| Ce « studio » voyagera comme plate-forme multimédia à Paris — Musée Dapper, Musée des Arts premiers — et à Genève — Mamco et Musée d’ethnographie. Il s’installera temporairement et alternativement dans chacun de ces quatre lieux, au rythme du renouvellement des expositions. Ce studio agira en tant que terrain neutre qui ouvrira l'occasion de collaborer avec les artistes exposants et les curateurs pour produire le site et/ou des DVD-Rom éditoriaux (vidéo, photos et textes) de l’expérience en quasi temps réel. A l’origine des collections « d’arts premiers » dans l’acception actuelle du terme, il y eut les cabinets de curiosités qui, dès le 16e siècle, ont classifié, répertorié des objets « exotiques », constituant ainsi les accumulations des musées d’aujourd’hui. Il est donc nécessaire, pour accéder à la connaissance de l’art contemporain africain, d’interroger les oeuvres du passé, l’art traditionnel africain tant d’un point de vue formel que dans leurs fonctions sociales ou rituelles. Pour cela nous nous initierons à la recherche anthropologique, en nous appuyant sur des archives bibliographiques et muséales. L'art africain constitue aussi, ici, une étude de cas, menée en parallèle avec celle de la scène artistique suisse (Liliane Terrier), dans une tentative d'anthropologie muséale contemporaine. Des séances mensuelles techniques de finalisation éditoriale seront communes aux deux cours. Techniques : cahier, stylo, caméra DV, appareil photo, téléphone, ordinateur portable, wifi. Logiciels : Quicktime, Dreamweaver. * Le terme est repris de http://www.mobile-studios.org/ |
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