Louise Bourgeois – Centre Pompidou
Du 5 mars au 2 juin 2008
Louise Bourgeois, vue du hall du Centre Pompidou
Il y avait une longue file d’attente sur la piazza, puis dans le hall et enfin, avant l’exposition elle-même….quel succès ! Le monde s’arrache Louise Bourgeois ! Ce qui est frappant lorsque nous commençons à visiter l’exposition c’est que nous sommes dans la pénombre…économie d’énergie ? parce que c’est vraiment sombre. On se faufile à travers la foule et on essaie de voir, de regarder et de comprendre ses œuvres…moi j’étais plutôt perplexe. J’en ai tiré quelques petites réflexions par rapport à son œuvre et par rapport à la scénographie :
Son œuvre :
1) Madame Bourgeois à un gros problème avec les hommes et surtout avec son père
2) La maternité semble aussi avoir été un gros problème (baby blues ?…)
3) Dans certaines de ses sculptures il y avait un côté dégoulinant, anthropomorphe
4) The Destruction of The father (1974) est “l’ oeuvre la plus monumentale de Louise Bourgeois”…bas il ne leur faut pas grand chose pour dire que quelque chose et monumentale (Kiefer ou Serra, ça c’est du monumentale !)
5) Ses Red Rooms sont des attrapes nigaud (et j’en fais partis !…)
La scénographie :
1) Lors de l’attente avant d’entrée dans l’exposition même, il y avait des photographies de Louise Bourgeois dans sa vie privée et d’artiste. C’était plutôt sympathique à regarder.
2) Comme je l’ai dit précédemment, peu d’éclairage et c’est bien dommage. Je ne comprends pas pourquoi la scénographe Laurence Fontaine (et son assistante) ont fait ça comme ça…déjà que c’est blindée comme exposition alors si en plus il y a peu de lumière…c’est pas « cool » !
3) Certains espaces de l’exposition sont des « white cube »…plutôt étrange car dans les autres espaces on peut voir le plafond du centre avec les tuyaux (verts, blancs, bleus…).
4) Quelques sculptures sont posées sur des socles en bois brutes. Est-ce fait par Louise Bourgeois ? la scénographe ?…ça donne une autre vision des sculptures et donne un côté brutal aux statues.
Finalement :
Ayant entendu parler de cette exposition partout (vraiment partout), je dirais que c’est à voir mais que ça n’est pas non plus à tomber par terre et si je n’y serai pas allée je n’en serai pas morte. Je ne m’attendais pas à ça comme exposition.