Richard Prince : le marché de l’art // la BNF
Article publié le : Lundi 11 avril 2011. Rédigé par : Cindy TheodoreArt price à récemment sorti son nouveau rapport sur le marché de l’art, voici un tour d’horizon de la situation de Richard Prince depuis 2009.
« L’année (2010) fut rude pour les recettes de Richard Prince, divisées par deux par rapport à la période juillet 2008-juin 2009. A l’époque, Prince dégageait 24,2 m€ pour 61 oeuvres vendues aux enchères tous media confondus. Cette année, l’adjudication de 43 lots a engrangé un résultat de 12,4 m€ (juillet 2008-juin 2009) dont 11,1 m€ enregistrés pour la vente de 10 toiles. L’artiste a connu une spirale ascensionnelle jusqu’à la fin de l’année 2008 : sa cote atteint alors son point culminant, affichant 550% de hausse depuis 2000. La demande s’est littéralement emballée après l’adjudication de sa première toile millionnaire, Tender Nurse, en novembre 2006. Entre ce premier sommet et une fin d’année 2008 mouvementée par la crise, Richard Prince a enregistré pas moins de 18 enchères millionnaires. Depuis l’essoufflement du marché, les enchères millionnaires se comptent sur les doigts d’une main : quatre ont tout de même été signées depuis le début de l’année 2009 (période janvier 2009-juillet 2010). Si les collectionneurs se disputent ses Cow-boys en photographie, les Nurses sont les sujets les plus prisés en peinture. Ses infirmières inspirées de stéréotypes de romans de gare ont fait le tour du monde. Sa plus belle enchère annuelle récompense Nurse in Hollywood #4, une acrylique de 2004 issue de la collection Halsey Minor et vendue l’équivalent de 4,5 m€ (Phillips de Pury & Company, New York, 13 mai 2010). Ce résultat exceptionnel, porté par une belle provenance, talonne à 200 000 € le record de Prince, signé à l’époque faste du marché (Overseas Nurse, vendu l’équivalent de 4,7 m€ le 1er juillet chez Sotheby’s Londres). » artprice, rapport 2009/2010
L’année 2010, étant écoulée, Richard Prince ne fait plus partie des 10 artistes en tête (2009). Il était 54ième en 2010.
L’exposition à la BNF est, semble –t-il un remake de ce qui marche le plus pour l’artiste. Lors de la discussion après la visite de l’exposition : « Oui », cette exposition sert à montrer Richard Prince, à monter sa côte en France et ailleurs…dommage.
CT
02//Philippe Decrauzat
Article publié le : Lundi 11 avril 2011. Rédigé par : Cindy TheodoreVoici ce qui est paru dans la revue 02 sur Philippe Decrauzat.
P.Decrauzat a investi l’espace du Plateau pour cette exposition. Le lieu n’est pas évident. Il a ainsi créer des œuvres spécialement pour le lieu. Il cite Gene Youngblood (1970, Expanded cinema) pour parler de sa peinture : « c’est une métamorphose de la perception ». La pièce D.T.A.B.T.W.H.A.H.E. est la suite de Slow Motion , présenté à la galerie Elizabeth Dee à NY.
P.Decrauzat, D.T.A.B.T.W.H.A.H.E., 2011 (photo: ct)
P.Decrauzat,Slow Motion
La visite du dimanche 10 avril au Plateau réalisée par l’artiste lui-même en présence du commissaire et directeur du FRAC IDF, Xavier Franceschi a été très intéressante.
CT
Philippe Decrauzat au Plateau -Anisotropy
Article publié le : Mercredi 23 mars 2011. Rédigé par : Cindy TheodoreMalachi Farrell au MAC/VAL
Article publié le : Lundi 21 mars 2011. Rédigé par : Xiaozhi Chen

http://malachifarrell.com/
Malachi Farrell, un artiste d’origine irlandais qui vit et travaille à Malakoff, il réalise des installations sonores et animés, « situé à mi-chemin entre une forme de sculpture en expansion (type Jason Rhoades) et une forme d’expression spécifiquement urbaine (type théâtre de rue) … Catherine Francblin Artpress, 258, juin 2000 ». Il est très sensible à l’attention des questions sociales et politiques, comme ses références permanentes aux événements traumatisants de notre histoire (assassinat des leaders noirs, drame du Heysel, exécution du couple Rosenberg, exécution d’Odell Barnes, etc). A travers son univers mécanique, électromécanique et sonore, on voit une grande influence de la culture punk et industrielle, dans laquelle l’artiste se baigne lorsqu’il était petit.
Dans Nature Morte où il est principalement question de la peine de mort. « En 1951, aux Etats-Unis, le couple Rosenberg est condamné à la peine capitale, présumé avoir livré à l’URSS des informations concernant la fabrication de la bombe atomique… Retentissent les trois coups… le rideau se lève laissant apparaître un couple sans doute lié pour l’éternité. Leur corps de lauriers (comme pour signifier une époque révolue) semblent ne plus bouger, prostrés à tout jamais sur des trônes terrifiants. Société glorifiée, couronnée de lauriers, elle se pense sans failles et sans contradictions. Et pourtant retentissent de terribles bruits : des portes se referment, des serrures se resserrent, des cris se répètent…murmures douloureux du milieu carcéral figé dans une structure encore très archaïque. Rendant le spectateur voyeur et complice, Les Chaises électriques l’installe dans une position difficile à assumer : l’horrible impossibilité de pouvoir ignorer. Violente confrontation face à une réalité très souvent oubliée. Les Chaises électriques, ou le cynique spectacle de la peine capitale servi par de nouvelles technologies moyenâgeuses. ».
