Georges Noël — Galerie Thessa Herold

Exposition du 10 avril au 17 mai 2008
«Chemins d’approche», œuvres de 1959 à nos jours.

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Georges Noël, Semis d’or sur bleu, 1995

Cet artiste fait de l’art informel. Dans la galerie, des nombreuses peintures de l’artiste sont présentées et celles-ci partent de ses débuts pour arriver à nos jours. Donc il y a un large panel de ses œuvres. La galerie est claire et cela permet de mettre en avant les différents effets de matières des matériaux utilisés. Il travaille par raclage, grattage, empreinte… Parfois on peut penser à des sortes de graffitis.

Il n’y a pas de cadre sur les toiles, seul le fond blanc du mur permet d’avoir un «cadre». les toiles sont de dimension all-over. Quand on regarde certaines de ces peintures, on peut penser à des fresques antiques, ou aussi, à des morceaux de mur (comme ceux de Giacometti présentés lors de sa rétrospective au Centre Pompidou). J’ai pensé à Nicolas Grimaldi quand j’ai vu certaines des toiles car on pouvait voir des signes, des symboles, des idéogrammes. Et dans son texte, L’art ou la feinte passion, Grimaldi nous dit que l’art ne reproduit en aucun cas la nature…. Ainsi, les idéogrammes présents sur les toiles de Noël peuvent être considérés comme la base d’une langue qui lui est propre. On peut remarquer aussi que le dessin, les idéogrammes, sont dans la peinture car ils sont gravés dans la matière. Le geste de l’artiste se fait sentir. Les couleurs utilisées sont proches de celles de la matière brute comme le béton, la ruine…ce sont des couleurs un peu ternes mais en même temps très intenses.

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