Performance de Saint-denis
Article publié le : Mercredi 13 mai 2009. Rédigé par : Hye-Young SeonAu titre de Mont-joie
Article publié le : Mardi 12 mai 2009. Rédigé par : Nan LiuLa rue de la Montjoie, la rue d’asphalte au long de laquelle se trouvent des espaces industriels, des chantiers, des espaces délirants, des résidus, des gris, des vides. Elle est «inaccessible» dans le mesure où on a eu mal à porter un jugement historique ou esthétique, car c’est un lieu dépourvu de ses relations temporelles et spatiales, de repères caractéristiques ou significatifs: on dit que c’est la banlieue de Paris, malgré les événements mythiques d’autrefois de la Montjoie. L’impossibilité de définir sa dimension paysagère, l’inaccessibilité de son passé, ni de son devenir.On marchait dans les rues en prenant des images esthétisantes de la banlieue, «je ne peux pas imaginer habiter à la banlieue», ma camarade remettait l’appareil photo dans le sac en prononçant la phrase. La pauvre vue, sans monuments ni institutions. Même Monsieur le policier est venu nous conseiller de bien surveiller nos appareils en raison des problèmes de sécurité. Les hommes dans la brasserie dans le coin d’une rue nous regardaient froidement, comme si nous étions des envahisseurs équipés qui venaient profiter de quelque chose de leur quartier sans pitié ni piété. Comment connaît-on ce quartier dans la banlieue en dépit de tous les arguments, tous les documents lui portant une importance historique?
J’ai relu des textes sur «Montjoie et Saint-Denis» d’Anne Lombard Jourdan, j’ai revu plusieurs fois les photos que j’ai prises pendant la promenade, mais la superposition du récit et d’image me paraît comme un soupir du temps, un oubli inéluctable de l’Histoire: ils se présentent en parallèle sans se croiser, du moins la gloire de Montjoie s’affronte à quelque chose d’irréversible, même à quelque chose de contrasté et d’opposé. Or, il reste un croisement du terme: c’est Mont-joie.
« Mont-joie. [...] Il signifie figurément une grande quantité, un grand nombre, mais en ce sens il est vieux. [...] Le cri de guerre des Français était Montjoie, Mont-joie, au titre de Mont-joie.»[1]
[1]. Dictionnaire de l’académie française.
Ecoulement
Article publié le : Lundi 11 mai 2009. Rédigé par : JU Myung sunProcession de la Montjoie à Montmartre
Article publié le : Vendredi 8 mai 2009. Rédigé par : Charlotte CardonneMONTJOIE SAINT-DENIS ! by CT ! + version REMIX
Article publié le : Samedi 2 mai 2009. Rédigé par : Cindy TheodorePhotos Montjoie
Article publié le : Vendredi 1 mai 2009. Rédigé par : Julie BarrangerRuban de Montjoie
Article publié le : Mercredi 22 avril 2009. Rédigé par : Hye Jung ShinMémoires et images de procession
Article publié le : Lundi 20 avril 2009. Rédigé par : Véronique GodecImage d’un paysage sans vie dans la rue de la procession… Le paysage urbain engloutit la végétation sauvage et le sable des travaux évoquent aussi ce développement urbain. Les grilles évoquent celles d’une prison : sommes nous tous emprisonnés par cette urbanisation ?
En progressant, on constate que la nature sauvage a totalement disparu du paysage urbain. Des bâtiments nous entourent et leurs hauteurs nous invitent au vertige…
Mais le passé est présent dans ces rues. Le bas-relief d’une église invoque une sainte et un vieux bâtiment évoque la pauvreté du lieu. On constate aussi à quel point ce bâtiment n’est rien pas rapport à l’église, car il est incapable de nous protéger sur cette route. Il nous rappelle juste notre pauvre condition de mortel, tout comme cette invocation à la sainte. Le religieux est bien présent et nous suivra tout au long de cette procession.
Nous empruntons un bus. Dans ce bus, on constate que nous ne sommes pas les seuls à filmer. Les caméras de ce bus pourront donc eux aussi témoigner de notre passage et de notre procession.
Sur le chemin, je remarque un immeuble avec d’étranges bonhommes bleus, à la Keith Harring, escaladant l’immeuble par les fenêtres. Comme quoi même en se promenant, on peut voir de véritables oeuvres d’art sans forcément entrer dans une galerie.
La route de la lumière : on aurait presque l’impression que c’est la lumière divine qui nous guide vers le droit chemin. Quelque chose me dit que nous allons bientôt arriver au bout de notre procession.
Et voilà après avoir gravi plus de 200 marches, nous arrivons au sommet, presqu’aux cieux et nous admirons au loin le point de départ de notre procession qui nous a amené jusqu’ici, à Montmarte.
Correspondances
Article publié le : Lundi 20 avril 2009. Rédigé par : Véronique GodecSur ces photographies que j’ai mise en commun, j’ai pu remarqué certaines similitudes :
Gwenola avait des airs avec la statue de Jeanne d’Arc car toutes deux portent un drapeau et une silhouette, qui s’apparente à une icône, m’est apparue sur un vêtement et elle resssemblait étrangement à l’image de la Vierge Marie.