Une mémoire perdue
Je conçois la notion de ce travail comme une restructuration de la mémoire.
Sur une lettre imprimée, je perce plusieurs petits trous sur certains mots avec une aiguille, puis certains j’en efface d’autres en diluant l’encre avec des gouttes d’eau. Enfin, je réalise une recomposition de ces lettres disparues en les recréant par la couture. Chaque point de couture signe le processus pour retrouver la mémoire. Les petits trous préparatoires sont donc un conducteur de passage de mémoire.