L’hypothèse des plaques tournantes en psychogéographique
Article publié le : Mercredi 18 février 2009. Rédigé par : Liliane«Natifs ou immigrés, visiteurs d’un jour ou résidents d’une vie, usagers par plaisir ou par nécessité, [les Parisiens] sont trop occupés à composer le mouvant visage de la ville pour réfléchir à sa forme. [...] il s’agit pour eux d’habiter l’époque, plutôt que de l’interpréter ou de la transformer. En cela, sans le savoir ni s’en soucier, ils sont devenus situationnistes: du moins ils suivent ce que Guy Debord appelait les “pentes psychogéographiques de la dérive” et participent à la “localisation des unités d’ambiance”.» Emmanuel Wallon, «Scène-sur-Seine, Géographie culturelle d’une capitale». Télécharger le texte en pdf
Notre dérive situationniste du 18 février 2009, s’est délibérément placée sous le signe de l’expérience de «l’hypothèse de la plaque tournante en psychogéographique» dont l’un des modèles architecturaux est la Rotonde de la Villette et à partir de laquelle nous avons débuté notre déambulation le long du bassin de la Villette, puis du canal de l’Ourcq. Nous avons décelé une suite possible de cette plaque tournante sous quatre autres figures: les anciens magasins généraux, le Parc de la Villette, ses Folies et sa bicyclette surdimensionnée ensevelie dans le sol, les Grands Moulins de Paris.
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