfin appréhender simplement, directement et d’une manière personnelle l’univers de Van Gogh.

 

 

 

 

Blog:
http://donnees-visuelles.blogspot.com/2009/01/immortalite-dun-passage-van-gogh.html

Meng-Ping CHEN

Quelques impressions sur la promenade…

Article publié le : Jeudi 20 novembre 2008. Rédigé par : Sabrina Moura

Sabrina Moura de Araújo (249194)