Sam Szafran — Galerie Hopkins-Custot
Pavillon des arts et du design, du 2 au 6 avril 2008.
Exposition à la galerie du 7 avril au 14 juin 2008.
Sam Szafran, Escaliers
Chaque toile est éclairée par une lumière. Cela les fait sortir du murs et permet d’intensifier les couleurs. Il y a des peintures, des aquarelles et des collages peints.
Les peintures sont dans la majorité de tailles raisin minimum donc c’est un format assez grand. Il a peint des escaliers, mais pas des escaliers comme on peut en voir dans les catalogue Lapeyre ! non ! ses escaliers sont déformés…cette déformation est donnée à chacun des éléments de sa toile et l’escalier est au centre (pas dans le premier sens du terme mais au centre, dans le sens où il est élément principal de la toile) …c’est comme une mise en abîme ou comme quand on regarde par le juda. Il déforme donc tout l’espace et cela donne en effet particulier, on reconnaît les escaliers…mais à force de regarder toutes les toiles « déformées »…on a mal au cœur…nos yeux de voient pas comme dans un juda ! donc il faut voir ces toiles car elles sont intéressantes (elles me rappellent les anamorphoses) mais pas trop d’un coup.
Les aquarelles représentent de la verdure, une sorte de forêt vierge, un monde bucolique. Les couleurs ne sont pas extravagante et le point de vue n’est pas déformé. C’est une autre facette de l’artiste que l’on peut voir dans ses aquarelles. La verdure est verte (forcément ?) et des personnages, métisses, sont placés dans le tableau. Leurs vêtements sont colorés, c’est pour ça qu’on les voit malgré parfois, le fait que les feuilles recouvrent partiellement les personnages. Dans certaine aquarelles la verdure à envahie le papier tandis que sur d’autres, elle est peu représentée.
Les collages étaient de tailles moyennes et mal placés pour bien les voir, beaucoup de personnes passaient devant sans les voir d’ailleurs. Les bouts de papiers (je suppose que c’est du papier car aucune info nul part…) ayant servi à faire des collage étaient recouverts de peinture noire et blanche. Il y avait des sortes d’effets de matière.