La Gégène est une œuvre de Malachi Farrell de 2007 (achetée par le musée d’Art contemporain du Val de Marne cette même année), il évoque explicitement la guerre d’Algérie à la fin des années cinquante.
Jim Lambie
Article publié le : Lundi 21 mars 2011. Rédigé par : Xiaozhi Chenhttp://www.jimlambie.com/
Un artiste d’origine Glasgow, connu par ses sculptures multicolores. En 2005, il a eu le Turner Prize
http://www.tate.org.uk/britain/turnerprize/2005/jimlambie.htm
« Jim Lambie takes the ephemera of modern life and transforms it into vibrant sculptural installations. Working with items immediately to hand, as well as those sourced in second-hand and hardware stores, he resurrects record decks, speakers, clothing, accessories, doors and mirrors to form sculptural elements in larger compositions. Lambie prioritises sensory pleasure over intellectual response. He selects materials that are familiar and have a strong personal resonance, so that they offer a way into the work as well as a springboard to a psychological space beyond.
Lambie’s works are often devised in relation to a specific space, where they are shaped by a series of intuitive and improvisatory decisions. This enables him to work in tune with the qualities of his materials and the parameters of the existing architecture. »
Il travail souvent avec du ruban adhésif, pour décorer l’espace des galeries, créer une environnement des rayures multicolores qui transforme la perception des spectateurs.

Découverte de l’art contemporain de la Hongrie
Article publié le : Lundi 21 mars 2011. Rédigé par : Elek OrsolyaLIBERO ARBITRIO
SÉLECTION DE LA COLLECTION D’ART CONTEMPORAIN IROKÉZ
Visite guidée le 26 mars 2011 à 18h30
dirigée par Orsolya Elek
Constituée de plus de cinq cent œuvres, la collection Irokéz est l’une des plus importantes collections privées dédiées à l’art contemporain hongrois. Elle a été fondée au début des années 1990 par deux hommes d’affaire hongrois, Gábor Pados et Zsolt Pajor.
Notre sélection a pour fil conducteur le conceptualisme pour vous guider dans l’art hongrois des vingt dernières années. Les œuvres présentées dans la première partie de l’exposition (Salon Kertész) traitent de la problématique de la culture postcommuniste et de la quête identitaire de l’art. La deuxième partie de l’exposition (Galerie Vasarely) propose des exemples plus méditatifs de l’art post-conceptuel, des œuvres nées de la rencontre entre art et métaphysique.
L’entrée est libre.
Institut hongrois de Paris
92 Rue Bonaparte, 75006 Paris, France
M4 Saint-Sulpice / M12 Rennes / M10 Mabillon
Renée Levi au Credac – Ivry
Article publié le : Jeudi 17 mars 2011. Rédigé par : Cindy TheodoreL’exposition en cours au Credac est consacrée à Renée Levi.Vous pouvez y voir de grandes toiles montées sur châssis et de tout petits formats. Ces derniers, sont tout simplement des pages extraites (« dérobées » par Renée Levi) de carnets déposés à disposition des clients dans des magasins pour que les personnes testent leurs stylos avant de les acheter. Ainsi, ils griffonnent des traits, traces des lettres. Un peu à la manière d’un grafzine, chacun y laisse son empreinte, sa trace. L’artiste se les approprie en les signant « ée » (référence à Ren »ée »). La manière de les exposer est intéressante : la page est coincée entre deux plaques de plexiglas. Le visiteur peut passer devant sans y prêter attention puisque les grandes toiles sont très imposantes.
Une vidéo sur cette exposition sera prochainement mise en ligne.
Photos : CT
Jean Renaudie – Ivry
Article publié le : Jeudi 17 mars 2011. Rédigé par : Cindy TheodoreLu Jingren design d’excellence
Article publié le : Dimanche 13 mars 2011. Rédigé par : Li Ying TongNé lors des l’après-guerre à Shanghai, Lu Jingren a su s’imposer par son talent sur la scène nationale et internationale. Illustrateur, designer, professeur d’université, Lu Jingren accumule les Awards et son nom a su se hisser au sommet du design asiatique. En effet, il a recueilli les honneurs lors des 14ème cérémonies de l’imprimerie de Hong Kong, avec “the Most beautiful book in China”, “The Chinese Memory: Treasure of the 5,000-Year Civilization,” qui fut aussi nommé “the most beautiful book in the world” par le jury de Leipzig (Allemagne). Il fut l’une des personnalités prédominantes dans l’ouverture graphique de la Chine vers le monde. Quelques oeuvres de Lu Jingren que j’ai compilées dans cette petite galerie :