Wade Guyton – Galerie Chantal Crousel

Du 26 avril au 14 juin 2008

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Vue d’ensemble d’œuvres de Wade Guyton
à la galerie Chantal Crousel

Wade Guyton nous présente des toiles, des monochromes noirs (même si je trouve qu’utiliser ce terme est un peu faux puisque ces toiles ne sont pas entièrement noires…). Quand je suis entrée dans la galerie j’ai été étonnée du peu de luminosité, d’autant plus que le sol est peint en noir, ce qui accentue le côté sombre de l’espace et des toiles. Lorsque j’ai jeté un coup d’œil pour avoir une idée globale des œuvres présentées, j’ai cru que les toiles étaient toutes identiques. Ensuite j’ai été prendre le communiqué de presse car je ne comprenais pas la scénographie ni les toiles. Le communiqué m’a éclairée. Il explique que c’est grâce à une imprimante Epson qu’il a pu réaliser ces toiles. Il utilise l’interaction entre l’encre et les toiles de lin. C’est parce qu’il fait des surimpressions d’un rectangle noir réalisé sur Photoshop qu’il obtient ce processus pictural inattendu. On peut voir sur les toiles: les différentes marques des têtes de l’imprimante et celles du sol (car elles sont traînées au sol avant d’être remise dans l’imprimante). La toile qui se démarque des autres se trouvent dans la salle de la verrière. Cette salle est très lumineuse quand il y a du soleil et la toile qui s’y trouve contient peu d’encre noire contrairement aux autres qui en sont presque saturées. Les toiles m’ont fait penser aux toiles de Ken Lum à cause de l’axe de symétrie que l’on retrouve dans celles de Wade Guyton et aussi à cause des formats utilisés et aussi à Soulages et sa série de monochrome noir. Cependant, Pierre Soulages joue avec la lumière, ce que ne fait pas Wade Guyton puisque ici, la galerie est presque plongée dans le noir. Ce qui est intéressant dans cette exposition c’est la démarche picturale de Guyton mais sinon, les toiles en elles-mêmes ne me disent pas grand chose.

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