Exposition collective — Galerie Nathalie Obadia

Upsadream
Du 17 mai au 12 juillet 2008

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Upsadream, vue d’une partie de la salle des Arcades

Artistes: Pascal Pinaud - John Armleder - Noël Dolla - Pascal Broccolichi - Sandrine Flury - Philippe Gronon - Bertrand Lavier - Stéphane Magnin - Emilie Maltaverne - Mathieu Mercier - Ludovic Sauvage

La galerie Obadia à deux espaces dans la même rue (à quelques mètres l’un de l’autre). Les œuvres présentées dans le plus petit espace peuvent être vues de la rue tandis que pour l’autre, celui qui est beaucoup plus grand, des stores blancs sont baissés. Il y a un bruit, une sorte de musique qui passe en continue et qu’on entend dès notre entrée dans la galerie. L’espace est très lumineux et il y a beaucoup d’œuvres présentées (c’est le bon point des expositions collectives). En effet, il y a une bande sonore, des sculptures, des installations, de la vidéo, de la photo, de la peinture…vraiment beaucoup d’œuvres diverses et variées (mais contemporaines).

Dans la salle entrée, il y a une œuvre de Pascal Pinaud, Astilboides Tabularis (2008). C’est une sculpture de néons…il y a des néons partout, c’est tendance ! cet artiste utilise divers matériaux, pas uniquement des néons (contrairement à Ivan Navarro, si vous lui enlevé ses néons, son œuvre n’a plus de sens). John Armleder a installé des Splash sur un des murs de la salle entrée de façon très régulière (peu être un peu trop car quand on fait des splash de peintures, ça part dans tous les sens…).

Dans la salle des arcades on peut voir une œuvre de Bertrand Lavier, Fagor (1990). C’est une chaise blanche en plastique posée sur un frigo qui fait office de socle. La chaise devient œuvre et le frigo devient socle, ces objets techniques sont ainsi, de part la mise en scène, la mise en œuvre, devenus des objets esthétiques. En face se trouve une œuvre de Mathieu Mercier, Sans titre. C’est une sorte de masque, plutôt effrayant car à un côté sombre et « lourd ». Cette œuvre m’a fait penser à Nancy Grossman qui avait exposé au Palais de Tokyo(carte blanche à Ugo Rondinone). Marcher dans cet espace est étrange car il y a plusieurs couches de tapis au sol donc c’est extrêmement moelleux.

Dans la salle obscure il y a une vidéo projection de Ludovic Sauvage, A Forest, et une installation de John Armleder . La lumière de la vidéo se reflète dans les boules à miroirs, c’est un environnement pétillant malgré le fait d’être dans l’obscurité.

Une installation se trouve au fond de la galerie (dans le Showroom). C’est un lieu intimiste et par conséquent, le visiteur n’ose pas entrée dedans pour aller voir, il y a comme une sorte de frontière, de barrière invisible qui l’empêche de franchir le pas.

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